Il y a un mois, le gouvernement Harper a annoncé en catimini sa décision de remplacer le formulaire long et obligatoire du recensement par un formulaire beaucoup plus court. Le formulaire long sera toujours envoyé et dans un nombre accru de ménages canadiens, mais plus personne ne sera contraint de le remplir.

Le gouvernement conservateur devrait-il revenir sur sa décision? Faites-nous part de votre opinion à forum@lapresse.ca



Ou mieux! Remplissez le formulaire long tel qu'il était lors du dernier recensement de 2006!

VOS COMMENTAIRES

Une photo de notre société

Je suis en faveur qu'une partie de la population reçoive le questionnaire long à compléter de façon obligatoire. Ce questionnaire long permet d'obtenir plus de données statistiques utiles pour les gouvernements, les chercheurs, etc., que le court questionnaire ainsi que les données fiscales des déclarations sur le revenu peuvent apportées. En passant, certaines données mentionnées sur la déclaration sur le revenu parviennent à Élection Canada si le contribuable autorise le transfert de données. Les données ne sont pas transmises de façon automatique à Élections Canada. Je ne crois pas que les questions soient aussi invasives que le rapportent certains. Le recensement n'est pas une incursion de Big Brother dans nos vies. Le recensement est une photo de la population canadienne à un moment précis. C'est une forme de bilan à un moment précis. Je crois que certaines personnes ne comprennent pas le but du recensement surtout pas le but du long questionnaire et de ce fait,  elles sont contre. Dans le passé, j'ai eu à remplir le questionnaire long. Il est vrai que le citoyen peut prendre jusqu'à 45 minutes pour le compléter. Je crois que c'est un devoir de citoyen de le faire. Je ne crois pas que ceux qui se sont plaints l'aient fait concernant le questionnaire long, mais plutôt de la façon dont le suivi est fait par certains scrutateurs, afin d'obtenir le questionnaire complété. Au lieu d'avoir une peine de prison, ce qui, je crois, n'est jamais appliqué, les personnes qui ne veulent pas remplir le questionnaire devraient payer une amende symbolique. Il faudrait aussi qu'il existe une liste de situations exceptionnelles, comme la maladie pour éviter au citoyen de payer l'amende.

Robert Leduc, Gatineau

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Des questions superflues

Combien y a-t-il de personnes chez vous? C'est tout ce qu'ils ont à savoir. Pour le reste, le formulaire d'impôt suffit amplement. Vive la démocratie, vive la liberté, à bas les contraintes. Bravo monsieur Harper, et que les fumeux de pipe prennent leur retraite, Il y a assez de bienheureux penseurs au gouvernement comme ça.

Jacques Fréchette

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Honte au gouvernement

M. Clement, il m'est complètement incompréhensible que vous parliez d'invasion de la vie privée, à cause du formulaire long du recensement. L'avez-vous rempli au moins?   Ça m'a pris moins de cinq minutes et bien que certaines questions demandent de l'information sur le nombre de pièces de ma demeure, le prix de l'électricité et autres, je ne vois pas trop comment on peut en être offusqué. On me demande bien plus d'informations lors de l'achat d'une voiture, ou de n'importe quel bien qui est financé. Ces renseignements sont colligés par Statistique Canada, pas par la compagnie de câble ou de téléphone. Ils sont protégés par Stat Can, une institution qui possède une renommée internationale et qui est reconnue pour ses méthodes de protection des renseignements sensibles. Peut-être que vous ne connaissez pas bien le rôle et la réputation de Stat Can? De plus, cette collecte de données est essentielle pour avoir une image claire de notre pays, image qui est utilisée pour toute sorte de décisions; entre autres, comment certaines subventions sont allouées. Perdre ces renseignements serait une grosse perte pour certains groupes. Il est reconnu que les groupes les plus à risques de sous-représentation dans la nouvelle technique proposée par le ministre sont les groupes défavorisés, ceux qui ont le plus besoin du support social. Compte tenu de l'idéologie conservatrice, il n'est tout simplement pas surprenant de voir que vous voulez annuler ce formulaire. Et le tout est basé sur la démagogie la plus primaire. Aucune consultation, aucune logique, vous faites peur au monde et imposez la décision voulue, envers et contre toutes recommandations des experts. Personne n'est jamais allé en prison. Trois plaintes - trois - lors des deux derniers recensements. Oui, on parle d'une moyenne d'une plainte et demie tous les cinq ans !  Monsieur le ministre, non seulement vous nous mentez, en disant que Stat Can supporte votre décision - ce qui était tellement un mensonge que le statisticien en chef a démissionné pour que la population entière comprenne que vous mentiez, mais votre décision est carrément stupide, comme tous les experts se tuent à vous le dire depuis que votre décision a été annoncée. Nous allons vraiment vers la dictature Harper, et nous y allons d'un pas vif. Honte sur vous M. le ministre, honte sur le gouvernement Harper. Laisser le recensement tel qu'il est, arrêter d'imposer votre idéologie sous prétexte que les libéraux sont faibles. Non, mais... Je le répète: Honte sur vous!

