Grand jour pour l'Impact, demain, alors qu'il tentera de passer en demi-finale de la Ligue des champions de la CONCACAF. Avec une avance de deux buts sur le Santos Laguna, les chances sont bonnes, mais les Montréalais joueront devant une foule hostile. On verra...

Rien n'est encore gagné, comme l'a dit si justement l'entraîneur John Limniatis. (Celui-là ne se mettrait pas à chanter ohé, ohé, ohé quand le CH a une avance de deux buts en première période. Les partisans du CH ont le don de parler trop vite...)

 

Si jamais l'Impact survit, préparez-vous à retourner au Stade olympique le 18 mars pour un autre joyeux happening de soccer. Le premier a été fort bien réussi.

Le président et partisan numéro un de l'Impact, Joey Saputo, ne sait toujours pas s'il sera au match. «C'est la semaine de relâche. J'ai quatre fils et je ne peux pas laisser ma femme seule avec eux en liberté. J'essaie de trouver une solution...

«La RIO est avertie et d'accord pour recommencer. La date du 18 mars est réservée. Le stade était fermé depuis deux ans quand nous l'avons ouvert. Mais tout le monde s'est engagé, le Service des incendies, la RIO et l'Impact voulaient réussir.»

Pour Saputo et sa bande, le résultat a évidemment dépassé toutes les espérances.

«J'étais très surpris de voir 55 000 personnes dans le stade. On visait 35 000 personnes. Et j'ai été aussi surpris de voir mon équipe gagner par deux buts!»

À 15$ l'entrée...

Il y a une bonne façon d'attirer les amateurs de sports montréalais: créer un événement spécial et vendre les billets à des prix raisonnables.

«La moyenne du prix d'entrée a été de 15$. Nous avons vendu très vite quelques bons sièges à 50$. Mais la majorité des spectateurs avait payé 10$.

«Les recettes sont partagées entre la RIO et l'Impact. Depuis 2002, nous sommes une entreprise à but non lucratif. Le club est géré par un conseil d'administration composé d'un représentant d'Hydro-Québec, d'un du gouvernement et d'un autre de la Fédération de soccer su Québec. Claude Chagnon en est le président. Alors, les profits ont servi à payer le voyage au Mexique, par exemple, et d'autres dépenses du club. On ne connaît pas encore les chiffres exacts, mais nous avons fait pas mal d'argent.»

Des projets pour le stade

La soirée au stade s'est bien déroulée, sauf pour un problème récurrent: la fouille à la porte s'éternise et bien des spectateurs ratent le début du match.

«Les Montréalais ont l'habitude d'arriver à un match à la dernière minute. Ça, on le sait depuis longtemps. Nous ouvrons les portes deux heures avant le début du match, justement pour accélérer l'entrée.»

Et puis, la grande question: Saputo a-t-il d'autres projets d'hiver pour le Stade olympique?

«Oui. Pourquoi pas des matchs internationaux? Les grands clubs européens coûtent cher, mais il y a des clubs abordables en Europe et en Amérique du Sud.»

Enfin, la MLS demande toujours 40 millions pour une concession et ses dirigeants savent très bien que l'Impact de Montréal mérite mieux que la ligue mineure dans laquelle il évolue. La MLS est patiente...

«À 40 millions, il faudrait que j'augmente les prix des billets au Stade Saputo. C'est contre nos principes.»

Felipe

À la Classique mondiale de baseball, un tournoi international sanctionné par les ligues majeures, Felipe Alou dirigera l'équipe de la République dominicaine. S'il réussit à convaincre les meilleurs joueurs de son pays de s'inscrire, il aura une bonne équipe entre les mains.

Alou dirigera Alex Rodriguez, l'homme par qui le scandale arrive. Le commentaire de Felipe: «J'ai dirigé Barry Bonds chez les Giants. Je suis habitué à la controverse.»

Nos vieux amis, Moises Alou et Pedro Martinez, ne sont pas sous contrat avec une équipe des majeures et devront rester sur la touche...

Du rififi à Québec

Les gens de Québec ont le don de se chicaner. Avec ceux de Montréal, bien sûr, mais aussi entre eux.

Souvenez-vous de la visite de Paul McCartney... Un moment gênant aux yeux du reste du monde.

Voici maintenant qu'une partie de la population s'oppose au retour de la compétition Red Bull Crashed Ice, qui est pourtant très spectaculaire et qui ouvre des fenêtres sur le monde...

Le maire Régis Labeaume, que j'aime bien pour son franc-parler et sa mèche courte devant les conneries, est allé un peu loin. Il a brandi une canette de Red Bull devant les caméras et incité ses concitoyens à en acheter.

Minute, monsieur le maire, il y a l'équivalent de 15 cafés là-dedans. Vous pourriez causer des morts...

Espérons que ça ne deviendra pas une habitude chez les politiciens...