La session de l'Assemblée nationale est enfin ajournée. Malheureusement, le travail accompli a été caché par les éclats de la guerre des partis. Beaucoup a été réalisé, mais les médias n'ont rapporté que peu de ces réalisations qui ont pourtant résulté dans une performance hors pair du Québec.

La session de l'Assemblée nationale est enfin ajournée. Malheureusement, le travail accompli a été caché par les éclats de la guerre des partis. Beaucoup a été réalisé, mais les médias n'ont rapporté que peu de ces réalisations qui ont pourtant résulté dans une performance hors pair du Québec.

Nonobstant la crise, nous sortons en tête du peloton Canada-États-Unis-pays occidentaux. L'emploi a augmenté plus qu'ailleurs, le taux de chômage est le plus bas. Le bâtiment va. Le déficit est sous contrôle.  

Cela démontre que malgré les invectives à la période des questions, nos députés ont su travailler ensemble, derrière les rideaux, et le gouvernement a continué d'agir.  

Le premier ministre Jean Charest à fait d'excellentes prestations à l'étranger. Récemment, il a signé une entente sur la mobilité professionnelle pour faciliter l'installation des Français au Québec et inversement, et a convenu avec Nicolas Sarkozy d'inclure le droit de chaque État à protéger sa culture, dans le futur accord Canada-Europe. Puis, à Cancún, à la conférence de l'ONU, il a agi comme coprésident du sommet des chefs d'États et son leadership a été reconnu par un prix attribué par l'État de l'Australie du Sud.  

Jamais au Québec, un homme politique n'a subi un tel barrage d'attaques, justifiées ou non. Avec l'importance accrue des médias et la prédominance d'internet, tout ce qui a été dit de négatif envers Jean Charest a été amplifié et répété interminablement en boucle, que ce soit vrai ou faux. Malgré tout, M. Charest sort de cette période combatif, digne et respectueux de ses adversaires.

Depuis plusieurs mois, je suggère une enquête publique sur la construction. Des milliers depuis la réclament. Jean Charest s'entête. Il croit plus efficace de confier à la police le mandat de démasquer la mafia qui s'est emparé de la construction à Montréal. L'escouade spéciale créée a un budget exceptionnel. Avec d'autres groupes mis sur pied, plus de 500 personnes travaillent sur le dossier. Cela ne peut qu'apporter des résultats. Si M. Charest craint une enquête publique, selon les prétentions du PQ, il n'a pas peur de la police. C'est déjà ça. Seuls les résultats des enquêtes policières permettront de juger si le premier ministre a eu raison.

Les critiques du contre-pouvoir utilisent un langage excessif et impoli. Pour eux, ce qui a été écrit contre M. Charest est la vérité pure. J'aime mieux l'attitude du comédien Louis Morissettte qui, à Tout le monde en parle, a posé une question difficile à M. Charest, tout en le reconnaissant comme son premier ministre et en le respectant. Voilà une façon civilisée de s'opposer à quelqu'un.

Le PQ ne cesse de parler de collusion et de corruption. Pourtant, il a agi comme le Parti libéral en bien des occasions. Sur la question des prête-noms des contributions à la caisse du PLQ, le PQ les a aussi acceptés jusqu'à récemment. En rapport avec les nominations aux sociétés publiques, le PQ a insinué que M. Charest ne choisit que des gens qui contribuent à sa caisse électorale. Depuis, on a appris que plusieurs administrateurs nommés par le PQ au pouvoir avaient aussi contribué à la caisse péquiste.

À mon avis, le PQ en met trop et ne fait pas la part des choses. Il désinforme injustement et fait basculer l'opinion publique non seulement contre le PLQ, mais aussi contre tous les politiques.

Y a-t-il une personne qui a une famille, une bonne entreprise, un bon métier ou qui est un bon professionnel qui voudra être candidat aux prochaines élections?