Des travaux de construction ont lieu autour de la centrale énergétique de Svartsengi et du Blue Lagoon pour ériger des fortifications alors qu'une éruption volcanique se profile à Grindavik, en Islande.

Le 11 novembre, aux aurores, le pittoresque village, situé à 40 km de Reykjavik, la capitale, a été évacué par précaution après des centaines de séismes provoqués par le déplacement du magma sous la croûte terrestre-signe précurseur d’une éruption volcanique.

Des milliers de petits séismes ont depuis continué à secouer la zone.

Chaussée éventrée par d’énormes crevasses, immeubles fissurés… L’endroit aux allures de carte postale est désormais sens dessus dessous.

« Il y a un nouveau flux de magma dans cette fissure, et elle s’élargit », indiquait le géophysicien Freysteinn Sigmundsson la semaine dernière. Les centaines de tremblements de terre qui ont secoué Grindavik ont été provoqués par une accumulation massive de magma dans une fissure longue de 15 kilomètres et située entre 2 à 5 km sous terre.

Tant que ce flux se poursuit, la probabilité d’une éruption reste élevée.

L’endroit le plus probable pour une éruption « se situe au nord de la ville de Grindavik ».