L'auteur est président de Draco Capital inc., société d'investissement privée.



General Motors (ou encore Government Motors, comme on le surnomme depuis sa prise de contrôle par le gouvernement américain) vient d'annoncer que sa nouvelle voiture Volt, avec moteur électrique alimenté par une pile rechargée grâce à un moteur à essence, se vendra 41 000$US, soit plus qu'une Cadillac entièrement équipée!



Malgré ce prix ridicule et malgré une subvention de 7500$US du gouvernement américain et de 2000$ de l'État (pratiquement en faillite) de la Californie, la Volt sera déficitaire.

En Ontario, le gouvernement McGuinty subventionnera la Volt à coup d'environ 10 000$ par voiture vendue en Ontario. On pourrait appeler cette voiture la Voltswagen: non pas la voiture du peuple, mais la voiture payée par le peuple!

General Motors (ou encore Government Motors, comme on le surnomme depuis sa prise de contrôle par le gouvernement américain) vient d'annoncer que sa nouvelle voiture Volt, avec moteur électrique alimenté par une pile rechargée grâce à un moteur à essence, se vendra 41 000$US, soit plus qu'une Cadillac entièrement équipée!

Les voitures électriques sont dans le paysage automobile depuis près de 100 ans. Elles sont économiquement inefficaces et auraient été reléguées aux oubliettes par les consommateurs ne fut-ce de l'intervention des gouvernements dans le marché libre entre acheteurs et producteurs.

Ces interventions pour enterrer les pétrolières et sauver le monde se sont révélées des échecs: on n'a qu'à se rappeler du fiasco de l'éthanol pour s'en convaincre. La Volt est le produit d'un rêve de politiciens et de bureaucrates et de leurs obsessions environnementales justifiant un sauvetage ayant coûté des milliards aux contribuables américains.

Entre-temps, des constructeurs comme Ford fabriquent, sans subventions, des voitures avec moteur à combustion interne de plus en plus efficaces et économiques et de moins en moins polluantes, qui trouvent preneur à prix raisonnable chez le consommateur.

Le président Obama veut 1 million de voitures électriques rechargeables d'ici 2015. Espérons que non! Les millions extirpés des poches des contribuables pour permettre à de riches Américains (on voit déjà Bono et Al Gore se vanter de conduire une Volt!) de s'envelopper de leur manteau écologique seraient mieux dépensés si on laissait aux consommateurs et non aux bureaucrates le soin de décider quelle technologie devrait l'emporter.