Le député conservateur Maxime Bernier affirme que la Loi 101 n'est pas nécessaire pour protéger le français au Québec. Il soutient que la Charte de la langue française restreint «les droits et la liberté de choix des individus» et que «le français va survivre si les Québécois chérissent leur langue et veulent la préserver». Croyez-vous que le Québec a encore besoin de la Loi 101?

MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

Vivre dans le respect

Maxime Bernier est complètement dans le champ! Pour qui se prend- il, ce poltron qui n'a pas vécu à Montréal? Regardons seulement l'affichage anglais. On se croirait revenu dans les années 1960. Je demeure à Sherbrooke et ici, c'est francophone même si nous cohabitons avec nos frères et nos soeurs anglophones! Vive un Québec français, respectueux des anglophones!

Claude St-Pierre

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Un idéalisme naïf

Affirmer que la Loi 101 n'est pas indispensable pour promouvoir la langue française et la protéger statistiquement, c'est-à-dire conserver une plus grande proportion de francophones au Québec, en affirmant que les gens vont chérir la langue, qu'elle soit explicitement promue par une loi ou non, c'est faire preuve d'un idéalisme absolument naïf. Dans le même ordre d'idée, si l'on suit son raisonnement, il ne serait pas nécessaire de faire des lois contre la pédophilie, qui devrait normalement répugner tous les êtres humains. Il ne serait pas non plus nécessaire d'établir de limite de vitesse sur les autoroutes, sous prétexte que les gens limiteraient leur vitesse par eux-mêmes. En affirmant que la loi 101 est inutile, il affirme implicitement que toute loi est inutile et que la régulation se fait toujours automatiquement, de bas en haut, et qu'elle n'a pas besoin de décrets autoritaires.

François-Samuel Fortin

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La Loi 101: Une honte à trois niveaux

Bravo M. Bernier pour avoir dit tout haut ce que grand nombre pensent tout bas. La loi 101 est une honte à trois niveaux:  une honte nationale: Dans un pays de liberté et de droits de la personne comme le Canada, il est impensable qu'il puisse exister une loi qui dicte la langue d'enseignement et la langue d'affichage. De quel droit le gouvernement peut-il légiférer sur ces questions si personnelles? Et, comble du malheur, au Canada on cite cette loi comme une bonne chose, preuve qu'on peut faire des compromis pour brimer les droits individuels. Une honte provinciale: Il est honteux que dans une province qui a tant de défis à relever, qu'on perde son temps sur une question qui ne devrait pas relever du gouvernement. Une honte d'un peuple: La loi 101, c'est un aveu que nous, Canadiens-français ou Québécois de souche, sommes incapables de préserver notre culture sans l'imposer aux autres. Nous nous privons d'une éducation anglophone si nécessaire pour la réussite moderne, de peur que celle-ci n'enraye notre culture. De 1534 à 1976, notre culture a grandi et s'est épanouie sans Loi 101. Comment sommes-nous devenus si faibles à préserver et propager notre culture de façon volontaire.  Finalement, un mot sur la Loi 101 au CÉGEP. Les 11 premières années d'éducation sont soumises à la Loi 101. Si cette loi est si bonne, alors il ne devrait y avoir aucun problème une fois rendu au CÉGEP. Si, par contre, elle est aussi inutile que je pense, alors que ce soit 11 ans ou 13 ans d'éducation, ça ne changera pas grand-chose. Finalement, bravo encore une fois à M. Bernier qui a compris que la liberté individuelle prime sur les craintes collectives non fondées

Paul Gendron, Montréal

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La liberté des individus oubliée

René Lévesque n'était pas très chaud à l'idée de promulguer une loi pour que notre langue soit respectée dans ce pays et cette province. En adoptant la Loi 101, on a sans doute enfoncé un pieu dans la terre, mais on a aussi brimé la liberté des individus. Si j'avais été père de famille, il est certain que j'aurais envoyé mes enfants à l'école anglaise, mais avec cette Loi 101, ceux-ci auraient été obligés de faire leurs études en français, à moins d'avoir eu les moyens financiers de trouver une échappatoire. Les Canadiens-anglais n'ont pas une loi qui les obligent à envoyer leurs enfants dans une école anglaise. C'est vraie qu'étant en majorité linguistique, le problème ne se pose pas comme au Québec, où nous sommes majoritaires dans la province (pour combien de temps encore?) et minoritaires dans le pays.   Les assimilateurs canadiens rient dans leur barbe, mais, en même temps, nous n'avons pas su régler cette question intelligemment et il ne faut pas se surprendre d'en payer le prix.

Monsieur Bernier nous « garroche » son état d'âme sur cette Loi 101 et il ne fait que nous ébranler pour quelques jours, jusqu'à ce que le chloroforme reprenne de ses effluves auprès du peuple du Québec.

