Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente
Il y a 10 ans, Jean-René Carle-Mossdorf et sa conjointe Noémi habitaient un condo ensoleillé dans un immeuble en copropriété, dans le Plateau. Ils ratissaient le quartier, à la recherche d’une maison lumineuse avec une cour baignée de soleil. C’était si important à leurs yeux qu’ils ne considéraient que les propriétés sur le marché de la revente comportant une adresse paire. Puis ils sont tombés sous le charme d’une habitation dont la construction était presque achevée, rue De Bullion.
« On partait d’un condo au 7e étage, avec énormément de lumière, et toutes les maisons qu’on visitait dans le Plateau étaient sombres et n’avaient pas de cour, se souvient Noémi. Ici, les plafonds sont hauts, il y a deux puits de lumière et la cour est ensoleillée. »
« Pour nous, c’était important, renchérit Jean-René. La cour est relativement grande. On a une terrasse avec un gros parasol et une pataugeoire pour les enfants. On a enlevé le garage double pour avoir une cour gazonnée. On ouvre la porte et le chien va courir. C’est vraiment formidable. »
Trois niveaux fonctionnels
La demeure de deux étages, avec un sous-sol, était pratiquement terminée lorsque le couple l’a visitée. Construite de façon à compléter de façon harmonieuse un ensemble disparate de maisons en rangée, elle s’élève à la place d’un ancien bungalow. L’entrepreneur avait tout démoli pour rebâtir à neuf.
« Il était français et il faisait beaucoup de maisons en rangée à l’extérieur de Montréal, indique Jean-René. Cela avait toujours été son idéal de faire une maison dans le Plateau, à son goût. C’était presque un caprice professionnel de bâtir de zéro une maison et de la finir avec nous. On se considère comme vraiment chanceux, parce que cela sortait du commun. Il était très fier. Notre escalier bordé d’une grande vitre est encore sur le site de Boiseries Raymond, qui l’a réalisé. »
Les propriétaires ont emménagé en juin 2013. Leur fille aînée est née en 2014. Même si l’habitation a 15 pi (4,5 m) de large, ils ne se sentent pas à l’étroit grâce aux hauts plafonds et au mobilier fabriqué sur mesure.
La cuisine a été faite sur mesure par un ébéniste, de même que tous les meubles dans le salon. Il y a tellement de rangement dans cette maison-là, beaucoup plus que chez certains de mes amis. Chaque recoin est utilisé.
Noémi
Elle aime l’espace ouvert au rez-de-chaussée... et la présence d’un sous-sol, où leurs enfants, maintenant âgés de 8 ans, 6 ans et 2 ans, vont jouer.
« On a trois étages hyper fonctionnels et le sous-sol est carrément celui des enfants, dit Noémi. Quand on est dans l’aire de vie au rez-de-chaussée, on ne voit pas les jouets parce qu’on n’est pas au milieu d’un terrain de jeu. Quand on reçoit, c’est super agréable. On voit la cour en cuisinant et tout le monde est sur le même étage. C’est très convivial. Et quand on a besoin d’être séparé, c’est aussi très bien. »
Quand la famille s’agrandit
Dès l’âge de 2 ans et 4 mois, après la naissance de sa petite sœur, l’aînée a élu domicile dans le sous-sol. « Ce n’est pas un endroit qui fait peur, précise Noémi. Elle était contente d’y aller. Elle avait un grand lit et elle n’était pas dérangée par les pleurs du bébé. Comme le sous-sol est une salle de jeu, elle était dans son élément. C’est là qu’elle passait le plus de temps dans sa journée. Cela ne posait pas de problème au moment de se coucher. Elle était très autonome. »
La naissance d’un troisième enfant est venue brouiller les cartes. Les deux plus vieilles partagent la chambre dans le sous-sol, tandis que le bébé dort à l’étage. Les parents veulent que les fillettes aient chacune leur chambre.
« Quand on est venus du condo, c’était grand, se rappelle Jean-René. On était juste deux. Le sous-sol était immense à nos yeux. Quand on a emménagé, j’y ai mis la batterie avec laquelle je jouais quand j’étais jeune. La maison a vraiment grandi avec nous. Pour un couple avec un ou deux enfants, c’est idéal. Mais maintenant, à cinq, c’est limite. »
« On aura des deuils à faire, reconnaît Noémi. On aime beaucoup la vie de quartier. L’école est à deux coins de rue, je marche pour aller au bureau et à la garderie. Mais cela ne fonctionne plus. »
La décision de vendre leur demeure a été difficile à prendre, mais c’est la bonne pour leur famille.
Consultez la fiche de la propriétéLa propriété en bref
Prix demandé : 1 450 000 $
Année de construction : 2013
Description : située au 4604, rue De Bullion, l’habitation jumelée comporte trois chambres, dont une au sous-sol. Une salle de bains se trouve à l’étage et une autre dans le sous-sol, qui est doté de planchers chauffants. Une terrasse a été aménagée à l’arrière. Il y a un accès direct à la cour, sur le côté de la maison.
Évaluation municipale : 1 297 600 $ (2021)
Impôt foncier (2021) : 6960 $
Taxe scolaire (2021) : 936 $
Superficie habitable : 2017 pi2 (187,35 m2), sous-sol compris
Superficie du terrain : 1365 pi2 (126,8 m2)
Courtière immobilière : Sabine Karsenti, Groupe Sutton-Immobilia