Comme chaque année, des milliers d'élèves terminent leur année scolaire. Pour certains jeunes, cette période viendra confirmer leurs réussites mais, malheureusement, pour d'autres, ce sera une période de déceptions et d'échecs. La fin de l'année amène également son lot de stress pour des parents inquiets pour l'avenir de leurs enfants, et les chiffres leur donnent trop souvent raison.

Le taux de diplomation des jeunes québécois est le plus bas au Canada à 59,4% dont 54,9% de gars et 67,5% de filles. Le décrochage scolaire atteint des niveaux historiques inquiétants à 11,7%.

Dans ce contexte, le temps est venu de s'inspirer de modèles novateurs et de sortir de la zone de confort d'un système embourbé dans les réformes. Ce nouveau modèle devra avoir un seul et unique objectif soit la réussite éducative de nos jeunes et nous croyons humblement avoir su, au collège Boisbriand, développer certains projets et programmes qui ont du succès.

Nous sommes un collège privé non subventionné, sans aucune sélection de ses élèves et qui réunit aujourd'hui plus de 320 élèves du 1er au 5e secondaire. Chez nous, le taux de réussite est une bouffée d'espoir. 100% de nos finissants sont admis au cégep, le taux de décrochage est de 0% et seulement 4,8% de nos élèves accusent une année de retard scolaire et ce avec une clientèle à 65% masculine.

Ces réussites sont, selon nous, le fruit de l'encadrement que nous prodiguons à nos élèves. Par exemple, plusieurs études ont démontré les nombreux bienfaits de l'activité physique. En effet, des jeunes actifs vont être en santé physiquement et mentalement. Pour répondre à ce besoin, le collège offre un programme de mise en forme qui se traduit par 90 minutes quotidiennes où les jeunes sont invités à pratiquer différents sports tels que le cheerleading, le hockey cosom, le football et le basketball. Les jeunes sont présents à l'école de 8h30 à 17h00 et encadrés par des enseignants et des éducateurs dévoués et compétents.

Pour ceux et celles qui veulent porter les couleurs du collège dans différentes équipes parascolaires, la journée se termine à 19h00. Il est d'ailleurs important de souligner que le collège a déjà remporté cinq bannières depuis son ouverture.

Bien entendu, cette réussite nécessite des investissements et l'apport irremplaçable de nos professeurs et notre personnel de soutien composé à part égale d'hommes et de femmes.

Si nous vous parlons de ces réussites, ce n'est pas pour promouvoir notre école qui, nous le savons, n'est pas à la portée de tous. C'est surtout pour démontrer que nous pouvons, comme société, favoriser la réussite de nos jeunes. L'heure n'est plus au débat entre le public et le privé mais plutôt à la synergie de notre système.

Notre province accepte que la santé soit supportée par le privé et que nos routes soient développées par l'entreprise privée dans le but de satisfaire le public et leur offrir des services de qualité. Il est temps d'appliquer ce modèle de collaboration à l'éducation de nos enfants. Nous devons nous inspirer de ce qui fonctionne et le rendre accessible au plus grand nombre de citoyens possible. Voilà le rôle du ministère de l'Éducation mais également celui de tous les intervenants du milieu. Il en va de l'avenir de ceux qui seront appelés à bâtir le Québec de demain. L'éducation ne peut plus attendre.