Cinq personnes sont décédées de crise cardiaque à la suite du puissant séisme survenu mercredi au large de l'île indonésienne de Sumatra, qui a provoqué une alerte au tsunami rapidement levée.

«Cinq personnes sont mortes de crises cardiaques. La plupart d'entre elles étaient âgées, à l'exception d'un homme de 39 ans», a indiqué Asmadi Syam, responsable de l'Agence des catastrophes naturelles d'Aceh.

«Nous n'avons reçu jusqu'à présent aucune information sur des dégâts sérieux dans la province d'Aceh. Seuls de petits dommages ont été observés», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, sur l'île de Simeuleu, endroit le plus proche de l'épicentre, quatre personnes ont été blessées, selon un porte-parole de l'Agence de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho. Ce dernier n'a pas donné de précisions sur la condition des blessés.

Le tremblement de terre, de magnitude 8,6 sur l'échelle de Richter, est survenu mercredi au large de Sumatra, déclenchant une alerte au tsunami sur l'ensemble de l'océan Indien, mais qui a été vite levée face à l'absence de vagues significatives.

Le séisme n'en a pas moins suscité un vent de panique, réveillant le spectre du tsunami qui avait fait 220 000 morts sur les rivages de l'océan Indien le 26 décembre 2004, dont 170 000 sur la seule île de Sumatra.

Jeudi matin, la vie était revenue à la normale à Banda Aceh, capitale de la province d'Aceh, située non loin de l'épicentre, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les paysans étaient retournés à leurs rizières et les élèves à l'école, tandis que les commerces étaient ouverts comme à la normale. On n'apercevait aucun signe apparent de dégâts, mis à part le mur d'une prison qui s'est partiellement écroulé, sans faire de blessés.