Il faudra du temps à Michelle Obama pour trouver sa place et son degré d'implication aux côtés de son mari, le nouveau président Barack Obama. Mais elle a déjà dévoilé quelques indices, notamment que sa priorité sera de bien s'occuper de ses deux filles.

Protectrice, elle a déjà confié qu'elle n'avait pas apprécié la mise en vente, juste après l'investiture de son époux, de deux poupées, «Sweet Sasha» et «Marvelous Malia» (Sasha et Malia sont leurs deux filles, NDLR), fabriquées par la firme Beanie Babies.

Si l'on en croit les experts ès-First Ladies», Michelle Obama mettra inévitablement du temps à se familiariser avec son nouveau rôle.

Pour l'instant, si l'on se base sur ce qu'elle a déjà bien voulu dire, elle va s'assurer que ses deux filles, âgées de sept et dix ans, soient confortablement installées à la Maison-Blanche. Elles n'avaient jusqu'à présent connu que Chicago, la ville où la famille Obama vivait jusqu'alors.

Michelle Obama affirme vouloir faire le maximum pour que leur vie soit la plus normale possible. Depuis l'entrée en fonctions de son mari, elle est ainsi restée très à l'écart, aidant ses filles à se sentir bien dans leur nouvel environnement.

Parallèlement, elle restera une des conseillères les plus proches du nouveau président. Après tout, leur relation a commencé de cette manière il y a 20 ans, quand elle était avocate à Chicago. Tous deux avaient travaillé dans le même cabinet.

Parmi les sujets qui l'intéressent, elle a fait part de son intention d'aider les femmes à concilier carrière et famille. Elle a récemment confié que, pendant la campagne électorale, des femmes actives de tout le pays avaient insisté auprès d'elle sur l'importance de recevoir un salaire équitable, particulièrement «à un moment où tant de familles font face à l'instabilité et l'insécurité économiques».

Les Américains attendent d'une «First Lady» qu'elle soutienne le président, n'apparaisse pas trop sous les feux des projecteurs, défende des causes justes, tout en s'occupant de ses enfants et de l'organisation de réceptions. Mais chaque «Première Dame» apporte sa touche personnelle à la fonction.

Michelle Obama a qualifié sa nouvelle vie d'«un petit peu surréaliste». Elle s'est aussi déclarée enthousiaste parce que, dit-elle, «beaucoup de choses peuvent être accomplies grâce à cette tribune».

Hillary Clinton aura été la première femme ayant des responsabilités professionnelles importantes à devenir «First Lady»: elle était avocate quand son mari a été élu et avait choqué l'opinion en affirmant qu'elle ne renoncerait pas à sa carrière pour «faire cuire des cookies et servir du thé».

Bill Clinton avait observé pour sa part que le pays en aurait «deux pour le prix d'un» s'il était élu, une allusion au rôle de conseillère officieuse jouée par son épouse dans sa carrière politique.