J'ai 29 ans, j'ai été élevée dans une famille tout ce qu'il y a de plus francophone et j'ai été instruite dans des écoles uniquement francophones. À l'université, me sentant totalement paralysée par mon insécurité à m'exprimer en anglais, j'ai entrepris une session d'immersion à Toronto. Et je me félicite de ce choix tous les jours!

J'ai 29 ans, j'ai été élevée dans une famille tout ce qu'il y a de plus francophone et j'ai été instruite dans des écoles uniquement francophones. À l'université, me sentant totalement paralysée par mon insécurité à m'exprimer en anglais, j'ai entrepris une session d'immersion à Toronto. Et je me félicite de ce choix tous les jours!

Je ne comprends pas le gouvernement, et encore moins le Parti québécois, de vouloir restreindre les jeunes d'aujourd'hui à s'instruire uniquement en français. Mais ouvrez-vous les yeux! Aujourd'hui, la langue anglaise n'est pas qu'utile, elle est nécessaire, primordiale. Nous souhaitons voyager et travailler à l'étranger, explorer d'autres horizons. Et pour ce faire, nous devons absolument et obligatoirement parler au moins une seconde langue. Ce n'est même pas un choix, c'est une obligation. Comment se fait-il que le gouvernement reste borné à cette idée?

Nous serions aveugles de croire qu'une personne désirant avoir une carrière sur le marché du travail aujourd'hui peut se débrouiller uniquement en français. Regardez toutes les offres d'emploi et trouvez-en une qui ne demande pas une bonne connaissance de l'anglais. Je me suis donné cette chance, celle d'apprendre l'anglais, de le parler et de pouvoir l'utiliser dans ma vie de tous les jours. Et je suis également fière de parler français et de prendre le temps d'expliquer, lorsque je voyage, d'où je viens et oui, pourquoi le français est et restera toujours ma langue maternelle et celle de mes enfants.

Évidemment, l'anglais ne s'apprend pas uniquement sur les bancs d'école, mais toutes ces modifications à la Charte pour nous empêcher d'envoyer nos enfants à l'école anglaise afin de leur donner le soutien nécessaire à leur épanouissement professionnel et personnel ne feront que nous amener à trouver des alternatives pour contourner la loi.

Au lieu de nous aider à trouver des solutions pour nous rendre bilingues plus facilement, on nous met des bâtons dans les roues. Heureusement qu'il reste les garderies et les maternelles anglophones! Mais combien de temps avant que le gouvernement n'y intervienne?