(Jérusalem) L’armée israélienne a indiqué dimanche avoir « éliminé » un chef du Hezbollah dans une frappe dans le sud du Liban, deux jours après avoir tué un autre responsable de ce puissant mouvement armé libanais dans un raid dans la même région.

Depuis près de six mois, les violences opposent quotidiennement à la frontière israélo-libanaise l’armée israélienne au Hezbollah qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien Hamas dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Le Hezbollah pro-iranien, qui dispose d’un arsenal de roquettes et de missiles de précision, vise des positions militaires israéliennes et des localités proches de la frontière, et Israël riposte par des bombardements sur le territoire libanais, principalement dans le sud, menant notamment des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah et du Hamas.

« Un avion de l’armée de l’air a frappé un véhicule dans la région de Kounine au Liban, dans lequel se trouvait Ismaïl al-Zein », a affirmé dimanche l’armée israélienne dans un communiqué.

L’armée l’a présenté comme le « commandant d’une unité […] responsable de dizaines d’attaques » contre Israël.

À Beyrouth, le Hezbollah a, dans un communiqué, confirmé la mort d’Ismaïl al-Zein, sans préciser ses fonctions au sein du mouvement.

Vendredi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué « Ali Abdel Hassan Naïm, le commandant adjoint de l’unité des roquettes et des missiles du Hezbollah », dans une frappe à Bazouriyé dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a confirmé sa mort.  

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, au moins 348 personnes ont été tuées au Liban – des combattants du Hezbollah pour la plupart, mais aussi au moins 68 civils –, selon un décompte de l’AFP.

Côté israélien, dix soldats et huit civils ont été tués selon l’armée.