L'arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie a accueilli favorablement la requête de certains de ses citoyens qui souhaitent pouvoir élever quelques poules sur leur terrain. Selon un collectif militant pour cette cause, l'élevage de poules permet de recycler des déchets de table, dont elles se nourrissent, et de fournir à ceux qui les élèvent un aliment à bas prix. Êtes-vous favorable à l'élevage de poules en milieu urbain? Si c'était permis, le feriez-vous?

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COMMENTAIRES

Question de priorités

Cette année, Montréal, selon un guide touristique, se situe en deuxième position comme étant une des villes les plus agréables au monde. L'an prochain, Montréal sera en première place, car désormais les citoyens pourront, peut-être, en toute légalité, avoir des poules chez eux. Pour plusieurs, cette future législation municipale est en fait une forme de revendication environnementale, écologique, biologique ou simplement comique. Ces personnes vantent toute la panoplie d'avantages qu'il y a pour l'environnement, par le simple fait d'avoir une poule dans sa cour ! C'est fascinant. Il est toujours intéressant de voir où vont les priorités des élus dans des cas comme celui-ci. Après, on se demande pourquoi la politique devient un spectacle de baladins sans conviction. N'ayez aucun souci, chers citoyens, car malgré les crises économiques, les « vraies » crises environnementales et les problèmes de pauvreté, vous pourrez toujours vous réconforter à l'idée d'avoir votre poule, et des oeufs frais, dans votre cour arrière. Et tout cela, grâce à l'esprit visionnaire de citoyens et d'élus qui ont les priorités à la bonne place.

Pierre Mac Nicoll, Montréal

 

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Dansons le pied de poule

Hilarant, ce débat concernant le droit d'avoir des poules dans notre cour à Montréal. C'est d'un ridicule consommé!  Je me demande bien qui s'est levé un beau matin en se disant : tiens, qu'est ce qu'on pourrait chercher comme niaiserie pour enquiquiner la Ville en demandant un changement de législation!  J'écoutais hier à la radio l'instigateur du mouvement « Une poule une ville » dire que cela permettrait d'être plus écologique, car, saviez-vous qu'une poule mange des détritus ! Eh oui, mesdames et messieurs les Montréalais, vos poules vont vous délester de vos poubelles. Que vont devenir les pauvres vidangeurs? En plus, le gars en question disait que cela ferait économiser des sous aux familles défavorisées!  On ne rit plus : un gros 2,50 $ par semaine !  De quoi arrondir vos fins de mois. Maintenant, reste à gérer les odeurs de fiente de poules et les froids sibériens l'hiver. Ah! Vous allez les abattre et les manger avant l'hiver. Bonne chance ! Essayez donc d'expliquer aux enfants que c'est Cocotte qui sera au menu du souper. J'oubliais: il faudrait aussi penser à embaucher plus d'employés à la S.P.C.A. car déjà on abandonne chiens et chats errants alors, à quand les poules abandonnées sur les trottoirs de Montréal, lors de la période des déménagements. Avouez que ça ferait bizarre de croiser une poule sur le trottoir en allant travailler. Déjà qu'on avait leurs nids en profusion dans nos rues!

Lise Cyr

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Montréal, capitale de la poule errante?

