Le mouvement de droite Réseau Liberté Québec a vu le jour mercredi. Sans être un parti politique, le RLQ a été formé pour répondre à un «besoin de regrouper la droite ou les réformistes au Québec pour faire entendre une voix qui amènerait des réformes au modèle québécois». Croyez-vous qu'il y a de la place pour un tel mouvement dans l'échiquier politique québécois? Serait-il souhaitable qu'il se mue éventuellement en parti politique?

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VOS COMMENTAIRES

Le Tea Party du Québec

On est dans un pays libre et tout un chacun peut exprimer leurs opinions. Mais j'ai beaucoup de difficulté à accepter qu'on utilise le mot liberté à tort et à travers. De l'un, ou il s'agit d'un manque de vocabulaire ou encore une tentative d'amalgame avec le mouvement populiste qui avait Jeff Fillion comme tête d'affiche. N'importe quoi pour être accrocheur: Une vraie idée d'agence de relations publiques.  Ils disent sur toutes les tribunes que la droite est sous-représentée au Québec? C'est bizarre, parce que vous n'avez qu'à lire l'Institut Économique de Montréal et le groupe Cyrano, présents chaque semaine dans tous les médias majeurs, et vous aurez une bonne idée du discours « minoritaire » de la droite. Sans oubliez le PLQ, l'ADQ et même parfois la direction du PQ lorsqu'elle rappelle « les membres » à l'ordre. Comme vous pouvez le constater, avec ce petit échantillon, la droite économique est surreprésentée.  Malheureusement pour eux, leur discours et leurs modèles sont de plus en plus critiqués et j'imagine que c'est ce qui frustre nos Tea Party du RLQ.  L'histoire a démontré qu'à chaque crise, le pouvoir réussit toujours à canaliser les frustrations des masses contre des boucs-émissaires qui font obstacles aux forces réactionnaires. L'essor des mouvements très conservateurs représente une tentative de maintenir le statu quo en réaction au changement substantiel des normes sociales et éthiques.  Pour eux, il s'agit de se protéger, à tout prix, du changement en favorisant une forme de repli identitaire. Ces mouvements se montrent fort réticents à toute forme de partage des richesses, de politique d'inclusion au travail (femmes, personnes handicapées, etc.) ou de politique écologique vigoureuse. Leur analyse s'appuie sur « le gros bon sens » qui s'apparente au « sens commun » constitué par des clichés ou des stéréotypes des plus grotesques.  La tendance actuelle de croissance du mouvement Tea Party apporte une certaine appréhension. Il devient impératif de se montrer vigilant pour éviter que certains progrès, obtenus dans le passé et que nous croyons définitivement acquis, deviennent de simples souvenirs. Car tout ce que ce RLQ propose c'est du réchauffé, qui a déjà été longuement débattu au cours du dernier siècle. On relance un débat avec des idées nouvelles, pas en répétant des arguments déjà rejetés ou qui ont mené à des impasses sociales et économiques. La société québécoise a beaucoup évolué et elle cherche un projet rassembleur pour la faire avancer. Le Réseau Liberté Québec constitue plutôt un obstacle à ce projet.  Présentement, il y a suffisamment de véhicules médiatiques pour la droite, ce qui manque c'est le courage de la population à cesser de se faire berner par ces discours de riche qui essaient de nous faire croire que plus on leur laisse de pouvoir et de marge de manoeuvre, mieux on s'en portera...

