(Sao Paulo) Une élève de 17 ans est morte et trois autres adolescents ont été blessés dans une attaque à l’arme à feu lundi dans un établissement scolaire de Sao Paulo, dans le sud du Brésil, selon les autorités locales.

« Une élève est morte et trois [autres adolescents] ont été blessés ont été emmenés à l’hôpital », a annoncé le gouvernement de l’État de Sao Paulo.

Deux des adolescentes blessées « ont été atteintes par les tirs et elles sont heureusement hors de danger », a précisé le gouverneur de Sao Paulo Tarcisio de Freitas en conférence de presse, se disant « consterné » par cette « nouvelle tragédie dans une école ».

Un troisième élève s’est blessé en fuyant l’agresseur, ont précisé les autorités.

L’attaque a eu lieu tôt le matin dans un établissement de l’enseignement secondaire qui accueille 1800 élèves à Sapopemba, un quartier de l’est de Sao Paulo, plus grande ville d’Amérique latine.

Le tireur, un élève de ce même établissement, a été arrêté et son arme a été saisie, a ajouté le gouvernement local, sans préciser ses motivations. Selon la presse brésilienne, l’arme appartient à son père.

Le gouverneur a précisé que l’adolescente tuée était âgée de 17 ans, et non de 15 ans, comme l’avaient dit certains médias.

« Mes condoléances aux familles de la jeune tuée et des élèves blessés. Nous ne pouvons pas banaliser ce genre de tragédie et l’accès aux armes dans notre société », a réagi sur X le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Les attaques en milieu scolaire se sont multipliées cette année au Brésil.

La précédente a eu lieu le 10 octobre, quand un adolescent a été tué et trois autres ont été blessés à coups de couteau dans un établissement de l’État de Minas Gerais, dans le sud-est du Brésil.

L’attaque la plus meurtrière a été celle dans laquelle quatre enfants de quatre à sept ans ont été tués à la hache par un individu de 25 ans dans une crèche en avril, à Blumenau, dans l’État de Santa Catarina (Sud).

Le gouvernement Lula a mis en place des mesures pour contenir cette violence dans les écoles, avec notamment une surveillance des contenus diffusés sur les réseaux sociaux.

« Le laboratoire de crimes cybernétiques du ministère de la Justice a été saisi pour aider la police de Sao Paulo à approfondir l’enquête » sur l’attaque de lundi, a assuré sur X le ministre de la Justice Flavio Dino, tout en affichant sa « solidarité » envers les familles des victimes.