Plus de 500 000 animaux domestiques sont abandonnés chaque année au Québec par des propriétaires irresponsables. Et on voudrait permettre à ces mêmes gens d'avoir des poules pondeuses chez eux? C'est ouvrir la porte à de nombreux cas de cruauté et de négligence, à des problèmes d'hygiène et de salubrité, et à d'autres cas d'abandons massifs et d'euthanasies inutiles. Ces poules passeraient-elles leurs vies enfermées dans des enclos trop petits jonchés d'excréments? Seraient-elles soignées adéquatement en cas de maladie? Que leur arriverait-il l'hiver? Que leur arriverait-il si elles ne deviennent plus productives? Ou si leurs propriétaires déménagent? Combien va-t-il en coûter aux citoyens pour que le Berger Blanc ramasse et euthanasie des poules devenues indésirables? Et les propriétaires qui refusent à leur locataire la présence d'un chat ou d'un chien accepteraient des poules dans leurs logements?   Certaines bonnes âmes, bien intentionnées, prétendent que voilà un moyen peu onéreux pour les personnes à faibles revenus de nourrir leur famille... Erreur: cela coûte toujours cher de bien entretenir un animal: médicaments, nourriture, frais de chauffage l'hiver, propreté. Ces familles seraient-elles capables d'assumer de tels frais? Moi, qui vis dans Hochelaga -Maisonneuve, je peux témoigner que les animaux négligés n'y manquent pas: puces, otites, maigreur extrême, sans compter les excréments qui jonchent les trottoirs. Allons, messieurs et mesdames des médias, cessez de relayer cette idée désastreuse, et au nom de tous les animaux bafoués, protestez vous aussi contre la réintroduction de la poule pondeuse à Montréal

Patricia Tulasne, Montréal

 

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Poules urbaines

Ceux qui sont contre les poules en ville n'en ont jamais eu ou même vu de près !  J'ai fait l'essai cet été avec deux poules, et c'est beaucoup moins compliqué qu'un chien ou un chat. Vous n'avez pas d'idée à quel point la qualité des oeufs est meilleure que ce qu'on achète dans les grandes chaines!  Je ramassais les fientes chaque matin pour engraisser mon jardin, qui n'a d'ailleurs jamais été aussi beau. Trouvez-vous convenable qu'un propriétaire de chien ne ramasse pas les besoins ? En plus, avez-vous déjà entendu une histoire relatant qu'une poule a attaqué quelqu'un? L'histoire est différente avec les chiens. Évidemment, les coqs devront être interdits, à cause du bruit. Les poules font bien moins de bruits qu'un chien cependant. Ça me fait toujours rire., car on accepte les bruits des camions, des tondeuses et autres trucs à moteurs, mais on a peur d'un cri de poule de trente secondes par jour. Un petit poulailler avec un enclos dans une cour fermée et les poules sont heureuses, cela n'occupe qu'un espace infime et elles sont beaucoup mieux que dans les poulaillers industriels!  Les poules mangent du grain, mais aussi des déchets de table, du gazon, du trèfle, mes restants de jardin, des insectes, bref, ce qu'elles mangeraient dans la nature. Les poules s'inscrivent dans le mouvement de permaculture et d'autosuffisance. N'oublions pas que nous sommes situés à Montréal et dans les banlieues, dans la plaine fertile du St-Laurent, que nous avons transformée en désert d'asphalte, de gazon et de bâtisses. En résumé, je crois que la résistance aux changements est le pire obstacle à la réintroduction des poules en ville. On est prêt à accepter des chiens, des camions, des moteurs, qui font un bruit d'enfer, mais il y a une levée de boucliers lorsqu'on parle d'une poule. La nature est-elle si effrayante et menaçante que ça ?  Je suis convaincu que l'idée va faire son chemin que le gros bon sens va prendre le dessus!

Richard Dufour

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Les gens des grandes villes

L'ignorance dont font preuve certaines personnes est pitoyable. Premièrement, c'est le coq qui est bruyant. Deuxièmement, la fiente de poule est moins malodorante que celles des chats. En quantité astronomique, elle devient désagréable certes, mais autant que tous les autres animaux, y compris les animaux domestiques. L'idée d'avoir des poules en ville existe dans bien des grandes villes américaines.

Philippe Couture

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Pourquoi pas une poule?

