Le Premier ministre japonais Naoto Kan a affirmé jeudi que la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, devait être démantelée, lors d'un entretien avec le chef du Parti communiste nippon, a rapporté l'agence de presse Kyodo.

Cette information a été donnée par Kazuo Shii lors d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement de centre-gauche, a précisé l'agence.

Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur et propriétaire de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), a estimé inévitable de démanteler les quatre premiers réacteurs, une fois terminées les difficiles opérations de refroidissement en cours, qui pourraient prendre des mois.

Ces réacteurs ont été gravement accidentés après le passage du séisme et du tsunami du 11 mars.

Mais le président honoraire du groupe, Tsunehisa Katsumata, a laissé entendre mercredi que les réacteurs 5 et 6, épargnés par la catastrophe, pourraient être conservés.

Les premières tranches de la centrale Fukushima Daiichi ont été installées il y a plus de 40 ans sur la côte du Pacifique, à 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions d'habitants.