Stéphane L. Paré

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Retirez les sanctions

Je suis contre le fait d'avoir l'obligation de remplir ce formulaire. Il ne doit pas y avoir de sanction si un citoyen ne veut pas le remplir.

Pierre Pelletier

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Reculez

Le gouvernement doit faire marche arrière sur sa position. Son décret, contre le formulaire long au recensement est un choix éminemment idéologique, que je ne partage pas. Je pense plutôt comme la majorité des opposants, qu'il est nécessaire que nous l'ayons comme outil, aux fins des statistiques canadiennes.

Daniel  Valiquette

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Restons libres

Je suis totalement pour la liberté d'un citoyen de remplir ou non un formulaire de recensement court ou long... Je devrais avoir le droit de décider si je veux annoncer que j'ai deux toilettes chez moi et les fonctions de ces dernières.

Robert Dupuis, Sherbrooke

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Aucune raison valable

Je suis pour le questionnaire long obligatoire. Je n'ai pas encore compris une once des explications conservatrices. Voici des raisons pour conserver le questionnaire long obligatoire:  Le cours de statistique 101 nous enseigne qu'un échantillon, pour être statistiquement significatif, doit réduire le nombre de non-réponse pour ne pas introduire un biais; il n'y a pas de questions suffisamment indiscrètes dans ce questionnaire pour en enlever une seule; par exemple, le nombre de chambres à coucher dans une maison est une question simple, légitime, utile et inoffensive;  peu de citoyens au Canada se sont plaints, et pas sur l'ensemble du questionnaire;  l'utilité d'ensemble du questionnaire est grande et indéniable pour des fins de planification sociale, économique et environnementale;  la peine imposée au citoyen, s'il ne répond pas au questionnaire long obligatoire, pourrait être modifiée en n'imposant pas la prison, mais plutôt  en donnant des amendes fortes ou, pourquoi pas, en offrant des récompenses.

François Major

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Ce doit demeuré obligatoire

Selon moi, il ne s'agit pas là d'un choix, mais d'une obligation comme citoyen, de remplir ce formulaire long afin que les statistiques soient adéquates. Si cela devient sur une base volontaire, beaucoup de gens ne le rempliront pas.

Jean Lacasse, Chelsea

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Des droits et des obligations

Tout citoyen à des droits, mais les droits s'accompagnent d'obligations. L'obligation de répondre au questionnaire long en est une bien peu exigeante, quelques minutes seulement. Et aux 5 ans seulement!

Je ne suis pas sûr de la pertinence de toutes les questions qui nous posées, il me semble qu'on pourrait y aborder des sujets plus pertinents, mais je ne suis pas un expert en la matière et je donne donc le bénéfice du doute à nos fonctionnaires et statisticiens.

Daniel Osenda

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Un passé lourd

Tony Clement était président du parti conservateur en 1990 et éminent conseiller du premier ministre de l'Ontario, Mike Harris. Était-ce Tony Clément qui était derrière la tentative de fermeture de l'unique hôpital francophone universitaire en Ontario, l'hôpital Montfort? Je pense bien que oui. C'est encore lui qui s'acharne à vouloir éliminer un important outil de défense des communautés minoritaires au Canada, le long questionnaire du recensement. Ce n'est pas une coïncidence.

Carol Boily

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Le long recensement est primordial!

Je ne suis pas professeur en sciences politiques. Cependant, dans mon analyse, le vrai problème, énorme, d'abolir le recensement obligatoire, c'est la protection des minorités, francophones ou autres, quelles qu'elles soient. Seule, une majorité a avantage à ne pas connaître les vrais chiffres sur la nature de la population, les programmes, les lois et les règlements de soutien aux minorités, dépendant de ses relevés officiels pour chiffrer l'aide et les problèmes relatifs à celles-ci.

Simon Boisjoly, ing. jr

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Par expérience

Si vous avez déjà eu à remplir le formulaire long, vous êtes sans aucune hésitation contre le formulaire long.

Martin Cloutier

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Pour, évidemment!

