Alors qu'implicitement, on l'accuse de ne pas vouloir ouvrir d'enquête dans l'industrie de la construction, le premier ministre Jean Charest nous dit qu'il ne travaille que dans l'intérêt «des» Québécois; comme je suppose que M. Charest connaît bien son français, il me semble qu'il y avait un «s» en trop et qu'il aurait dû dire «de». En français, «des Québécois» veut dire «de tous les Québécois» alors que «de Québécois» veut dire «de certains Québécois». Et c'est bien le «de» que M. Charest aurait dû utiliser, car le gouvernement québécois donne l'impression de travailler pour les patrons des firmes de travaux publics et d'asphalte et pour certains responsables syndicaux. Mais M. Charest ne travaille pas pour tous les Québécois.