Jason Keays

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Les victimes

Ce mouvement qui se réclame lui-même de l'étiquette de "droite" se renouvelle une fois de plus en invoquant les mêmes arguments qui justifiaient l'existence de tous les groupuscules dits de droite qui l'ont précédé. Une fois de plus, ils se posent en victimes. Victimes d'une industrie médiatique biaisée en faveur du statut quo et à la solde de l'élite de gauche disent-ils. Ils réclament alors la place qui revient supposément de droit au discours de droite dans des débats politiques et de société. Ce que les leaders de ce mouvement, qui ne cesse de se renouveler sous une forme toujours similaire à sa précédente, ne semblent pas comprendre, c'est que pour élargir leur auditoire, il ne suffit pas de se poser comme victimes d'une élite, mais de réaliser qu'ils n'ont simplement pas réussi à convaincre la population de la pertinence de leurs idées. Le Tea Party américain utilise cette même rhétorique du complot gauchiste pour expliquer la supposée absence de leur discours dans les médias traditionnels. Chers gens dits de droite, si vous désirez être pris au sérieux, abandonnez ces ridicules tentatives de réclamer une plus grande attention médiatique cherchez plutôt à comprendre pourquoi vos idées n'ont su rejoindre les Québécois. Vote problème n'est pas le manque de tribunes (ouvrez n'importe quel journal; vos idées n'y sont pas sous-représentées), c'est simplement votre discours qui est à réexaminer.

Jean-William Laliberté

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Une option nécessaire

Je crois que le RLQ a tout à fait sa place. Bien que j'en ignore encore les détails, j'espère même voir ce mouvement se transformer en parti politique. Depuis quelque temps, au niveau de la politique provinciale, je me sens sans option. Aucune des options proposées ne me donne envie de voter pour elle. Il est temps qu'on parle des vraies choses, qu'on agisse en état responsable et mature, qu'on arrête de se mettre la tête dans le sable en se faisant croire que tout va bien. C'est rendu à un point tel que j'ai honte d'être Québécoise. Il faut que le Québec se réveille avant de devenir un état moribond, parce qu'il aura été déserté par tous ceux refusant de couler avec le navire. Et c'est pour ça que je crois que ça prend un parti de droite. Je suis lasse des partis supposément de gauche qui servent en fait leurs propres intérêts et ceux de leurs amis. Ces partis qui, au bout du compte, ne rencontrent jamais les objectifs sociaux qu'ils prônent. Je crois qu'un parti de droite responsable, tout en demeurant humain, est plus que nécessaire. De plus, pour avoir vu l'excellent documentaire « L'Illusion tranquille », je respecte l'opinion politique de Joanne Marcotte, une des fondatrices du RLQ. Maintenant, il reste à voir les détails de ce qu'ils ont à dire. Mais je suis ravie de leur arrivée sur l'échiquier politique québécois.

Mélanie Camirand

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Qu'ils présentent un programme

On nous annonce un mouvement de droite au Québec. Ça semble intéressant. Voyons: « Réseau Liberté-Québec ». Ça veut dire quoi? Pour moi, ça veut tout dire et ne rien dire en même temps. Allons voir leur site sur internet ! Encore rien que des grandes phrases bourrées de clichés idéologiques sans orientation précise. On y affirme vouloir « changer les choses », s'adresser aux « citoyens déçus ». Bien oui ! Du vent, quoi. De belles paroles sans consistance aucune. Je m'abstiendrai donc de porter un jugement sur cette organisation (à but non lucratif ?) tant que son programme ne sera pas publié contenant des idées concrètes et bien définies sur son idéologie.

Paul Latreille, Laval

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Pour une approche pratico-pratique

Je crois que, dans une démocratie, il y a de la place pour un spectre très large d'acteurs et de pensées. Ce n'est pas cette question qui importe, mais plutôt celle qui évalue la santé politique du Québec actuelle, comme celle des autres démocraties. Aux États-Unis, on voit l'émergence du Tea Party qui utilise une rhétorique nationaliste, simpliste et bourrée de demi-vérités. Je crains l'émergence de la même rhétorique avec le RLQ. En guise d'exemple, on affirme que « l'événement intéressera tous les Québécois qui se situent à droite sur l'échiquier politique. N'ayons pas peur des mots: cette première au Québec est une occasion de regrouper et de réseauter les forces réformatrices du Québec. Éric Duhaime ajoute même ; "Depuis la Révolution tranquille, on a l'impression que la gauche a le monopole du nationalisme, alors que c'est une aberration dans l'histoire du Québec. Historiquement, les vrais nationalistes, c'étaient les gens plus à droite."   C'est cette tendance maladive que nous avons de plus en plus à forcer les étiquettes sur un mouvement, une pensée et même une présence. Nous approchons un mur à grande vitesse et les dégâts nous frapperont de plein fouet; adapter notre économie à une ère "verte" avant de subir les énormes conséquences des changements climatiques, rénover notre fiscalité publique avant que notre État s'effondre comme plusieurs pays actuellement, réformer les liens entre les citoyens et les paliers gouvernementaux, avant que le cynisme effrite encore plus nos institutions publiques... voilà des défis énormes qui méritent une approche pratico-pratique et non un dogmatisme politique qu'impose la ligne droite-gauche. Cette ligne est en train de diviser notre société et, inévitablement, de tuer nos liens qui nous permirent de survivre distinctement depuis si longtemps.