Je suis totalement en faveur de pouvoir élever des poules en ville. Si j'avais la place, j'adopterais une poule, pas dix. Certaines gens possèdent un cacatoès; pourquoi pas une poule? Pour ceux qui craignent les odeurs, les chats errants ne laissent pas leur place. Pour ceux qui craignent le bruit, je connais bien des voisins qui sont plus bruyants, et ce, à des heures plus tardives que des poules. Et enfin, pourquoi s'inquiéter de la manière dont les poules passeront l'hiver : c'est bien le seul animal domestique qu'on peut manger! Finalement, ce serait une saine occasion pour plusieurs d'entre nous de connaître ce que c'est  que de passer d'un animal sur pattes à un animal dans l'assiette...

Louis-Charles Pilon, Verdun

 

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Dépenser inutilement

A-t-on besoin de dépenser inutilement nos impôts pour des stupidités de la sorte? On nous dit que bien règlementé et surveillé, tout sera parfait pour avoir des poules en ville. C'est déjà fait: le règlement dit non. On manque déjà d'inspecteurs pour faire appliquer tous les règlements provinciaux ou municipaux. Que les instigateurs de cette folle proposition aillent à la campagne pour leurs poules: au moins, leurs fientes seront utiles.   J'ai quitté la campagne pour la ville: je ne veux pas y retourner. Point final.

Raymond Brisson

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Des poules en ville

Je n'en reviens pas! Il y a toujours une erreur qui fait qu'une poule s'échappe de son enclos et là, ça cause un accident qui risque d'être mortel. Regardez ce qui s'est passé sur la route 40, lorsque la dame a rencontré des canards. Il y a eu des humains morts pour des canards!  C'est le monde à l'envers. Les animaux sont plus protégés que les humains et, de plus, devant les tribunaux, les personnes qui ont fait quelque chose à un animal sont plus punies que ceux se sont attaqué à un humain et ici, je ne veux pas encourager les sévices contre les animaux, loin de là. Pourtant, je ne pense pas qu'il manque de producteurs de poules et surtout, il ne manque pas de place à la campagne pour élever des poules. Je n'en reviens tout simplement pas.

Marcien Bisson

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Ce sera l'horreur

C'est désolant de constater une si grande perte de temps en discussions inutiles, pour satisfaire des granolas qui ne connaissent rien à l'écologie. Quand les chiens font leur petit tas et que leurs maîtres ne ramassent pas et qu'on utilise l'eau pour laver à fond le trottoir,  les gens nous regardent comme des criminels. Quelle bêtise les maires d'arrondissements qui pensent permettre ça. J'ai 60 ans, j'ai été élevé sur une ferme,  je connais très bien les dégâts que peut faire une poule en liberté. Il y aura de la fiente sur les perrons et les trottoirs et laissez-moi vous dire que cela est loin de sentir bon!  Et, comme les citadins ne sont pas très propres, ce sera l'horreur.

Réjean Fournier

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Oui aux poules

Je viens de lire une bonne part des commentaires sur l'idée d'avoir des poules en ville. Je suis surtout surprise de lire que la plupart sont rébarbatifs à l'idée. Ceux qui refusent sont probablement ceux qui ne les connaissent pas. J'ai habité à la campagne pendant 13 ans et j'ai eu des poules. Quel animal intéressant! Ça caquette et ça ne fait que des petits sons très zen. Souvent, on confond avec le coq qui crie et il vaut mieux l'éviter. De plus, les poules mangent ce qui sert au compost et c'est un beau recyclage organique. C'est vrai qu'avoir quatre oeufs par jour c'est beaucoup, mais quel bonheur de les offrir. (Il y a sûrement, quelque part dans son voisinage une famille démunie qui serait contente d'avoir sa douzaine hebdomadaire gratuitement. Il n'y a personne qui refuse une belle douzaine d'oeufs frais et biologiques. Ça prend un petit enclos et elles y vivent très bien. Pour terminer, je dirais que les camions de vidanges, les automobiles, les autobus scolaires et les gros steaks sur les barbecues ça pue beaucoup plus que quatre petites poules qui caquettent tranquillement.

