L'Agence spatiale canadienne avait déjà recentré sa mission sur la Station spatiale internationale, sur la robotique et sur d'éventuelles explorations de Mars et ne sera pas affectée par la mise au rebut des navettes.

C'est ce qu'affirme Gilles Leclerc, directeur général de l'exploitation spatiale à l'Agence spatiale de Saint-Hubert. Il explique qu'en 2012, l'astronaute canadien Chris Hadfield s'envolera comme prévu vers la Station spatiale internationale, à bord du Soyouz russe. Avec les Américains et les Européens, le Canada participe au demeurant à la mission ExoMars de 2016: sa contribution consistera en un instrument robotisé capable d'étudier l'atmosphère sur Mars.

Entre autres choses, on planche aussi à Saint-Hubert sur des prototypes de véhicules motorisés qui seraient capables d'aller sur Mars et sur la Lune, si telles sont les prochaines cibles d'exploration.

Bien sûr, poursuit M. Leclerc, «le Saint-Graal spatial, ce serait d'envoyer des humains sur Mars, mais on n'en est pas là. Si des tempêtes solaires surviennent, on peut toujours rapatrier les astronautes de la Station spatiale internationale, mais quand on sait qu'il faut deux ans pour aller sur Mars...»