Gilles Pelletier, Québec

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Une loi malheureusement toujours nécessaire

La Loi 101 est certainement toujours nécessaire. En théorie, elle ne devrait pas l'être. Mais, comme nous vivons dans la vraie vie, elle me semble indispensable. Toutes les personnes vivant au Québec devraient bien parler et écrire le français. Ça me semble relever du simple et strict bon sens. Mais certains, y inclus des francophones, ont toujours de la difficulté avec le bon sens, et c'est ainsi qu'il faut une Loi 101. Et soyons sérieux, celle-ci ne brime pas les droits et libertés de personne; elle ne brime aussi aucunement la liberté d'apprendre et de parler d'autres langues. De plus, elle reconnaît pleinement les droits historiques des membres de la communauté anglophone. Le français doit être la langue commune de toutes personnes habitant le Québec. En raison du simple bon sens et de l'amour de sa patrie, d'adoption ou ancienne.

Michel Lebel

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Dépassé

Je ne suis pas du tout convaincu de la pertinence actuelle de la Loi 101. Elle a bien servie le Québec il y a 15, 20 ans. Les questions que nous devrions nous poser maintenant sont les suivantes : voulons-nous continuer à être des porteurs d'eau, n'en déplaise à certains puristes? Quelles sont les chances de gravir les plus hauts échelons des grandes sociétés, si l'on est incapable de s'exprimer correctement en anglais. Lorsque j'entends la chef de l'opposition tenter de s'exprimer en anglais ou refuser tout simplement de le faire à cause de son très faible niveau de compréhension et de bilinguisme, en êtes-vous fiers? Je parle de faits! Si nous considérons l'Europe, un grand nombre de ses citoyens sont multilingues, pourquoi pas nous? Ils n'ont pas perdu pour autant les langues maternelles.

N. Ouellet, Longueuil

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Maxime Bernier se trompe

Eh oui! Nous avons besoin de la Loi 101. Tout à l'heure, je reçois un appel de la Banque de Montréal, pour le renouvellement de mon hypothèque. La dame très gentille est unilingue anglophone. Je lui dis en anglais que je trouve ceci inacceptable. La dame me répond « Vous ne parlez pas anglais? » Je lui réponds oui, mais je veux être servie en français par la Banque de Montréal. En plus, pour quelque chose d'aussi important que le renouvellement d'une hypothèque. Indéniablement, Maxime Bernier se trompe

Hélène Goulet, Candiac

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Maxime Bernier doit démissionner!

Avec le processus d'assimilation qui s'accentue sur l'île de Montréal, la Loi 101 est plus essentielle que jamais. Jamais n'a-t-il été aussi difficile de se faire servir en français dans la métropole. Jamais l'anglais n'a-t-il été aussi présent qu'aujourd'hui dans les médias de la province. La Loi 101 doit non seulement demeurer en place, mais doit être renforcée et être appliquée aux Cégeps. Le gouvernement conservateur et Maxime Bernier propagent sans limites leurs idéaux en ne reconnaissant pas les profondes différentes ethniques et culturelles qui habitent, depuis 1760, les Québécois d'expression française. Les propos de M. Bernier sont tout simplement aberrants et il devrait démissionner de son poste de député pour ne plus représenter les Québécois, malgré le fait qu'il fait lui aussi partie de cette nation distincte.

Justin Savoie, Ste-Foy

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Le français est en danger au Québec

Ce n'est pas la langue anglaise qui est la plus dangereuse. Les langues arabe et créole, en raison du taux élevé de naissance de ces peuples et du faible taux de naissance chez les Québécois de « souche », fait jouer la démographie contre nous. Ajoutez à ça les quelque 50,000 immigrants issus de ces deux peuples qui nous arrivent bon an mal an, et je suis content d'avoir la certitude que je ne serai plus de ce monde dans cinquante ans.

Paul Lafrance, Québec

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Quelle façon de se refaire une image!

Je veux bien croire que Monsieur Bernier essaie de se refaire une image au sein du Parti conservateur, mais il devrait comprendre qu'il n'est pas obligé  de s'en prendre à une loi « fétiche » pour les Québécois.   Dans le jeu du serpent et de l'échelle politique, il vient de prendre une autre débarque! Il aime la case départ et je crois que ça lui convient bien! Connaissant la fierté des Beaucerons, je trouve qu'il ne cadre pas le décor politique d'une aussi belle région qui connaît de si beaux résultats dans beaucoup d'autres domaines. Si les élections se déclenchent prochainement, j'espère que la lucidité des Beaucerons fera en sorte qu'ils choisiront un vrai Beauceron:  avec du leadership, des idées claires et du jugement! Peu importe le parti!

Serge Simard

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Du vent

Maxime Bernier, qui est-il pour juger de notre Loi 101? Un conservateur, qui n'est même pas capable de protéger des documents confidentiels. Nous devrions rendre la loi 101, 101 fois plus forte pour nuire aux francophobes anglais et les empêcher de détruire notre si belle langue. J'ai habité en Beauce et, croyez-moi, si j'y ai rencontré un immigrant en trois ans, c'est par accident et pour moi, l'opinion de cet homme est comme le contenu d'une enveloppe vide c'est du vent. Il veut seulement faire parler de lui pour montrer à Harper qu'il est populaire au Canada anglais auprès des francophobes unilingues anglais.

