(Washington) Une cour d’appel fédérale américaine a accordé jeudi un sursis temporaire à la barrière flottante installée par le Texas sur le Rio Grande afin d’empêcher les traversées de migrants en provenance du Mexique, jusqu’à ce qu’un jugement sur le fond soit rendu.

Cette décision de « sursis administratif » survient au lendemain de l’ordonnance d’un tribunal fédéral qui donnait au gouvernement de cet État du sud des États-Unis neuf jours pour retirer ladite barrière installée en juillet, citant « les énormes tensions qu’elle a provoquées sur les relations américano-mexicaines », ainsi que « les menaces pour la vie humaine et l’obstruction à la navigation libre et sûre ».

Le gouverneur républicain du Texas avait aussitôt annoncé qu’il faisait appel de cette décision.

Le département de la Justice à Washington a intenté une action en justice à l’encontre du Texas, accusant ces bouées de créer un problème humanitaire et diplomatique, car elles vont à l’encontre des traités frontaliers conclus avec le Mexique.

Depuis plusieurs années, des élus de droite, comme le gouverneur du Texas Greg Abbott, dénoncent les arrivées d’immigrés clandestins qu’ils qualifient d’« invasion ».

Mais l’administration du président démocrate Joe Biden assure que le nombre de traversées illégales a dégringolé depuis l’introduction de nouvelles règles concernant le droit d’asile.