Claude Béchard, 41 ans, est mort des suites de son cancer. Politicien depuis toujours, l'homme était sympathique, intelligent, près des gens. Au-delà des allégeances politiques, on ne pouvait pas ne pas l'aimer. M. Béchard laisse dans le deuil sa conjointe et quatre jeunes enfants.

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Notre 11 septembre

Nous, gens du Kamouraska-Témiscouata, sommes tous concernés et consternés par la mort de Claude Béchard. Notre comté, grand comme un pays, n'avait pas les moyens socio-économiques de perdre un tel homme. En effet, comme il aimait à le dire, il était d'abord et avant tout le député de Kamouraska-Témiscouata. Chaque paroisse, chaque rang, chaque famille peuvent témoigner avec quel acharnement il travaillait pour le progrès et la réussite de notre beau coin de pays qu'il aimait profondément et dont il était si fier d'être originaire. Si les États-Unis ont eu leur « 11 septembre », on peut dire que le Kamouraska-Témiscouata aura eu son « 7 septembre ». C'est tout un monument qui est tombé et il portait en lui nos espoirs et nos projets. On dit qu'il n'a pas personne d'irremplaçable, mais lui il était indispensable. Bon courage à sa famille et aussi à toute notre population.

Rosaire Desjardins, Saint-Pascal de Kamouraska

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Un coup de poing

D'abord, je veux être clair. Je n'ai jamais voté pour le PLQ et je n'ai jamais aimé Claude Béchard comme homme politique, pour plusieurs raisons. Cela dit, la nouvelle de son décès a eu néanmoins sur moi l'effet d'un coup de poing. Pourquoi? Parce que, je pense, Claude Béchard est encore la triste preuve que la maladie mortelle peut frapper à tout âge. 41 ans, c'est trop jeune, veut veut pas. D'autant plus que cet homme aimait manifestement la vie. Ses quatre enfants en témoignent. En témoigne aussi le fait que, toute considération politique mise à part, il était un homme intelligent, aimant les défis et doté d'un sens extraordinaire de la loyauté, jusqu'à la dernière heure. Cela s'appelle détermination et dignité. Mes sincères sympathies à toute sa famille et à tous ses amis, vraiment.

Serge Lapierre, Saint-Laurent

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Une grande perte

C'est une grande perte pour le Québec et le Canada entier. Il était un homme d'action et responsable de ses actes. Mes condoléances à la famille et aux membres de son parti qu'il adorait.

Aimé Mayer

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S'accrocher à la vie

Quelques heures seulement après avoir quitté officiellement ses fonctions de ministre et de député de Kamouraska-Témiscouata, Claude Béchard, ce fougueux personnage de 41 ans hyperactif et ambitieux a malheureusement perdu son dernier combat. Même dans l'adversité, ce fils d'agriculteur réussissait avec son sourire enjoué en amenant tout le monde à ses idées et les défendait corps et âme. De la même façon, Claude Béchard a su appliquer ce trait de caractère dans sa lutte acharnée contre le cancer et avait choisi de poursuivre sa tâche de ministre jusqu'au dernier moment. Malgré son cancer féroce, il s'est accroché à la vie, mais son combat semble être devenu beaucoup plus ardu et avait décidé de vivre cette période difficile dans l'intimité, avec sa conjointe et ses quatre enfants. Il est difficile de comprendre qu'à l'âge où toutes les portes sont ouvertes à la vie, c'est l'inverse qui arrive. Il va de soi que ce départ prématuré a provoqué une onde de choc au Québec. Je me joins donc à la vague de sympathie qu'a créée cette disparition pour se rappeler qu'il faut aimer la vie et en apprécier chaque moment comme Claude Béchard savait si bien le faire, car un jour la mort nous ravit et nous emmène vers d'autres horizons.

Jocelyn Boily, Québec

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La politique peut être noble

Pour une rare fois, on n'entendra pas que tous les politiciens sont des pourris. J'espère que le peuple verra que la politique peut être noble. Toutes mes sympathies pour sa famille.

