(Washington) Le fils du président américain Joe Biden, Hunter, est cité à comparaître en personne le 3 octobre dans le Delaware pour sa mise en accusation publique pour détention illégale d’arme, selon une décision rendue mercredi.

Le juge a rejeté la demande de Hunter Biden, résident de Californie, de comparaître par visioconférence. Après avoir initialement fixé l’audience au 26 septembre, il a accepté une demande de la défense de la reporter d’une semaine, au 3 octobre.

« M. Biden plaidera non coupable et il n’y a aucune raison qu’il ne puisse pas prononcer ces deux mots par visioconférence », avait écrit mardi son avocat, Abbe David Lowell, dans un courrier adressé au juge.

Mais le juge Christopher Burke motive sa décision par le fait que cette première comparution « est l’une des rares occasions dans un dossier pénal lors desquelles un prévenu se présente physiquement devant notre tribunal, devant un juge ».

De plus, « la plupart des accusations portées contre le prévenu sont nouvelles et n’ont pas été évoquées lors de sa précédente comparution en juillet 2023, de sorte que ce sera la première fois qu’elles seront débattues au tribunal », ajoute-t-il.

Hunter Biden est accusé d’avoir menti en remplissant des formulaires pour l’acquisition d’une arme à feu en 2018, dans lesquels il niait la dépendance à la drogue qu’il a reconnue par la suite.

Il était parvenu en juin à un accord de plaider coupable avec le procureur David Weiss, couvrant à la fois des accusations de fraude fiscale et celles d’acquisition illégale d’arme à feu, qui lui aurait probablement permis d’éviter la prison et un procès gênant pour lui et son père.

Mais cet accord a été annulé à la suite des doutes émis en juillet par une juge sur la validité de l’arrangement.