Marc Jeannotte

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La droite s'éparpille à tout vent

La droite restructure ses moyens et s'apprête à se donner une nouvelle institution. Survivra-t-elle à la pagaille qui sévit au sein de ce spectre des allégeances politiques? Devant le désarroi des gens influencés par ce courant et le peu de perspectives pour l'avenir, tout étant lié aux gains immédiats, le Réseau Liberté Québec pourrait bien être aussi peu stable à long terme que l'ADQ même en s'excluant de la politique partisane pour se confiner à la propagation d'une idéologie épurée et dogmatique. Ce parti avait vu se crisper les unes contre les autres ses différentes tendances jusqu'à l'explosion qui n'a laissé que des débris dans le paysage politique québécois. Politiquement fragiles devant les oppositions populaires qui naissent d'une gestion néolibérale, les groupes de droites ont cependant de puissants partisans dont il ne faut pas sous-estimer les moyens. D'où l'urgence de consolider le poids politique de Québec solidaire et d'entourer Amir Khadir de tous les instruments possibles, y compris d'une aille parlementaire respectable, pour donner une plus grande portée à sa manière innovatrice de faire de la politique.

Guy Roy, Lévis

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Cette voix doit s'élever

Non seulement il y a de la place pour le R.L.Q., mais il est très important qu'il y en ait. Il faut que le gouvernement actuel (péquiste, libéral, adéquiste ou autre) reconnaisse les besoins de la droite québécoise. Cette voix devait s'élever, je crois que c'était inévitable avec la déconfiture de la vision de la politique vis-à-vis les électeurs. Je considère aussi très important que ce soit un regroupement d'individus plutôt qu'un parti politique. Ça permettra de se faire entendre, peu importe qui est au pouvoir. S'il y a assez de gens dans le réseau, il deviendra aussi "pesant" que n'importe quel autre groupe d'individus (Syndicats, Médias ou autre). C'est le principe même de la démocratie.

A. Payette

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Il est grand temps

Il est grand temps au Québec qu'on puisse discuter de notre modèle social sans toujours invoquer la sempiternelle question nationale. En général, les partis politiques sont de gauche, du centre ou de la droite. Les gens savent pour quelle idéologie ils votent. Le Parti québécois, jusqu'à tout récemment, regroupait les trois. Pas étonnant que le PQ soit ingouvernable.

Marc Trépanier

Manque de courage

Un nouveau groupe de pression! Ben voyons! Quand on n'a pas le courage de se former un parti politique afin de prendre le pouvoir, comment peut-on penser que ces membres puissent être sérieux!  Ils vont devenir un groupe de pression comme tous les autres et ils feront du lobbyisme afin d'infléchir le gouvernement à leur cause. Pourquoi alors ne pas vouloir prendre le pouvoir afin de les appliquer eux-mêmes ces options? Je crois qu'ils craignent ne jamais être élus, voilà pourquoi! En étant un groupe de pression, ils croient avoir plus de pouvoir...et ils n'ont pas tout à fait tort... Juste à voir comment se débat le lobby des gaz de schistes présentement: le gouvernement est à genoux devant eux, juste sous le prétexte de faire de la richesse...pour quelques-uns seulement, ça on le sait! Comme on peut le voir, l'exemple vient de haut.

