J'espère que vous ne vous laissez pas endormir par les apologistes du CH. Ce n'est pas Marc-André Bergeron qui va changer quoi que ce soit à l'affaire. Ni des stratégies magiques de Jacques Martin, le pauvre, qui semble encore plus mêlé que nous. Ni Carey Price... ouf... Carey Price...

La seule chose qui pourrait aider nos p'tits gars serait un geste d'un altruisme jamais vu de la part des Flyers de Philadelphie, par exemple, qui consentiraient à nous donner Chris Pronger pour remplacer Andrei Markov. Ou les Flames de Calgary et Jay Bouwmeester... Il faudrait bien sûr donner nos premiers choix au repêchage pour les 50 prochaines années.

En fait, notre équipe est en sérieuse difficulté et rien ne nous indique que les choses vont s'améliorer. On parle de 20 défaites dans les 25 prochains matchs, si vous voulez mon avis. (Le CH n'a pas gagné une partie en temps réglementaire dans ses 15 dernières sorties, si on inclut l'an dernier.)

Alors, que fait-on? Et je ne voudrais pas être dans les souliers de Bob Gainey.

Le meilleur scénario à espérer serait que notre petit club se tienne près de la huitième position en attendant le retour de Markov. Si l'on se fie aux informations, on parle de cinq mois avant que le défenseur russe retrouve la forme parfaite. Fin févier? À ce moment-là, un sprint de fin de saison pourrait nous faire entrer en séries éliminatoires par la porte arrière... probablement pour se faire éliminer rapidement.

Si le CH est au 14e rang quand Markov va revenir, on peut faire un X sur la saison 2009-2010.

D'ici là, j'ai un peu de peine pour nos collègues qui sont là pour vous dire que tout va s'arranger. L'hiver risque d'être long...

Mystère universel

Il y a des moments dans la carrière de tous les entraîneurs de la planète où ils ne comprennent pas ce qui s'est passé... Mystère...

«Vous pouvez ajouter mon nom à la liste...» a dit Marc Santerre hier, après avoir vu ses Carabins perdre 34-15 contre le Vert et Or de l'Université de Sherbrooke, une équipe qui s'est présentée au match avec une fiche de 2-3. Lors de leur dernière sortie, souvenez-vous, les MÊMES Carabins avaient causé une surprise en battant le Rouge et Or de l'Université Laval, champion du football universitaire canadien. Dans les jours qui ont suivi, Santerre et ses hommes marchaient sur un nuage...

Ils sont vite revenus sur terre samedi.

«En début de partie, on faisait ce qu'on voulait, raconte Santerre. C'était comme s'il n'y avait pas d'équipe devant nous. Et puis à la fin de la première demie, le Vert et Or a explosé. En deuxième demie, nos joueurs avaient abandonné...»

Pour un entraîneur, des joueurs qui abandonnent, c'est la pire des injures.

Qu'est-ce qu'on fait dans ces moments-là, monsieur le coach? «On espère que les joueurs auront assez de maturité pour comprendre que lorsqu'on se croit arrivé, les problèmes commencent. Et cela s'applique à tous les aspects de la vie. Pour le journaliste, l'avocat, le père de famille, l'entrepreneur... Quand on commence à se la couler douce, on commet des erreurs et les choses tournent mal.»

On se fâche?

«Je ne serai pas de bonne humeur de la semaine. Ça, ils le savent. J'en ai surtout contre les pénalités. Nous avons mérité 112 verges de punitions contre 28 pour le Vert et Or. Et les officiels ont été corrects.

«C'est une pénalité, pour contact avec le botteur, qui a été le tournant dans le match...»

Les Carabins seront en Estrie, à Bishop's, samedi prochain. J'ai l'impression que les pauvres Gaiters - qu'est-ce qu'un Gaiter? - vont payer pour les erreurs des Carabins samedi dernier.

Un intouchable

En cette période d'éliminatoires du baseball majeur, le New York Times a mené une petite enquête sur la bouffe dans les stades de baseball. Le hot dog et le burger traditionnels sont peu à peu remplacés par des spécialités locales ou des mets plus XXIe siècle, comme le sushi, le rouleau impérial, le homard...

Mais un classique réussit à garder la cote: le bon vieux Cracker Jack, comme dans buy me some peanuts and Cracker Jacks, l'hymne de la septième manche.

Les ventes de CJ n'ont jamais baissé et les concessionnaires mettent les petites boîtes bien en vue.

À mon avis, le Cracker Jack est l'une des pires friandises jamais créées. Only in America peut-on avoir pensé à une pareille horreur.

Le New York Times demande si le succès du pop-corn au caramel ne serait pas dû au petit cadeau de plastique qu'il y a dans la boîte...