Serge Granger

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Le député sourire

Les humains regrettent les gens lorsqu'ils n'habitent plus parmi eux. Claude Béchard ne fait pas exception à cette règle universelle. Il faut mourir pour que la foule anonyme entonne un concert de louanges. La mort remet les choses en perspective. Elle fait émerger l'homme derrière les écrans du bavardage quotidien. La vie terrestre de Claude Béchard aura été fulgurante. L'homme, le libéral nationaliste, était planté dans la terre des siens. Il vivait de son terroir, de ses racines natales, des labours de son patelin. Il était l'un des siens, sans apparat, vivait comme eux et se moulait avec eux. Son regard avec quelque chose d'électrisant; son attitude transcendait la joute oratoire; sa mission dépassait le parti. Il voyait loin. Il visait loin. Il avait la perspective du terrien qui, patiemment, attend la levée de la moisson. Claude Béchard aimait les siens. Il était serviteur, admiratif, délicat, jovial et plein d'entrain. Il n'était pas prisonnier d'un horaire, calculateur de ses heures, méticuleux envers ceux qui voulaient lui arracher son temps. C'était un donné, un consacré, un fils du peuple. Claude Béchard, pour tout résumer, était le député sourire. Un sourire qui désarçonne, conquiert, détend l'atmosphère. Un sourire qui rallie, anime, souffle sur la vie. Un sourire qui dessine des avenues nouvelles, des chemins de confiance, des pistes de régénérescence. La mort tue la vie terrestre. Elle ne tue pas la vie elle-même qui ne peut que se métamorphoser à partir de ce qu'elle était par ici. Claude Béchard est entré dans cet état mystérieux. Sa mort redonne vie. Notre peine doit se changer en joie. Sa souffrance sera une résurrection pour tous. Avec un peu de silence et de recul, chacun voudra bien regarder poindre l'aurore de temps nouveaux.

Nestor Turcotte, Matane

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Tirer sa révérence avec noblesse

Comme tous les Québécois, j'ai été très affectée par l'annonce du décès du ministre Claude Béchard. Pourtant, ce n'était un secret pour personne, nous savions très bien que ses chances de survie étaient quasiment nulles, mais il représentait l'espoir, la combativité, le désir de vaincre et la fougue du guerrier. À son retour en politique en juin dernier, c'est un homme amaigri qui s'est présenté à nous, un homme fragile, mais avec une lueur encore brillante dans les yeux, entouré de ses enfants. Nous pouvions sentir facilement que ce qui le tenait encore en vie c'était l'amour qu'il portait à la vie sous toutes ses formes. La mort de Claude Béchard est dramatique, car elle nous rappelle que personne n'est à l'abri - peu importe l'âge, le sexe, la nationalité et les appartenances politiques - du cancer qui ne fait pas de discrimination. Il s'attaque tout simplement au gré de ses fantasmes à celui qui se trouve sur son chemin. Il est impossible de donner un sens à la mort d'un père de famille de 41 ans, il est impossible de comprendre l'incompréhensible. Cependant, aujourd'hui, grâce à vous M. Béchard, grâce à votre charisme votre compétence et votre loyauté, nous avons eu l'occasion de voir notre premier ministre Charest, pour la première fois depuis son élection, démontrer des sentiments chaleureux et honnêtes. Pour la première fois, nous avons senti une peine immense l'envahir; pour la première fois, nous le peuple québécois, nous avons senti que notre PM a le même sang que nous qui lui coule dans les veines. Vous tirez votre révérence de façon noble, M. Béchard. Vous permettez au PM de regagner un peu de sympathie de la part des citoyens et Dieu seul sait à quel point il en a besoin en cette période tumultueuse! Pour une dernière fois, comme vous l'avez fait si souvent dans votre engagement politique, vous lui donnez un sérieux coup de main...

Reposez en paix, cher Monsieur,

Francine Laplante

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Un homme sincère et dévoué

Je suis la politique depuis plus de quarante ans et j'ai vu partir un grand nombre de politiciens, mais jamais je ne me suis senti aussi touché. Son départ, que nous savions incontournable, m'affecte et m'attriste. On aurait tellement voulu qu'il gagne cette bataille. Il était le genre de politicien en qui on peut croire; un homme imprégné d'une sincérité et d'un sens du dévouement admirable. Le Québec vient de perdre un homme politique qui, par sa sincérité, son humanisme et son intelligence, nous permettait d'y croire encore...

