(Washington) Une commission parlementaire du Congrès américain a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête sur l’élu républicain George Santos, qui a admis avoir grossièrement menti sur des pans entiers de sa vie.

Un CV aux nombreuses zones d’ombres, des revenus financiers qui auraient été gonflés, des accusations de détournement de la cagnotte d’un chien mourant… La vie de cet élu de New York est depuis plusieurs semaines passée au peigne fin.

Cette commission parlementaire est chargée de déterminer si le trentenaire a commis une quelconque fraude dans le cadre de sa campagne en 2022, a pu violer des lois fédérales, ou avoir un comportement déplacé à caractère sexuel, a-t-elle fait savoir dans un communiqué.

George Santos est aussi accusé d’avoir menti ou exagéré la réalité en se présentant comme « un Américain fier d’être juif » — il a grandi dans une famille catholique, mais maintient que son « héritage est juif » — ou le petit-fils de survivants de la Shoah ayant fui la barbarie nazie.

De nombreux responsables démocrates et plusieurs républicains de New York ont appelé George Santos à la démission.

Mais ce fils d’immigrés brésiliens, né à New York, balaye catégoriquement l’idée d’abandonner le siège qu’il occupe depuis le 3 janvier à la Chambre des représentants.

L’élu républicain, avait ravi un siège aux démocrates dans l’État de New York lors des élections de mi-mandat de novembre 2022.