Lors du dévoilement de son portrait, Jean Chrétien s'est porté à la défense des politiciens en général, et de Jean Charest en particulier, qu'il estime être traité injustement par l'opinion publique.

Lors du dévoilement de son portrait, Jean Chrétien s'est porté à la défense des politiciens en général, et de Jean Charest en particulier, qu'il estime être traité injustement par l'opinion publique.

M. Chrétien n'est pourtant pas étranger à la crise de confiance qui frappe la classe politique. Non seulement ne s'est-il pas distingué par sa transparence lorsqu'il qu'il était au pouvoir, mais si on l'avait écouté, il n'y aurait jamais eu de commission d'enquête sur l'octroi des commandites et les façons de faire qui masquaient les modes de financement tordus du Parti libéral. Sacré Ti-Jean... va!

En nous servant des arguments aussi simplistes que: «Il n'y a personne qui ne fait pas d'erreurs», il ne saurait nous faire oublier le mépris dont il a fait preuve envers la commission Gomery.

Faut-il s'étonner du cynisme croissant des électeurs envers les élus quand les politiciens eux-mêmes manifestent si peu de respect pour la démocratie et qu'il faille s'en remettre à la conscience de dénonciateurs et au travail des médias pour espérer connaître la vérité?

En se refusant à faire la lumière sur l'octroi des contrats dans l'industrie de la construction, Jean Charest, autant que M. Chrétien à l'époque, porte ombrage à la majorité des élus qui se dévouent pour leurs concitoyens.

Venant de Jean Chrétien, l'appui donné à Jean Charest n'a rien de rassurant...