(Washington) La vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, va se lancer début 2024 dans une tournée aux États-Unis pour défendre le droit à l’avortement, que plusieurs États américains ont restreint ou interdit depuis la fin de la garantie fédérale à l’IVG en 2022.

Le sujet devrait fortement peser sur la présidentielle de novembre 2024, à laquelle M. Biden est candidat.

« Les extrémistes à travers notre pays continuent de mener un assaut de grande envergure contre des libertés acquises de haute lutte », a dit Kamala Harris dans un communiqué publié mardi, en allusion à ses opposants républicains.

« Je continuerai à me battre pour nos libertés fondamentales et rassemblerai ceux qui, dans toute l’Amérique, pensent que chaque femme devrait avoir le droit de prendre des décisions concernant son propre corps, pas les autorités », a ajouté la démocrate.

Sa tournée commencera par un évènement dans le Wisconsin le 22 janvier, 51e anniversaire de l’arrêt Roe c. Wade, qui garantissait depuis 1973 le droit fédéral des Américaines à avorter jusqu’à ce que la Cour suprême l’annule l’an dernier.

Depuis, de nombreux États ont fortement restreint voire interdit l’avortement sur leur sol et des milliers d’Américaines ont été obligées d’entreprendre des voyages pénibles et coûteux pour avorter.

Récemment, une jeune femme à la grossesse très risquée, qui réclamait à un tribunal de pouvoir avorter au Texas où les IVG sont interdites sauf rares exceptions, a dû quitter cet État conservateur pour obtenir un avortement en urgence après un imbroglio juridique.