Léopold Martine

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Un grand et un vrai

Claude Béchard était l'un de ces politiciens qui a toujours dit oui à son chef et aux Québécois pour l'avenir du Québec. Il faisait partie de ces jeunes loups, qui ont une vision nouvelle du Québec moderne. Nombre de fois avons-nous entendu les sous-entendus pour le bénéfice et l'avancement du Québec. Il était aussi très très proche de ses commettants, il saluait tout le monde, peu importe son allégeance politique. Je crois que nous avons perdu un grand et un vrai politicien nationaliste; un homme international dans certains domaines. Mes condoléances à sa famille, à ces jeunes enfants, aux gens de son comté et aux membres de l'Assemblée nationale. La vie est parfois très cruelle et nous en avons une autre preuve aujourd'hui. Mes voeux accompagnent aussi plus spécialement Monsieur Charest, premier ministre du Québec.

Jacques Pelletier, membre du Parti québécois de Maskinongé

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Un grand homme

Je ne peux qu'être triste d'apprendre le décès de Claude Béchard. Le Québec vient de perdre un grand politicien, un grand homme. Claude fait partie de ces politiciens qui pratiquent la politique au sens noble du terme. Avec fougue, énergie, passion et respect. Claude depuis ces débuts à la Commission-Jeunesse, s'est battue pour ses idéaux et pour défendre les gens qu'ils représentaient. Le Québec ne t'oubliera pas ! Repose en paix, c'est à nous maintenant de faire vivre ton héritage.

Monsieur Kim Leclerc, Matane

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Intègre et confiant

Claude Béchard avait le sens des affaires et la politique dans le sang. C'était un être intègre et confiant de ses convictions. Mais c'était aussi un mari, un père de famille. Toutes mes sympathies à eux.

Diane Vignola, Rimouski

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Un politicien redoutable

41 ans, c'est bien jeune pour mourir. Claude Béchard était un politicien redoutable en Chambre. Un homme qui défendait avec vigueur ses dossiers, parfois avec une certaine arrogance. C'est une perte pour la politique. Mes sympathies à sa conjointe et ses jeunes enfants.

Richard Leduc, Lachute

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Fougueux et humain

Le départ d'un jeune homme fougueux et humain me rend très ému et triste. Son départ me rappelle l'urgence de vivre sa vie et ceci immédiatement. Il est bon de travailler, le départ de Claude me donne le goût de mettre de l'ordre dans mes priorités, dans ma vie. Mes voeux vont directement à ses enfants, son épouse, son ex-femme ainsi qu'au reste de sa famille. À la famille libérale, le deuil commence. Merci Claude ! Bon voyage...

Marco Paquin



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Un grand homme

J'ai rarement partagé les mêmes opinions que M. Béchard. Pourtant, lorsque j'ai su par les médias qu'il était atteint de cette terrible maladie, j'ai senti le besoin de lui transmettre des mots d'encouragement. Il a pris soin de m'écrire et me remercier personnellement pour l'attention que je portais à son égard. Son charisme, sa fougue et son implication atteignaient une grande partie de la population, toutes allégeances politiques confondues. Le premier ministre, le PLQ ainsi que le Québec a perdu un grand homme. Un vrai politicien toujours dévoué aux électeurs de sa circonscription avant tout. Je souhaite à sa conjointe, ses enfants ainsi qu'à ses proches et amis, le courage et la sérénité nécessaires afin de traverser cette difficile épreuve qu'est la perte d'un être cher. Le paysage politique et les citoyens du Québec vous manquent déjà, M. Béchard.

Jean Bottari, St-Mathias-sur-Richelieu

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Une perle rare

Une nouvelle terriblement navrante et triste. Le Québec perd l'un de ses rares bons politiciens.

Michaël Majeau

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Simple et chaleureux

J'ai connu M. Béchard alors qu'il était critique de l'opposition en éducation. C'était un homme simple et chaleureux dont je garde un très bon souvenir et pour lequel j'avais un grand respect. Mes sympathies à toute sa famille.

Pâquerette Sergerie, Sainte-Anne-des-Monts