(East Palestine) Joe Biden s’est rendu vendredi à East Palestine, une petite ville de l’Ohio site il y a un an d’un lourd accident de fret ferroviaire qui avait engendré une vive controverse autour de l’absence du président démocrate.

Arrivé sur des terres acquises à son prédécesseur et opposant Donald Trump, Joe Biden a été accueilli par une manifestation dès son arrivée à East Palestine, petite localité de cet État du nord des États-Unis.

Plusieurs manifestants brandissaient des affiches critiquant la gestion du gouvernement Biden ou encore des pancartes pro-Trump, l’ancien président républicain étant comme son successeur candidat à la présidentielle de novembre.

Habitants et élus républicains reprochent à Joe Biden de ne pas avoir fait le déplacement plus tôt.

Il y a plus d’un an, le 3 février 2023, un train de la compagnie ferroviaire Norfolk Southern qui transportait notamment du chlorure de vinyle, un produit chimique cancérigène et très inflammable utilisé dans la fabrication du plastique, a déraillé à East Palestine.

Le déraillement a provoqué un énorme incendie et quelque 2000 évacuations.

Cet accident « aurait pu être évité à 100 % », a déclaré Joe Biden pendant sa visite, accusant la compagnie ferroviaire de ne pas avoir respecté les normes de sécurité par « cupidité ».

Depuis le déraillement, les habitants de la petite ville se plaignent d’une pollution de l’air et de l’eau résultant de cet accident.

L’ancien président Donald Trump s’était rendu à East Palestine peu après l’accident et avait accusé l’administration de son successeur d’avoir abandonné les habitants d’East Palestine, localité située dans une des régions les plus conservatrices de l’Ohio.

Les républicains ont eux critiqué la lenteur de la réponse de l’administration Biden à l’accident.

Donald Trump a remporté l’État de l’Ohio, gouverné par la droite, en 2016 et en 2020, mais les démocrates ont espoir de le remporter en novembre.  

L’Ohio a déjà été remporté dans le passé par des candidats démocrates et a voté l’année dernière pour inscrire le droit à l’avortement dans la constitution de l’État, au grand dam des républicains.