Des Égyptiens ont pénétré samedi dernier par effraction dans le bâtiment de la sécurité d'État, l'un des bâtiments les plus détestés et les plus symboliques où auraient été torturés des milliers de personnes sous l'ancien régime d'Hosni Moubarak. Les voleurs sont retournés récupérer les archives constituées par les services secrets égyptiens avant qu'ils ne soient détruits pour faire la lumière sur l'un des volets les plus sombres de l'histoire du pays.

Des documents incrimineraient entre autres le régime dans des attentats contre deux églises, début janvier. «J'ai vu des gens des Frères musulmans récupérer le dossier qui le concernait, raconte une Égyptienne. J'aurais préféré qu'on rassemble tous ces documents, mais c'était la pagaille».

L'organisation Wikileaks a déjà proposé ses services pour faciliter la divulgation des documents produits par les services secrets égyptiens.

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