Céline Boucher

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Se dépayser à peu de frais

J'aimerais bien que les poules soient aussi admises dans les autobus. Ainsi, on n'aurait plus à se déplacer à l'autre bout du monde ou dans des pays du tiers-monde pour voir ces scènes de la vie quotidienne. Merci Rosemont-Petite-Patrie.

Normand Felton

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Un petit goût de la campagne

Depuis deux ans, j'habite St-Étienne-des-Grès, village situé entre Trois-Rivières et Shawinigan. J'ai choisi un village, car je pouvais avoir mes petits animaux de ferme pour mon simple plaisir. J'ai maintenant une douzaine de poules, que je garde dans un petit poulailler que j'ai construit. Si je retournais en ville, c'est certain que je me permettrais d'avoir quelques petites volailles dans ma cour. Évidemment, ce serait à moindre envergure, mais j'en aurais. Une limite en quantité est évidemment nécessaire en milieu urbain, autrement il y aurait sûrement des abus. Ainsi, je crois qu'une limite de six poules, mais aucun coq me semblerait raisonnable. Cela permettrait aux gens de la ville d'avoir un petit goût de la vie de région dans la cour.

Nicolas Bourré



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Pas certain...

Imaginez une seconde que certains habitants de la belle ville ne ramassent pas la crotte de leurs chiens. Imaginez-les maintenant élevant des poules qui, elles, sentent mille fois plus que la crotte de chien. Alors, pensez à l'impact si tous vos voisins avaient, en moyenne, deux poules. Oh!  Quelle odeur sentirez-vous au souper dans votre cour? Les poules sont bien à la campagne et leur fiente sert à engraisser la terre. Là-bas, un fermier s'occupe d'elles et il se fera un plaisir de vous vendre ses oeufs.

Michel Giguère



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Loufoque

Cette idée vient sûrement des granolas du Plateau! Ils n'ont pas pensé au bruit, aux odeurs, à l'entretien de ces pauvres bêtes, de leurs conditions de vie lors des grosses chaleurs à Montréal pendant l'été et le froid en hiver. Peut-être qu'ils vont les rentrer dans leur appartement lors de ces périodes!  Même les policiers vont avoir du plaisir à remplir les rapports de vol d'oeufs.

Michèle Delisle

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Ils vont manquer de temps

L'idée n'est pas bête, sauf qu'en 2010, comme la majorité des deux parents sont sur le marché du travail et que déjà, ils ont de la difficulté à trouver du temps pour s'occuper de leurs propres enfants, qui sont dans des garderies du matin au soir,  comment trouveront-ils le temps de s'occuper de «poules»?

F. Miron,  Laval

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J'ai le caquet bas

Quand on vient habiter la ville, on ne peut pas avoir les avantages de la campagne. D'abord les poules et ensuite pourquoi pas les vaches ? Les gens vont aussi faire entrer leurs poules dans les maisons et là...Et tous les accidents qui arriveront parce qu'une poule voletait dans la rue. Qu'allez-vous faire des coqs qui chantent à la barre du jour et réveillent tout le monde ? Sans compter que la grippe aviaire n'a peut-être pas dit son dernier mot. Bref, pour moi, c'est non, non, non.

Michèle Bourgon

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La mémoire courte

Des poules sur le Plateau? Il n'y a pas si longtemps, on s'apprêtait à les bannir du territoire entier, en raison des craintes de contamination reliées à la grippe aviaire. Les foyers de grippe aviaire n'émergent-ils pas dans les zones où la promiscuité entre humains et poules est courante? Comme on semble avoir la mémoire courte !

G. Lavoie

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La campagne à la ville

Je suis tout à fait d'accord avec cette proposition de poules en ville. Des balises doivent être mises en place, afin de bien accueillir cet animal en milieu urbain. Je trouve que cette possibilité pourrait être un choix alternatif pour ceux qui ont des difficultés financières, et aussi favoriser une consommation propre; moins d'intermédiaires et de pollution. De plus, la poule en ville serait une opportunité de favoriser un meilleur lien entre le milieu urbain et le milieu vivant.

