Les autorités policières d'une paisible banlieue de Fort Worth, au Texas, tentaient de reconstruire l'histoire d'une famille après qu'un homme déguisé en Père Noël eut apparemment abattu six de ses proches avant de s'enlever la vie, le jour de Noël.

Selon le sergent Robert Eberling, porte-parole de la police de Grapevine, le tireur s'est présenté dans le costume du Père Noël peu de temps avant que n'éclate la fusillade, et au moment où les membres de sa famille s'affairaient à déballer leurs cadeaux de Noël. Après avoir répondu à un appel logé au 9-1-1, peu avant l'heure du midi, les policiers ont découvert les corps de quatre femmes et de trois hommes âgés entre 18 et 60 ans, tous morts, ainsi que deux armes à feu.

Le motif de la tuerie reste inconnu.

«Nous croyons qu'il célébrait Noël à l'intérieur de la résidence avec les autres personnes et qu'il aurait décidé, pour une raison que nous ignorons, que c'est ainsi qu'il mettrait un terme à la fête», a déclaré le sergent Eberling à l'Associated Press, au sujet du présumé tireur.

Pendant toute la nuit dimanche ainsi que lundi matin, les enquêteurs ont méticuleusement fouillé la résidence où les corps ont été retrouvés, ainsi que des voitures garées à l'extérieur. La police croit que les victimes étaient des membres de la même famille, mais que certains d'entre eux ne vivaient pas dans la demeure.

Le sergent Eberling a confié que la police s'affairait à reconstituer une «histoire de la famille», sans toutefois donner plus de détails. Le coroner du comté de Tarrant a commencé à procéder aux autopsies du tireur et des autres victimes, mais il faudra vraisemblablement attendre à mardi avant que leur identité ne soit révélée, a précisé le sergent.

«Nous avons une image plus claire, mais nous ne sommes pas encore prêts à dévoiler plus d'informations tant que nous n'aurons pas obtenu une confirmation officielle du coroner de l'identité des victimes et de la façon dont elles sont mortes», a fait savoir le porte-parole.

Roger Metcalf, un porte-parole du bureau du coroner, a affirmé que les autorités avaient une idée de l'identité des victimes mais qu'elles ne pouvaient donner leurs noms parce que la base de données réunissant les empreintes digitales des détenteurs de permis de conduire n'était pas accessible.

«De plus, nous devons d'abord localiser le plus proche parent avant de rendre publique l'information, et nos enquêteurs s'occupent également de ce détail», a rappelé M. Metcalf, dans un courriel acheminé à l'Associated Press.