Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a parlé jeudi par téléphone à la dissidente birmane Aung San Suu Kyi, a indiqué un porte-parole onusien, précisant que les deux personnalités avaient appelé à libérer les prisonniers politiques birmans.

Le secrétaire général et Aung San Suu Kyi, libérée samedi après sept ans d'assignation à résidence, «ont tous les deux souligné la nécessité pour les autorités birmanes de libérer tous les prisonniers politiques» de manière à ce que le pays puisse «avancer sur les projets de réconciliation nationale et de transition démocratique», a déclaré le porte-parole.

M. Ban Ki-moon «a dit à Aung San Suu Kyi qu'il était encouragé par l'esprit de réconciliation venant de ses déclarations et de ses appels au dialogue», depuis sa libération, lors de cette conversation téléphonique qui semble être la première de Mme Suu Kyi avec un responsable étranger depuis sa libération.

Le secrétaire général a réitéré l'engagement des Nations unies de «continuer à soutenir la cause des droits de l'homme et tous les efforts du gouvernement, d'Aung San Suu Kyi et des autres parties pour construire un avenir d'unité, de paix et de démocratie» pour leur pays, selon le porte-parole.

Mme Suu Kyi a appelé M. Ban à se rendre prochainement en Birmanie. Elle a également suggéré «une rencontre prochaine» entre elle et le chef du bureau de l'ONU à Rangoon.

Le secrétaire général a réitéré l'engagement des Nations unies de «continuer à soutenir la cause des droits de l'homme et tous les efforts du gouvernement, d'Aung San Suu Kyi et des autres parties pour construire un avenir d'unité, de paix et de démocratie» pour leur pays, selon le porte-parole.

M. Ban «a dit qu'il continuerait à encourager toutes les parties à saisir la chance de travailler ensemble dans l'intérêt national par l'intermédiaire du dialogue».

M. Ban Ki-moon a exprimé «son admiration pour le courage et la diginité d'Aung San Suu Kyi, une source d'inspiration pour des millions de gens dans le monde entier».

La «Dame de Rangoon» a exprimé son appréciation du rôle des Nations unies en Birmanie et a souligné l'importance de ce rôle dans les circonstances actuelles».

La prix Nobel de la paix a récemment déclaré à des diplomates à Rangoon qu'elle désirait concentrer son action sur les prisonniers politiques et n'a pas demandé la levée des sanctions contre la junte.

Aung San Suu Kyi a été libérée de son assignation à résidence le 13 novembre et sa libération n'a semble-t-il été assortie d'aucune condition.