Le président américain Barack Obama a lancé, en fin d'après-midi hier, un ultimatum à l'Iran, exhortant le président Mahmoud Ahmadinejad à choisir entre la confrontation, ou la paix, la sécurité et le respect des règles internationales.

«L'Iran est prévenu, quand nous rencontrerons ses dirigeants le 1er octobre, ils devront faire preuve de transparence», a lancé le chef d'État américain, à l'issue du sommet du G20 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. En matinée, le président Obama, le premier ministre britannique Gordon Brown et le président français Nicolas Sarkozy avaient manifesté leur inquiétude, lors d'une conférence de presse conjointe, et réclamé que l'Iran ouvre aux inspecteurs internationaux les portes du nouveau centre d'enrichissement nucléaire, dont l'existence a été révélée tout récemment.

Le président Ahmadinejad a rétorqué en après-midi que le site en construction était «parfaitement légal» et que l'Iran avait respecté ses engagements en avisant l'Agence internationale de l'énergie atomique. Le président Obama a conclu, en fin de journée, en refusant d'écarter l'option militaire face à l'Iran.

Avec l'Agence France-Presse