À 4 livres (6,20 $) l'aller simple en zone 1, le métro londonien devient de moins en moins accessisble pour les British aux revenus modestes et même ceux de la classe moyenne. Une foule de plus en plus blanche et qui compte de plus en plus de cadres d'entreprise peuple dorénavant le sous-sol londonien, les plus pauvres et les minorités ethniques se rabattant sur l'autobus, moins cher, mais moins rapide.

Selon une étude récente de Transport for London (TfL: régie des transports en commun de Londres), l'abandon du métro par les classes sociales les moins fortunées est un phénomène qui s'accentue et qui illustre la disparité sociale en constante croissance dans la ville de Big Ben. Selon la TfL, en 2003, les Londoniens à bas revenus représentaient 28% des usagers du métro. En 2009, ce chiffre est descendu à 22%.

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