Il est évident que les données statistiques orientent les politiques nationales, provinciales, locales. Qui ose croire que les conservateurs changent la formule simplement pour répondre à de très rares plaintes reçues? Si c'est le cas, dépêchons-nous de nous plaindre de leurs politiques, de leurs choix, de leur mutisme, de leur contrôle de l'information, et j'en passe. Ce choix, fait en catimini, et à la période stratégique du congé parlementaire estival, ne peut que répondre à une vision de la gestion du pays,  vision conservatrice. Tout le monde scientifique, de défense de droits, de représentation communautaire, de décisions civiles. Tous abondent dans le même sens.    C'est nécessaire. Agréable, le questionnaire? Ben allons donc. Comme bien d'autres choses de l'appareil gouvernemental. Mais nécessaire pour avoir un portrait précis de notre population, et ce, tant au niveau macroscopique qu'au niveau des petites communautés.   Cela oriente les politiques sociales. Mais il est vrai que les groupes de pression et de défenses de droits y trouvent des arguments et du contenu en matière d'équité sociale.   On trouve des réponses contredisant des orientations gouvernementales, et encore plus quand ces orientations répondent d'abord à des impératifs politiques plutôt qu'à des besoins de la population.Est-ce que le sondage est intrusif? Oui. Est-il utilisé contre un individu? Non. Si ces renseignements pouvaient par la suite être mis dans le dossier d'un citoyen et utilisés contre lui, je militerais pour l'abolition du questionnaire. Actuellement, c'est plutôt le contraire qui se passe. Ce sont les citoyens qui peuvent utiliser ces données pour faire valoir l'inefficacité de certaines politiques, leurs incongruités, ou encore l'iniquité que cela amène pour certains groupes de citoyens. Comment réduire au silence le peuple? En le tenant dans l'ignorance.   Il y a eu l'ex-Allemagne de l'Est pour contrôler l'information. Il y a maintenant le gouvernement canadien pour la faire disparaître. Une aberration, un aveuglement, un entêtement inacceptable... Je ne trouve pas les mots pour dire ma rage face à une telle décision. Question:  si le gouvernement a réagi à quelques plaintes de citoyens, va-t-il reculer devant le tollé actuel, devant les plaintes reçues maintenant? Je me doute de la réponse. Et, à voir ce gouvernement aller, ne vous inquiétez pas, il saura inviter ses militants à occuper les lignes ouvertes, les tribunes publiques et à faire des plaintes aux députés pour démontrer l'inconfort de tant de citoyens devant ce formulaire obligatoire. En terminant, pouvons-nous tous nous entendre que personne ne sera jeté en prison pour ne pas répondre.  Il faut des mesures incitatives et coercitives, si des gens s'obstinent à ne pas le remplir ( et cette fois, avec sa campagne, le PC en trouvera plusieurs pour éviter de perdre la face). Non, mais, faut-il être borné?

André St-Onge

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C'est si évident

Je crois que la question ne devrait même pas se poser. Pourquoi dépenser autant d'argent pour des résultats qui ne seraient pas valables! Ou ce gouvernement veut-il nous conduire!

Pierre Bonin

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Des droits et des obligations

Je suis pour le formulaire long.   J'ai déjà rempli ce formulaire long et cela ne m'a pas rebuté bien au contraire, j'ai trouvé cela intéressant. Comme citoyen, nous avons des droits, mais également des obligations vis-à-vis nos concitoyens. J'estime que ce n'est pas un gros effort à demander. Il faut comprendre que, bien que difficilement identifiables, les avantages individuels et collectifs, associés au formulaire long, sont certainement supérieurs aux inconvénients. Si les sondés en étaient informés, ils seraient probablement plus enclins à remplir le formulaire long. Plutôt que de menacer les gens de prison s'ils ne remplissent pas le formulaire long, on pourrait leur offrir un petit « dédommagement » pour leur effort. Par exemple, une pièce spéciale de 10 $ ou de 20 $ de la monnaie royale canadienne.

Philip Desjardins, Québec

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Maintenons l'obligation

Je suis d'avis que le gouvernement devrait revenir sur sa décision et maintenir l'obligation de remplir le formulaire long.

Lucienne Jetté, Montréal

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Sanctions qui briment ma liberté de refus

Ce que je n'accepte dans le formulaire sur le recensement, c'est l'obligation de répondre aux questions sous peine de sanctions sévères (peine de prison et amendes sévères), ça, c'est bien un bris de ma liberté de faire un libre choix. Le Canada est un pays libre, notre liberté de refus ne doit pas être brimé par des fonctionnaires-statisticiens, le gouvernement agit de la bonne façon en remettant en question le questionnaire, création des pontifes de la statistique qui eux croient avoir tous les droits. Bravo! M. Harper de vous tenir debout. Tout formulaire qui exerce une contrainte de peine de prison et d'amendes, risque de ramasser de fausses données et de biaiser le résultat escompté par les gens de statistiques Canada. Nos génies de statistiques Canada n'ont qu'à faire le compte des cartes d'assurances santé émises par toutes les provinces pour connaître le nombre de citoyens canadiens. La prison et l'amende nous laissons ça aux pays totalitaires. Combien nous coûtent le maintien de ce questionnaire long?

Bernard Lavallée,  Berthierville

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Un prétexte loufoque et sans fondement

Il est essentiel de garder obligatoire le questionnaire long pour ainsi bien comprendre la société canadienne et ses tendances. J'utilise les données de Statistiques Canada régulièrement dans le cadre de mon travail (la recherche commerciale) et sans ces données précises, il s'avère difficile pour nous de bien analyser nos données de recherche. La raison (respect de la vie privée) que le gouvernement évoque pour raccourcir le questionnaire est complètement loufoque et sans fondement. Est-ce que des gens se sont réellement plaints de ce questionnaire? Bref, je ne comprends pas la raison de cette décision que semble désapprouver la majorité de la population.

