Ça vous dirait de faire du surf ce week-end? Du vrai, dans la mer, avec une combinaison, bien sûr. Vous ne serez pas seul parce c'est la saison idéale, celle des tempêtes de mer. Surfer l'automne, et un peu l'hiver si la vague se pointe.

«Il y a plus de gens que vous pensez qui ont adopté le surf sur l'Atlantique. Vous allez à Hampton Beach, par exemple, à quatre heures et demie du pont Champlain. C'est la meilleure saison...»

 

Celui qui parle, Dominick Gauthier, est un mordu. Gauthier a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Nagano en ski de bosses. Il est maintenant entraîneur de ski de bosses, dont celui de sa copine, Jennifer Heil (médaillée d'or en 2006) et d'Alexandre Bilodeau, un champion du monde.

Gauthier a découvert le surf et il «oriente sa vie autour» de cette nouvelle activité.

«En hiver, il y a des jours où on a moins froid en mer que sur le mont Tremblant.»

Lui et une vingtaine d'autres athlètes se rendront au Salvador du 9 au 16 novembre, pour participer à la deuxième présentation de ce qu'ils appellent le Québec Open de surf.

Un de nos amis, Benjamin Rochette, a vécu au Salvador et il a fondé l'Eldorado Surf Camp sur un terrain qu'il a choisi et acheté dans le meilleur endroit pour pratiquer son sport. L'événement est commandité par les fabricants de snowboards.

«C'est une compétition entre camarades, mais une compétition endiablée toute de même. Les juges de la Coupe du monde de surf viennent donner les notes.»

Et vous pourrez les voir en action au www.surfquebec.com.

Le petit monde des snowboarders et adeptes de ce qu'on appelait autrefois les sports extrêmes n'est plus un petit monde, mais un univers de passionnés qui se débrouillent malgré le peu d'attention de nos médias.

Panique à la clinique

On savait que le hockey tenait une place importante dans la psyché canadienne, mais de là à vacciner les Flames de Calgary, et leurs familles, avant les personnes à haut risque de l'Alberta...

C'est d'un népotisme un peu gênant, non? Déjà qu'il nous en coûte les yeux de la tête pour aller voir un match.

Est-ce que l'affaire aurait pu se produire au Québec? Attendons un peu, c'est peut-être déjà fait. Et j'entends les Alouettes qui demandent leur dû...

Mad Dog arrive!

Une de mes idoles, Maurice Mad Dog Vachon, sera à Montréal ce week-end. Lundi, notre homme sera intronisé au Panthéon des sports du Québec, avec quelques autres athlètes.

Il était temps parce que notre lutteur préféré a 80 ans et qu'il ne va pas très bien. Vous saviez qu'il avait perdu une jambe; l'autre est maintenant paralysée.

Son frère Paul l'accompagnera; il visitera sa famille; il passera chez Ménick vendredi matin (9h30); il rencontrera les médias et sera honoré au Casino dans le banquet de lundi soir.

Si vous le croisez - il habitera au Centre Lucie-Bruneau, sur Laurier -, n'hésitez pas à lui parler. Mad Dog est un être adorable.

«J'ai essayé de me faire haïr toute ma vie et je n'ai pas réussi.» En effet, M. Vachon.

Enfin, quand on me parle du Panthéon des sports du Québec, dirigé par Edgar Théôrêt, je pense à mon ami et collègue François Béliveau, qui nous a quittés. C'est lui qui avait lancé le projet du Panthéon.

Les frites et les moules

Guillaume Latendresse: deux buts, une passe, zéro minute de pénalité... Le gros garçon ne déplace pas beaucoup d'air. À quoi bon les frites, si on n'a pas les moules?

Est-il meilleur que le frère André K.? Voilà une question qui fait caqueter la basse-cour de nos médias, n'est-ce pas?

Si vous voulez mon avis, entre un homme invisible québécois et un homme invisible biélorusse...

Chaque jour, les journalistes tentent de deviner qui, de Halak ou Price, gardera les buts dans le prochain match. Et Jacques Martin ne cesse de les confondre... Le jeu est vieux comme le Canadien.

Jacques Lemaire en faisait de l'urticaire chaque fois que la question lui était posée.

On s'en fout! C'est ce qui se passe devant le gardien qui est plus inquiétant.