La libération du soldat israélien Gilad Shalit et de 450 détenus palestiniens aura lieu mardi si les termes de l'accord entre l'État hébreu et le Hamas sont respectés, a-t-on indiqué vendredi au bureau du premier ministre Benyamin Nétanyahou.

«Nous espérons que le calendrier prévu par l'accord sera respecté et que Gilad Shalit rentrera chez lui mardi», parallèlement à la libération d'un premier contingent de détenus palestiniens, a affirmé à l'AFP un responsable qui a requis l'anonymat.

Le médiateur du premier ministre responsable du dossier, David Meidan, devrait se rendre samedi soir au Caire pour mettre au point les derniers détails du transfert de prisonniers avec le Hamas par l'intermédiaire de responsables égyptiens, a indiqué la radio publique.

Selon la radio, l'administration pénitentiaire va publier samedi soir ou dimanche matin la liste des détenus palestiniens qui doivent être libérés afin de permettre d'éventuels appels d'organisations ou de famille de victimes d'attentats devant la Cour suprême, qui disposera de 48 heures pour statuer.

Dans le passé, la haute instance judiciaire n'a jamais remis en cause un accord sur un échange de prisonniers conclu par le gouvernement.

Ce n'est qu'à l'issue de cette procédure que l'échange pourra avoir lieu.

Selon la radio militaire, Gilad Shalit pourrait être transféré de Gaza ou d'Égypte vers Israël. Il sera ensuite transporté par hélicoptère dans une base militaire où l'attendront des membres de sa famille. Il sera soumis à un premier examen médical avant de pouvoir rejoindre son domicile dans le nord d'Israël.

Plusieurs sites internet de la bande de Gaza ont publié jeudi des listes non officielles de détenus palestiniens qui doivent être libérés en échange de Gilat Shalit.

Aux termes d'un accord conclu entre Israël et les islamistes du Hamas grâce à une médiation égyptienne, un premier groupe de 450 prisonniers palestiniens doit être relâché au moment où le soldat israélien sera libéré. Un deuxième contingent de 550 prisonniers palestiniens doit retrouver la liberté dans les deux mois qui suivent.