Sandrine Lemay,  Associée, vice-présidente, IPSOS ASI

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Doctorant à l'Université de Sherbrooke, je suis tout à fait en désaccord avec le gouvernement Harper, concernant sa décision d'abolir le formulaire long. Certes, il faut miser davantage sur la responsabilité collective plutôt que sur des mesures coercitives comme la prison pour amener les 20 % de Canadiens à le compléter. Par cette décision, ce gouvernement démontre encore une fois qu'il « gère » de manière essentiellement idéologique. Point.

Michel Boisclair

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Un plus pour la société d'aujourd'hui et de demain

J'avais rempli le questionnaire long en 2006, et même un autre avant, avec ma mère agricultrice; je me souviens de la fierté de comptabiliser les heures de travail qui, autrement, ne paraissent nulle part, notamment le bénévolat que mon mari fait auprès de sa mère. Un plus pour la société d'aujourd'hui et pour le patrimoine de demain... J'aimerais bien que ce gouvernement puisse faire preuve de modestie et de logique, mais j'en désespère. Jamais n'avons-nous eu à la tête de notre pays gens plus incultes, surtout scientifiquement? Ce n'est donc pas surprenant qu'ils prennent des décisions aussi bêtes, en été, après s'être consultés eux-mêmes, pas trop longtemps... Ils sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils se refusent à eux-mêmes toute réflexion. Nous ne sommes pas si loin de la république de bananes, dans un siècle où le savoir comptera plus que jamais. Nous serons bientôt la risée du monde entier.

Yvonne Dolbec, Repentigny

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Il existe d'autres moyens

Je lis avec stupéfaction les idées et opinions véhiculées au sujet des changements apportés au recensement. Les termes ou expressions « respect de la vie privée », « confidentialité » ou « sécurité » ne s'appliquent pas à l'information. Corolaire: L'information demandée dans le formulaire long est entièrement accessible par d'autres voies, de manière moins coûteuse, et avec une précision accrue. Les statisticiens travaillent sur la somme des informations reçues, pas sur les moyens d'y parvenir. Et je n'ai aucun doute qu'on pourra leur fournir des informations de bien meilleure qualité autrement.

Philippe Allard, Laval

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Intrusion

Je suis contre le long formulaire de recensement. Je ne veux pas remplir ce questionnaire, que je considère comme une intrusion dans ma vie privée. Ayant rempli cette longue forme de recensement deux fois déjà dans les années passées, je suis tout à fait contre cette forme de recensement. Bravo au gouvernement conservateur, qui a le courage de faire quelque chose pour améliorer cette situation.

Colette Lapointe

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Le devoir du citoyen

Remplir un formulaire de recensement est obligatoire et fait partie des devoirs du citoyen, au même titre qu'aller voter ou sauver une fillette dans la rue. Je suis pour la conservation du formulaire long, puisqu'il est plus précis et permet un résultat plus précis. Faire partie d'une société implique des tâches, il faut savoir les respecter.

Krystine Elsliger, Québec

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Des réponses essentielles

À moins que les conservateurs n'aient accès à des informations personnelles et d'une précision insoupçonnées, il est clair que statistiquement, donc mathématiquement,  un échantillonnage représentatif est le seul moyen d'être en mesure de tirer une conclusion scientifique à ce type de sondage. Pour ce faire, seule une réponse obligatoire de l'échantillon choisi permet cette démarche. Il doit pourtant y avoir quelques personnes informées de cela au sein du caucus conservateur? À moins que non...

Gilles-André Bouchard

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Une intrusion dans la vie privée

Le gouvernement conservateur ne doit pas reculer dans ce dossier et il doit continuer de tenir tête aux groupes de pression. Le gouvernement Harper gouverne pour la majorité silencieuse et sa décision d'abolir le questionnaire obligatoire du recensement va dans ce sens. Le caractère obligatoire du questionnaire long n'a pas sa raison d'être. C'est une intrusion pure et simple dans la vie privée des Canadiens. Ceux-ci devraient avoir le libre-choix dans ce dossier et c'est pour cela que le gouvernement Harper a décidé que le questionnaire long va être volontaire à partir de 2011. Le gouvernement fédéral respecte la liberté de choix de tous les Canadiens et c'est pour cela que j'approuve la décision du gouvernement conservateur.

Simon Leduc, Laval

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Une décision d'amateur

Je suis évidemment contre cette décision du gouvernement en place. Encore une fois, un gouvernement, qui n'est que de passage au pouvoir (comme bien d'autres), et qui prend une décision dans un domaine dans lequel il ne semble rien comprendre aux conséquences !

