(Tokyo) Le Japon arrêtera à partir de mercredi de soumettre les visiteurs arrivant de Chine à un test de dépistage de la COVID-19, a annoncé lundi le gouvernement nippon, mettant ainsi fin à une mesure que Pékin avait qualifiée de « discriminatoire ».

Les visiteurs en provenance de Chine devront seulement fournir la preuve d’une vaccination ou présenter un test négatif effectué avant leur voyage, comme c’est la règle actuellement pour tous les autres arrivants au Japon, quelle que soit leur nationalité, selon un communiqué du gouvernement.

Tokyo appliquait depuis fin décembre dernier cette restriction sanitaire ciblant spécifiquement la Chine face à la flambée des cas de COVID-19 dans le pays, fin 2022, après l’abandon de la politique « zéro COVID-19 » de Pékin.

La Chine avait riposté en janvier en suspendant pendant trois semaines la délivrance de visas de court séjour pour les Japonais.

Cependant le Japon était loin d’être un cas isolé : divers pays avaient également durci leurs conditions d’entrée pour les passagers en provenance de Chine, comme les États-Unis, la Corée du Sud, l’Australie et des pays européens dont la France.

Ces pays ont toutefois progressivement levé ces précautions ces derniers mois. La France par exemple n’exige plus un test PCR négatif de moins de 48 heures pour les voyageurs venant de Chine depuis la mi-février.

En 2019, avant la pandémie, 30 % des visiteurs étrangers au Japon venaient de Chine continentale. Il s’agissait aussi des touristes dépensant le plus dans l’archipel nippon, qui mise de nouveau sur le tourisme international pour soutenir sa reprise économique.