(Téhéran) Le maintien de sanctions internationales dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien par l’Union européenne au-delà de la date limite du 18 octobre est « illégal », a estimé Téhéran, mettant en garde l’UE.

Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont confirmé jeudi que les sanctions de l’UE contre l’Iran seraient maintenues au-delà de la date limite du 18 octobre, en raison du « non-respect persistant par l’Iran » de ses obligations dans le cadre l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre les grandes puissances et Téhéran.

L’Iran estime que « la décision de l’UE et de trois pays européens est illégale et comporte des intentions malveillantes, qu’elle est contraire à leurs obligations au titre de l’accord sur nucléaire », selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié jeudi soir.

« Nous mettons en garde les parties européennes contre l’adoption de mesures qui compliqueront certainement la gestion des relations entre elles et auront un effet négatif sur […] les négociations sur la levée des sanctions » contre l’Iran, a-t-il ajouté.

Des discussions menées par les Européens avaient échoué en 2022 à raviver l’accord sur le nucléaire de 2015, moribond depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 sous la présidence de Donald Trump.

Cet accord avait pour but de limiter les activités de l’Iran dans le domaine du nucléaire en échange d’une levée des sanctions internationales.