Claude Ouimet, statisticien

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Des données importantes pour la gouverne

Je ne suis pas d'accord avec la modification. Les données recueillies par un recensement sont importantes pour la gouverne d'un pays. Cela permet d'établir les diverses politiques et les programmes qui aident à améliorer la qualité de vie au pays. Je ne considère pas que ce soit une intrusion dans la vie privée. Ce que je crois, c'est que, par cette modification, le gouvernement Harper s'apprête encore à modifier l'ensemble du soutien social au citoyen. L'impact fera en sorte que nous ne pourrons plus réagir rapidement pour s'ajuster à l'évolution de l'économie. Aujourd'hui plus l'on possède d'informations, mieux on peut gérer.

Roger Ménard, agronome

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La carotte au lieu du bâton

J'ai déjà rempli le questionnaire du recensement de 2006. L'époque j'avais failli me mettre hors la loi, car je refusais ce que je percevais comme une grossière manoeuvre d'intimidation. Je ne parle pas des questions du formulaire, mais des conséquences légales du refus de le remplir. Finalement, j'ai cédé la crainte (n'est-ce pas le but des conséquences dont on nous menace?), et je me suis plié à mon obligation de citoyen. En définitive, c'est l'approche qui dérange, pas le contenu du  questionnaire (je ne m'en rappelle absolument pas). Beaucoup d'intervenants professionnels craignent la perte de fiabilité d'un précieux outil de collecte des donnes. La lecture de ces arguments m'a convaincu de sa grande utilité. Je suis donc contre son abandon ou la dilution de la fiabilité que l'approche du gouvernement Harper entrainerait, mais je demeure opposé au maintien de l'approche coercitive actuelle. Statistique Canada aurait bien plus de succès dans la récolte des données si elle offrait d'envoyer un chèque de 25 $ à chaque répondant. Plus personne ne s'offusquerait des questions, et je n'ai aucun doute que le nombre de répondants serait aussi élevé!

André Purenne, Laval

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But électoraliste, bas procédé !

Tout en trouvant fastidieux de répondre au questionnaire long des recensements, je trouve importante sa teneur pour une analyse juste et approfondie, par des spécialistes des statistiques, de la société canadienne. J'y réponds donc toujours avec précision et je ne le trouve nullement intrusif, du moins, pas plus que bien des questionnaires d'employeurs qui veulent en savoir un peu plus -de façon détournée, mais l'objectif est évident- sur la vie privée, ou encore sur les formulaires de demandes de crédit. À l'ère de Facebook et de Twitter, à une époque où les préjugés et le sexisme battent en brèche, les questionnaires des recensements deviennent un outil essentiel de compréhension des comportements, de la composition et de l'évolution des sociétés. Un outil aussi pour les législateurs et les élus soucieux de connaître les populations qu'ils se doivent de servir (et non de se servir des populations à leurs seules fins électoralistes). Le gouvernement Harper a fait fi du bien-fondé d'un tel questionnaire dans un seul but électoraliste. N'importe quoi, pour aller décrocher et s'assurer de votes et se garder à la barre d'un gouvernement qu'il n'espère même plus majoritaire ! Le procédé est bas. À la hauteur du questionnaire qu'on veut raccourcir pour le mettre au niveau de ce gouvernement court sur pattes.

Andrée Rainville, Montréal

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Une décision qui favorise l'ignorance et l'obscurantisme