Claude Cyr

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Où tracerons-nous la ligne

Des poules en ville, ce n'est trop brillant, quant à moi. Cette situation sera une occasion supplémentaire de discorde entre voisins. Que fera t'on des excréments de ces petites bêtes, car pour ceux qui n'ont jamais vécu près d'un poulailler, la fiente de cet animal est plutôt nauséabonde.  Avis aux intéressés. On dit qu'on limitera à quatre, le nombre de poules par résidence. Une poule pond en moyenne un oeuf par jour, donc quatre oeufs par jour. Le guide alimentaire recommande, à ce que je sache, que l'on ne consomme qu'un seul oeuf par jour, les trois autres, on les jette ou on les vend?  De plus, pour l'instant, on parle de poules, mais pourquoi pas un cochon, une vache, une oie tant qu'a y être. Ou allons-nous tracez la ligne.  La ville est la ville et la campagne est la campagne, chacun a ses avantages et ses inconvénients. Des poules ne rendront pas la ville plus bucolique.   Il me semble qu'il y a moult problèmes plus urgents à régler en ville que de permettre l'élevage des poules. J'ai vécu vingt-cinq ans dans le grand Montréal et quand j'en ai eu vraiment ras le bol, j'ai tout plaqué là et j'ai déménagé en région. Je ne dispose peut- être pas de tous les services qu'on retrouve à Montréal, mais au fond, je ne m'en porte que mieux. Cessez donc de vous leurrer en tentant de ruraliser Montréal. C'est une ville avec tous ces avantages et inconvénients. Si vous n'y êtes pas heureux, déménagez, on n'en meurt pas, vous pouvez me croire....

Normand St-Jacques, ex-résidant de Montréal et heureux campagnard

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Laissons les poules en liberté

J'ose espérer que les arrondissements sauront prendre les bonnes décisions et refuser l'élevage de poules en milieu urbain. Laissons ces volatiles courir en liberté en campagne. La question que nous pouvons nous poser serait : est-ce que demain chacun pourra élever un cochon, une vache, un mouton, une chèvre dans son jardin ? Soyons sérieux s.v.p.

Monique Chéry

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Oui

Mais à la condition que ce soit tout à fait réglementé. 

Michel Duhaime

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Poussons plus loin

À première vue, c'est complètement farfelu. Mais, après réflexion, et afin de plaire aux écolos, et tout ce qui s'ensuit, pourquoi ne pas enlever l'asphalte dans certaines rues , et faire des rues à culture, ou des jardins communautaires, ou des prés, de sorte que les gens pourraient faire l'élevage des bovins, etc...

Marcel Godin.

 

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L'expérience indonésienne

Je suis un Montréalais, actuellement en voyage en Indonésie. J'aurais aimé avoir plus de détails sur ce qui a été voté. Avec les informations dont je dispose,  je suis contre cette idée, car la chose qui me dérange le plus de ce voyage, c'est justement les poules et les coqs en ville. Tous les jours, en motocyclette, nous risquons d'en frapper une. À la dernière minute, les poulets traversent la rue. Je ne vous dis pas le bruit que les coqs font le matin, c'est un très mauvais réveil.

La liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence. J'espère seulement qu'il y aura un contrôle sévère avec ce règlement, ainsi qu'un cadre rigide sans interprétation possible pour qu'il n'y ait pas d'abus et que Montréal ne devienne pas comme certaines grandes villes Indonésiennes.

Eric Hebert

 

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Mes amis

J'ai eu une poule plus jeune et quel bonheur.  Elle était très affectueuse et elle me suivait comme un chien. La poule connaît bien son territoire donc ne dérange pas les voisins. Ma poule était même devenue l'amie du chat du voisin. J'ai aussi eu une cane, qui était tout aussi fine et agréable que ma poule. On doit, par contre, lui fournir une petite piscine pour enfant. Ça demande un peu plus d'espace. Les animaux sont un bonheur à côtoyer dans nos vies. Pour moi, c'est impossible de manger la poule ou le canard que j ai connu. Pas plus que de manger mon chat !