Enfin, comment se fait-il que ce mouvement prenne naissance dans la Vieille Capitale, là où est la plus grosse fonction publique du Québec? Ils veulent plus de liberté et moins de gouvernement? Quoi, ils veulent se tirer dans le pied? Donc c'est n'importe quoi, et on comprend comment un Jeff Fillion a pu avoir autant d'influence. «Pauvre Québec», pour paraphraser la Vierge lors de son apparition à Soubirou... ou peut-être bien à Fatima?

Louis-Marie Blackburn

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Droite populiste et go-gauche

Y a-t-il de la place pour le RLQ? Bien sûr que non! Voyons! Y a-t-il de la place pour le Parti marxiste-léniniste? Même si je me situe moi-même à la gauche de l'échiquier politique, j'ai toujours cru qu'un débat politique gauche/droite était quelque chose de sain dans une démocratie et je souhaite que nous en arrivions là un jour, ici, au Québec. J'ai toujours soutenu que l'ADQ avait sa place dans l'espace public. Cela dit, le RLQ n'incarne pas la droite! Allons donc! Un ramassis de pseudo-penseurs au discours populiste à souhait, c'est ça, la droite au Québec? J'espère que non. J'ai beaucoup de difficulté à accorder de la crédibilité à un tel regroupement alors qu'ils n'ont qu'un amalgame de phrases punchées en guise de programme. D'autant plus que l'emploi du mot «liberté» me donne de l'urticaire. De quoi veulent-ils se libérer? Y a-t-il de vilains extra-terrestres ayant envahi le Québec à mon insu? Où reprendront-ils l'angle d'attaque du Tea Party aux États-Unis en parlant d'un complot de la vilaine gauche visant à asservir le peuple en le privant se des libertés individuelles? À ce que je sache, les conservateurs et les libéraux sont beaucoup plus à droite qu'à gauche, après tout. Liberté. Il n'y a que la droite populiste et la go-gauche qui utilisent ce mot de manière sérieuse. Cela me procure le même effet que d'entendre un communiste prétendre que la solution à l'émancipation totale du Québec ne peut que passer par un soulèvement de travailleurs, un putsch et un partage total de la richesse collective et individuelle. Soyons sérieux. Au mieux, le RLQ servira à canaliser les frustrations des gens d'extrême-droite qui se cherchent une tribune pour exprimer leur xénophobie et gueuler leur perpétuel mécontentement. Ce qui n'aura pour effet que de ternir la réputation de la droite et du centre-droit au Québec.

Pierre-Marc Drouin, 25 ans

auteur de Si la tendance se maintient, Québec Amérique, 2010

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Vivement un vrai mouvement de droite

Le Québec a désespérément besoin d'un mouvement de droite pour équilibrer le débat politique qui est bien trop centré sur la gauche. J'espère qu'il ne versera pas dans le populisme de droite à la Hérouxville comme l'a fait l'ADQ et sera en mesure d'attirer des gens compétents. On ne connaît pas encore le programme du RLQ.  Personnellement, j'espère des idées qui font passer les droits individuels au-dessus des droits collectifs. J'espère une vision d'un gouvernement dégraissé et bien moins omniprésente, qui cesse de nous imposer tant de «choix de société», favorise la création de la richesse et devient un vrai partenaire dans la fédération Canadienne, plutôt qu'un spectateur en marge, obsédé par la défense de ses intérêts et indifférent aux autres Canadiens. J'espère une politique fiscale qui sabrera dans les impôts, éliminera les programmes sociaux archi-généreux du Québec dont même l'Alberta ne peut se payer, et réduira la dette. J'espère un gouvernement qui lâche l'obsession linguistique, qui cesse de plier aux syndicats et qui arrête de subventionner à outrance l'agriculture, les régions, l'amiante et les autres industries qui sont incapables de trouver du financement privé. Est-ce que je rêve en couleur? Peut-être, mais un parti avec ce genre de plateforme aurait mon vote, mes contributions et même mon temps.