La récente décision du ministre de l'Industrie du gouvernement Harper, monsieur Tony Clement, de rendre le questionnaire long du recensement canadien « volontaire » alors qu'il était obligatoire est très mal avisée et ses conséquences risquent d'être désastreuses pour un très grand nombre d'institutions et d'organismes, tant publics que privés, dont les décisions et les stratégies en matière de planification, de développement et de recherche reposent sur une connaissance approfondie du profil démographique et socioéconomique des ménages canadiens. Une telle décision est aussi, et peut-être avant tout, une attaque à la démocratie dans la mesure où elle fait la promotion de l'ignorance des faits. Mais de quoi s'agit-il? Tous les cinq ans, Statistique Canada recense la population canadienne de façon extrêmement professionnelle. Deux questionnaires sont utilisés : le questionnaire court est envoyé à 100 % des ménages et vise à recueillir, à partir de 8 questions, des renseignements de base tels l'âge, le sexe, l'état matrimonial et la langue maternelle. Le questionnaire long (ou complet) du recensement est envoyé à 20 % des ménages et, à l'aide de 53 questions, sert à mieux connaître leurs caractéristiques sur le plan de la scolarité, de l'origine ethnique, de la langue parlée à la maison, de la mobilité, du revenu, de l'emploi et des caractéristiques de leur logement. Le questionnaire long était obligatoire, et ce jusqu'au samedi 26 juin (date de la parution des nouvelles dispositions dans la Gazette du Canada). L'échantillon de ce 20 % des ménages était construit de façon à assurer la représentativité de l'ensemble des catégories sociales et des provinces et territoires du Canada. Le fait de rendre ce questionnaire long « volontaire » le rend tout simplement non représentatif, non fiable et donc peu utile, certaines catégories de personnes étant naturellement moins portées à répondre que d'autres. Par exemple, on sous-estime déjà le nombre de personnes sans abri avec le recensement actuel. On va maintenant sous-estimer la pauvreté, l'analphabétisme, les minorités ethniques, ignorer la langue parlée à la maison, etc.  Abolir l'obligation de répondre au questionnaire long revient pratiquement à invalider le recensement canadien ‑ qui figurait jusqu'ici parmi les meilleures sources de données publiques au monde ‑ puisque la grande majorité des informations utiles proviennent de ce questionnaire long. À quoi nous servira-t-il de connaître le nombre de personnes âgées, d'enfants ou de familles monoparentales si on ne connaît pas le pourcentage local exact de ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté, sont chômeurs, sont mal logés ou sont analphabètes? Comment pourrons-nous savoir où vivent les immigrants s'ils ne sont pas recensés? Comment pourrons-nous planifier les programmes de retraite, de soins de santé, de logement et d'emploi, déterminer les besoins en matière d'hôpitaux, de routes, d'écoles, de garderies, d'entreprises et de transport public? Ce sont toutes les prévisions démographiques, en transport et en infrastructures qui sont affectées par cette décision. Il faudra que ces données soient acquises autrement (à un coût probablement plus élevé) sans équivaloir à la qualité des données du recensement de Statistique Canada. Le fait que le questionnaire soit obligatoire est essentiel pour assurer une juste représentativité des différents groupes de la population canadienne, comme l'a fort bien souligné Ivan Fellegi, ancien statisticien en chef de Statistique Canada, en réaction à cette décision (La Presse canadienne, 30 juin 2010, 19 h 59). En levant cette obligation, il devient ainsi impossible d'établir de façon fiable les tendances relatives aux divers phénomènes démographiques et socioéconomiques affectant les Canadiens puisque la qualité des données détaillées variera selon le groupe social, la région et l'année de recensement.

Le principal argument du gouvernement est « qu'il ne croit pas qu'il est approprié de demander des informations détaillées au sujet de ses citoyens ». Cet argument de confidentialité ne tient pas la route comme l'explique fort bien notre collègue de l'INRS-UCS, Richard Shearmur (Idées, Le Devoir, 5 juillet 2010) : le questionnaire long obligatoire menace moins la vie privée que l'utilisation d'un téléphone cellulaire ou d'une carte de crédit. De plus, les informations récoltées par Statistique Canada bénéficient de la plus haute protection et il est pratiquement impossible de les associer aux personnes. En somme, cette décision du ministre Tony Clement nous mène tout droit vers l'ignorance (que paradoxalement ce même gouvernement prétend combattre ailleurs dans le monde) et aura des conséquences qui vont directement à l'encontre de l'intérêt public et de la démocratie. Le prochain recensement étant prévu pour juin 2011, il n'est peut-être pas trop tard pour convaincre le gouvernement de faire preuve de bon sens et de revenir sur ses positions.

Mario Carrier, Carole Després, François Des Rosiers, Andrée Fortin, Florent Joerin, Jean Mercier, Marius Thériault, Marie-Hélène Vandersmissen, Paul Villeneuve, Chercheurs au Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) de l'Université Laval.

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Soyons responsables

« Le formulaire long sera toujours envoyé et dans un nombre accru de ménages canadiens, mais plus personne ne sera contraint de le remplir. »

On  n'a qu'à remplir le formulaire qu'ils vont nous envoyer. Qu'on s'y oblige.

Louis Lahaye-Roy

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Retirons certaines questions

Les informations recueillies par ce questionnaire long sont utiles au gouvernement, notamment pour la prestation de services aux minorités et ainsi pour renforcer leur protection. Statistique Canada a une excellente réputation sur le plan scientifique et aussi sur le plan de la protection de la vie privée. Statistique Canada ne fait pratiquement jamais l'objet de plaintes de la part de citoyens malgré les millions de dossiers qui sont entre ses mains. La position du gouvernement fédéral est donc tout simplement indéfendable. Cela dit, je me permets un commentaire sur le questionnaire long : les questions sur le nombre de pièces de ma maison ou sur le besoin ou non de la rénover ne me dérangent pas, pourtant c'est là toute l'argumentation du gouvernement contre le questionnaire long. Les questions sur le nom et l'adresse de l'employeur me dérangent beaucoup plus et si j'avais à répondre à ce questionnaire, je fournirais des réponses informatives, mais vagues à ces questions. Par exemple, si j'étais médecin, je mettrais le mot "hôpital" comme réponse aux deux questions, si j'étais mécanicien je mettrais "garage" et ainsi de suite. Je répondrais précisément à toutes les autres questions.

