(Bruxelles) L’Union européenne a annoncé vendredi avoir sanctionné les branches militaires du Hamas et du Djihad islamique pour des « violences sexuelles généralisées » lors de l’attaque du 7 octobre contre Israël.

Des combattants des Brigades al-Qods, branche armée du Djihad islamique, de l’unité Nukhba du Hamas et des Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont « commis des violences sexuelles et sexistes généralisées, de manière systématique, en les utilisant comme arme de guerre », indique l’UE.

Le Hamas et le Djihad islamique figurent déjà sur la liste des « organisations terroristes » désignées par l’UE.

Les trois entités palestiniennes ont été ajoutées à la liste des sanctions de l’Union européenne en matière de droits de l’homme, qui concerne 104 individus et 26 organisations de différents pays.  

La décision d’imposer ces sanctions fait partie d’un accord entre les pays de l’UE prévoyant aussi des sanctions contre des colons israéliens en Cisjordanie, accusés de violences contre les Palestiniens.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1170 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

L’UE indique que les exactions commises par les combattants du Hamas incluent « le viol et le meurtre de mineures, la mutilation de cadavres et la mutilation génitale ». Elle a également accusé les assaillants d’« enlèvement ciblé de femmes et de jeunes filles ».

Israël a lancé en représailles une opération militaire dans Gaza qui a fait plus de 33 600 morts, en majorité des civils, d’après le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.