Paul Gendron

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On a déjà l'ADQ

Nous avons l'ADQ qui est un parti de centre droite. Je ne vois pas pourquoi il nous faudrait un autre parti. Je trouve que l'ADQ prône des idées de droite (d'ailleurs plusieurs membres de ce nouveau mouvement sont des anciens de l'ADQ). Pour moi, le mot «liberté» évoque un certain intégrisme. J'espère donc que les membres de ce mouvement vont intégrer l'ADQ pour faire vraiment une différence à Québec.

Micheline Pronovost

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50 ans en arrière

Au Québec, la droite est vraiment bien représentée: le Parti libéral, le Parti québécois et l'Action démocratique du Québec. Le seul parti à gauche sur l'échiquier politique québécois, c'est Québec Solidaire. Les initiateurs du Réseau Liberté-Québec font fausse route en prétendant que le Québec est dirigé par des gauchistes. Depuis une dizaine d'années, on observe un virage à droite chez les partis politiques provinciaux, fédéraux et même internationaux. La crise économique a accentué ce virage. Favoriser l'implantation de politiques de droite, c'est reculer 50 ans en arrière et balayer du revers de la main tous les gains que le Québec a enregistrés depuis la Révolution tranquille. Je ne veux pas que le Québec replonge dans la grande noirceur de feu Maurice Duplessis.

André Lavoie, Québec

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Quelle liberté?

«Liberté, que de crimes on commet en ton nom» (air connu) Bah! Ce n'est que L'ADQ qui tente de retrouver une virginité perdue! Attendez-vous à revoir les mêmes «crinqués» fondamentalistes/néo-conservateurs qui peuplait le «Village à Mario» avant son exil à TQS.

J'ai bien hâte de voir de quelle liberté on parle ici... Le Québec libre ou la promotion de la liberté individuelle Et avec un nom pareil, ça va faire plaisir aux radios-poubelle de la Vieille-Capitale.

Robert Giroux





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Le gros bon sens

Bravo! Il était temps qu'un tel mouvement se forme au Québec! Finalement un groupe de pression qui représente une bonne partie de la population qui n'avait pas vraiment de voix au Québec. Enfin la notion de responsabilité et liberté individuelle qui va reprendre sa juste place sur l'échiquier québécois! Les valeurs supposées de la droite ne sont rien d'autres que le gros bon sens que la plupart des gens appliquent déjà dans leurs vies personnelles. Il s'agit maintenant de l'appliquer pour l'état québécois! Si j'avais à choisir une valeur pour définir ce mouvement de gros bon sens, il s'agirait celui de la responsabilité individuelle. Oui à la solidarité mais non sans responsabilité! Il est grand temps d'une grande réforme du modèle québécois en s'appuyant sur les valeurs sûres éprouvées par le temps. Celui qui ne connaît pas l'histoire est appelé à répéter les mêmes erreurs. La social-démocratie ( un beau mot pour remplacer le socialisme afin de le rendre plus acceptable) est éventuellement toujours appelé à être réformé car elle viole le principe de responsabilité individuelle...De toute façon, que vous soyez de droite ou de gauche, dans la situation dans laquelle on se trouve au Québec (dette, coûts de l'état, etc.), on se dirige tout droit vers ce gros bon sens car notre condition l'oblige!

Sacha Pélissier

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Un nouveau visage

Je crois que le Québec est prêt à accueillir un nouveau parti sur la scène politique. Avec les dernières histoires embrumées de mensonge, l'incapacité du Parti libéral à satisfaire la population ainsi que l'inefficacité flagrante du parti en tête d'opposition d'imposer ses idéologies, notre province a besoin d'un «nouveau visage». Le Québec flotte dans une incertitude quant au chemin qu'il doit emprunter. Le RLQ pourrait amener de nouvelles idées qui permettraient enfin aux Québécois de découvrir où ils désirent aller. Les libéraux on fait trébucher notre province depuis les sept dernières années. Nous sommes maintenant prêts à nous relever et aller de l'avant. Le RLQ ne possède pas la vérité absolue quant à nos besoins mais ils ont droit de se faire entendre.

Jolan Cadieux

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