Paul Deguire

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Une erreur et un recul

Je crois que le gouvernement canadien fait une grave erreur. La qualité des données statistiques du Canada est considérée comme très grande, en raison de sa méthode. Un échantillon de volontaires n'a aucune valeur statistique face à un échantillon aléatoire (personnes sélectionnées au hasard et contraintes à répondre pour que l'échantillon reste aléatoire). Par ailleurs, en changeant de méthode de saisie de données, le Canada perd toutes comparaisons avec les données antérieures, aucune tendance ne pourra être extraite. Le Canada repart à l'an zéro en matière de statistiques. C'est un recul, un recul ignorant et pour de fausses raisons. De la politique quoi! Encore une nouvelle source de gêne pour les Canadiens.

Gaëtan L. Lessard

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Farfelu et idéologique

Oui les conservateurs réformistes devraient abandonner cette idée d'abolir le formulaire long pour le prochain recensement. C'est farfelu et idéologique comme beaucoup de leurs politiques. Lorsque Daniel Lamarre a rencontré le premier ministre de la Chine en 2009 et a délicatement abordé le sujet des droits de la personne et de la démocratie, il a avoué des lacunes, mais lui a dit qu'eux ils mettaient les meilleurs au pouvoir. Est-ce le cas chez vous? L'article ne disait pas ce que M. Lamarre a répondu!   Je dirai, malheureusement non.

Jocelyne Couturier

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Vingt minutes

Je viens de remplir la version électronique de La Presse. Pour ceux qui disent que c'est long, ça m'a pris moins de 20 minutes.   Je n'ai trouvé aucune question qui s'ingérait dans ma vie privée. Il faut vraiment être un peu paranoïaque pour penser le contraire.

Daniel Houx

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Ils ont raison

Je n'aime pas les conservateurs. Pas du tout! Mais, je suis d'accord pour le formulaire court.   C'est quoi, cette obsession de remplir un maximum de paperasse et de dévoiler un maximum  d'informations personnelles?   Et d'y obliger les gens? Je ne suis pas d'accord avec ça.

M. Némeh

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Des preuves

Notre cher gouvernement s'insurge contre l'obligation qu'ont les Canadiens à remplir le long questionnaire du recensement, sans quoi ils pourraient être emprisonnés. Est-ce déjà arrivé? Combien ont été menacés? Peut-on nous montrer une copie de cette lettre soi-disant menaçante? N'est-il pas lui même responsable de tous ces emprisonnements contre d'honnêtes manifestants lors du G7, de l'abus et de la violence commise envers eux?

Marie Gabrielle

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On doit se battre

Le gouvernement ne doit rien changer au questionnaire qu'il soit long ou court. Cela fausserait toutes les données pour ceux qui ont à utiliser lesdites statistiques à des fins diverses. Il y a des limites à nous prendre pour des enfants, cessons de chialer sur la longueur dudit questionnaire, une fois par cinq ans, prendre du temps pour remplir un questionnaire, ce n'est pas la fin du monde. Et je pense que le premier ministre cache ses vraies intentions et lui seul sait où il veut en venir, plus de contrôle peut-être... mais d'une autre façon et sournoise en plus!  On doit se battre pour qu'aucun changement ne soit fait !

Fernande Trottier, Victoriaville

Une décision idéologique!

Depuis quelques semaines, divers groupes se sont indignés contre l'abolition du long formulaire et ont interpellé le ministre de l'Industrie Tony Clement sur les conséquences de cette décision dans toutes les sphères de l'activité humaine. Le consensus pour le maintien du formulaire détaillé est tout à fait justifié, car les sociétés du XXIe siècle ne peuvent avancer sans connaître toutes les transformations profondes d'une société aussi complexe que la nôtre. Sans les informations du recensement, c'est la mémoire des individus et des communautés qui se perdent; c'est refuser de «voir», le plus objectivement possible, la société dans ses multiples réalités. Depuis 1871, date du premier recensement, le Canada s'est imposé un devoir de mémoire, non seulement pour des raisons géoadministratives, mais aussi pour permettre à ces citoyens de mieux se connaître en tant que communauté. Plusieurs intervenants comme les statisticiens, les chercheurs, les économistes, les professionnels et divers groupes de protection des droits des minorités ont énuméré les conséquences d'une telle décision. Globalement, le recensement permet aux chercheurs, aux étudiants (tant au collégial qu'à l'université), aux gestionnaires, aux administrateurs, aux groupes de pression, etc. de réfléchir, d'analyser et de mieux comprendre le passé lointain et récent d'une société, son présent, avec ses multiples transformations, et son avenir à court, à moyen et à long terme. Cela justifie l'existence du  «questionnaire long», en précisant qu'il existe une loi sur la confidentialité des informations qui encadre et définit les modalités de diffusion des données, tout en protégeant prioritairement le citoyen.