A Dufresne, Arrondissement Montréal-Nord

 

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Un débat révélateur

On a des poules qui font des nids, alors,  pourquoi pas des poules qui font des oeufs? On trouve normal de vivre avec autant de pollution industrielle : c'est la ville, se dit-on. Mais on se sent menacé par la présence d'une poule vivante qui pond un oeuf.   Très révélatrice, cette histoire de poule.

André Boulanger

 

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La SPCA sera débordée

Le Québec détient le record, quant au nombre d'animaux abandonnés chaque année. Imaginez la SPCA, déjà débordée, d'avoir en plus à protéger et accueillir de pauvres poules négligées et laissées pour compte. Je n'ai pas envie non plus de voir la cour de mon voisin devenir un abattoir à poules.

Michèle Paquette, Montréal.

 

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Le monde est à l'envers

Plus ça va, plus je crois que le monde a un énorme problème d'affection. Comme si l'on n'avait pas assez des chats et des chiens, on va aussi nous envahir avec des poules. C'est à croire que l'on retourne en arrière de 50 ans. On en est rendu à donner plus de place à des animaux qu'aux enfants, et ceux-ci sont traités mieux que des humains c'est assez incroyable. Pourtant, lorsqu'on entend les gens qui vont dans le sud ils trouvent pitoyable de voir que les gens vivent avec des poules, des cochons et quoi encore et là, on veut faire pareil. C'est assez incroyable quand même et les gens qui gagnent leur vie en élevant des poules, qu'adviendra-t-il d'eux? Je vois. Vous vous dites que je n'aime pas les animaux. Mais c'est faux. Quand j'entends les gens appeler leur animal : viens voir maman ou papa et donner un bisou, cela n'a plus de sens.

Et que dire des refuges? Alors qu'on donne des subventions à coup de millions pour eux, et le Docteur Julien, qui fait du bien aux enfants, on lui coupe les vivres. C'est vraiment le monde à l'envers. Je préfère donner pour les enfants et les savoir en santé que de voir un chat, un chien, ou une poule venir faire ses besoins sur ma pelouse, sous prétexte que c'est de l'engrais. Vraiment, le monde est en train de virer à la folie. Enfin, j'ose croire que l'on va se réveiller bientôt.

Lucie Demers, Trois-Rivières.

 

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Essayons

Je dis, essayons, mais réglementons. Il faut les interdire dans les appartements, et elles doivent avoir un endroit suffisant pour grandir. Il faudrait se mettre en accord, pour s'assure qu'il n'y ait pas de poules dans la rue. Finalement, une poule, est-ce que ça sent ou non? Les opinions divergent tellement

Louis-Philippe Blais, Mascouche.

 

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Pas de bassecour

Pourquoi pas des lapins ou des canards? Non, mais il y a de l'hérésie dans l'air! Dites-moi que serait l'hygiène de ce capharnaüm d'élevage de bêtes. À qui cela profiterait? Juste à voir ce qui se passe en Asie, tel le Vietnam, et j'ai des hauts le coeur. Non au retour de la bassecour à Montréal.

Carol Vermette.

 

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Attention à la salubrité

Cette idée n'est pas nouvelle, car déjà les Américains ont commencé depuis quelques années à New York. Je trouve cette idée valable, à la condition que cet élevage soit bien contrôlé. Car, au moindre relâchement dans la propreté, la ville sera envahie par la vermine et, croyez-moi, cela ne saura tarder. Déjà, dans les ruelles de la ville, nous trouvons de rats en abondance. Alors, imaginons comment ce sera lorsque les élevages mal entretenus fourniront la nourriture en abondance.

Charles F. Labrecque.