L'abolition du questionnaire long aura pour effet de créer une coupure dans les données longitudinales et un «blanc de mémoire» volontaire et inacceptable. Pensons seulement aux évènements et aux bouleversements vécus collectivement dans notre société depuis les cinq dernières années : pouvons-nous nous permettre d'ignorer volontairement les conséquences économiques et sociales sur les différents segments de la société?  Par exemple, quels sont les impacts des bouleversements économiques des cinq dernières années sur l'emploi? Assistons-nous à des changements structurels? Quels sont les impacts de ces transformations sur les ménages? Quelles sont les caractéristiques et les transformations de notre architecture sociale depuis le dernier recensement ? Voilà quelques exemples de questions auxquelles le recensement permet de répondre. Faut-il prendre une masse pour tuer une mouche? Des ajustements peuvent s'imposer mais pas au point d'en arriver à une telle solution. Par exemple, justifier l'abolition de formulaire détaillé pour des préoccupations de citoyens pour la vie privée est légitime, mais repose sur des craintes injustifiées. Son abandon serait une démonstration, hors de tout doute, que c'est une décision basée sur des considérations souvent nébuleuses.

Claude Marois, professeur titulaire, Département de Géographie, Université de Montréal

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Enfin, un gouvernement qui se tient debout

Malgré le fait que j'ai travaillé toute ma vie dans le milieu financier, j'ai toujours considéré comme une intrusion dans la vie privée des gens le questionnaire du recensement sur le formulaire long. Je n'ai jamais accordé d'importance à quelques recensements que ce soit. Je pense que le gouvernement connaît suffisamment la vie des gens avec les informations transmises sur leurs formulaires d'impôts et avec les demandes de passeport, sans devoir en rajouter à tous les recensements. Je dois vous avouer qu'à mon âge, j'en ai rempli plusieurs formulaires de recensement, de même qu'il m'est arrivé d'en jeter à la poubelle et j'ai toujours fait exprès pour en profiter pour déclarer des inepties, comme le fait d'avoir eu 15 enfants et non trois, d'avoir plus de 35 pièces habitables dans ma maison au lieu de 10, maison chauffée au charbon, au lieu de l'électricité et d'être d'origine arabe ou pakistanaise,  pratiquant la religion musulmane, au lieu de dire que j'étais Québécois pure laine et non pratiquant. Lorsque l'on veut m'obliger à remplir un questionnaire, sous peine de poursuite judiciaire, si je ne le remplis pas, et bien, attendez-vous à ce que je me moque de vous dans mes réponses.   Je connais de très nombreuses personnes qui font exactement comme moi et c'est pourquoi je considère que tout recensement est de la pure "bullshit". Bon débarras à tous les recensements et à toute forme d'intrusion dans la vie privée des gens honnêtes! Que les gouvernements se concentrent à épingler les fraudeurs d'impôts, les travailleurs au noir, les membres de gangs de rue et les criminels de tous genres. Laissez en paix les honnêtes citoyens. Bravo au gouvernement Harper qui est bien le seul à se tenir debout actuellement.

Pierre Duquette, Preissac, Abitibi

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L'abus est ailleurs

Je viens de remplir ce fameux questionnaire dit intrusif. Je n'y vois rien qui puisse m'offusquer;  il n'y a rien dans ce questionnaire qui touche ma vie privée comme telle, bien franchement.   Les douaniers sont beaucoup plus intrusifs et, oui, ils sont arrogants au possible. J'en ai fait l'expérience, sans que je n'aie eu à déclarer d'achats "abusifs" et c'est plutôt humiliant!   C'est à se demander si ces douaniers sont entraînés au voyeurisme.

Hélène C. Robert

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Essentiel

Pour respecter les exigences de la science, il est important de conserver l'obligation de répondre aux questions du recensement. Cet outil de connaissance et de développement est infiniment moins contraignant que ce qui existe dans d'autres pays, particulièrement les pays européens. J'ai rempli le questionnaire long et je ne vois vraiment pas de menace à la vie privée. Et à ceux qui en douteraient, explorez Facebook...

Claude Girard

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Oui

Je suis 100 % d'accord avec le gouvernement conservateur.

Raynald Séguin

Paranoïa

Je viens de remplir le questionnaire long de 2006 et je peux vous dire qu'il n'y rien  qui pourrait m'offenser ou m'irriter dans ce questionnaire. Je pense qu'il y a quelqu'un chez les Conservateurs qui souffre de paranoïa aigue et qui tente de se soulager à même des décisions plus que douteuses de son Gouvernement.

Carol Vermette

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La référence par excellence

Je considère essentiel que les gouvernements puissent avoir accès à des données fiables et comparables dans le temps, sur l'évolution des caractéristiques de la population dans les domaines de l'éducation, de la santé, du logement, de la mobilité géographique de la langue et du transport. Les données du recensement constituent la référence qui permet d'évaluer la validité d'autres sources de données.

Daniel Maisonneuve, démographe