Dany Lefebvre, Montréal

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Sortez de votre région

Il est vrai qu'en Beauce, ce n'est pas la circonscription où l'on sent la menace. C'est une région très attachée à ses traditions, où peu d'immigrants s'installent. Dans les peu nombreux villages fondés par les Irlandais, par exemple Frampton, quelques Québécois d'origine irlandaise parleront anglais entre eux, dans leur famille, pour préserver leur langue justement. Pour sentir une menace réelle, il faut sortir de la région, vivre à Montréal, par exemple. Maxime Bernier devrait avoir assez d'expérience pour avoir fait ce constat!

France Deblois

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Coupé de la réalité

L'homme et le politicien, Maxime Bernier, n'a jamais démontré beaucoup de jugement dans plusieurs circonstances. Sa dernière déclaration nous fait comprendre les raisons qui font qu'il a un comportement aussi erratique. Cet homme politicien s'est coupé de la réalité en adoptant globalement la pensée libertaire, comme le ferait un membre d'une secte. M. Bernier, partisan du moindre effort intellectuel, s'est contenté de réponses toutes faites que lui procurait cette idéologie à la mode.

Jean Archambault, Montréal

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Ça me met en furie

Nous sommes revenus en 70, «speak white» lorsque tout était en anglais. Maintenant, nous avons des marques de produits anglais, même les commerces de Montréal deviennent de plus en plus unilingues anglophones. Je note à peu près 20 annonces publicitaires par heure à la télé où l'anglicisation fait son oeuvre. Pourquoi les compagnies qui annoncent n'ont pas l'obligation, sous peine d'amende, de respecter nos lois? Pour rattraper, nous devrons encore nous battre et passer pour des racistes. Si la loi fédérale sur l'immigration était claire concernant la langue parlée au Québec, les immigrants qui s'établissent au Québec parleraient tous français, et il n'y aurait pas d'ambiguïté possible, tout le monde au Québec communiquerait en français.

Léon Poirier

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Décevant

Je suis très déçu des commentaires de Maxime Bernier. Il cherche à attirer l'attention avec ses commentaires déplacés. C'est un homme qui me déçoit beaucoup, car il se prend pour un autre. Concernant la loi 101, il s'est mis un pied dans la bouche. Ça ne prend pas la tête de Papineau pour comprendre que cette loi protège la langue française. Il n'est pas près de revenir ministre à cette allure. Ça prend toujours un Canadien-français pour nous taper dessus et les Anglais sont tellement contents.

Jean-Guy Caron, Cap-Rouge

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Il fait pitié

Plus ça va, plus sa crédibilité est à la baisse, si toutefois il lui en reste encore... Non mais, il se cherche, le pauvre! Tout pour se montrer intéressant, comme lorsqu'il avait oublié le dossier présumé «secret» chez sa maîtresse. La loi 101 est là pour rester, mais pas lui.

Isabelle Arsenault, Québec

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Pathétique

Il ne faut pas se demander si la loi 101 est nécessaire au Québec. Il faut plutôt se demander si Bernier est nécessaire au Québec! Même le Parti conservateur se moque de lui et n'endosse aucun de ses dires. Comme il n'en mène pas large au Québec, il va dire ses conneries ailleurs, aux Canadiens anglo-saxons qui ne comprennent rien aux réalités québécoises. Il est pathétique!

Robert F. Dubuc

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Bravo M. Bernier

Votre déclaration va permettre à tous les fanfarons politiques de faire des déclarations qui ne veulent rien dire. Depuis la mise en vigueur de la loi 101, les Québécois ne parlent pas mieux le français, l'orthographe du français par ces mêmes gens, professeurs inclus, n'a jamais été aussi mauvaise et la composition du français, lorsque ces gens s'expriment, est devenue atroce. De plus, le décrochage scolaire dans les écoles françaises québécoises est à un niveau inquiétant. Au lieu de se préoccuper de cette situation grave, les fanfarons politiques du Bloc et du PQ et même les libéraux fédéralistes crient: haro sur le baudet, comme dans la fable de La Fontaine, Les animaux malades de la peste. Nous arrivons de St-Martin ou le français est exposé à l'anglais, l'espagnol et hollandais depuis 200 ans et le français à St-Martin est vraiment du Français, et «non pas du joual». Il n'y a aucune loi 101 à St Martin, car la langue maternelle est le protecteur naturel d'une langue. Revenons à Montréal, tous les Italiens ou ceux d'autres nationalités qui parlent trois langues parlent tous leur langue maternelle et ceci est transmis naturellement. M. Bernier a raison de dire que nous n'avons sûrement pas besoin d'une loi 101 pour protéger notre langue car, à ce jour, la loi 101 n'a fait que créer des postes fonctionnaires de plus.  

Gaëtane Borduas-Martin

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Une tactique payante

Merci M. Bernier de nous faire voir le vrai visage des conservateurs sur le fait français du Québec. C'est un élément sur lequel on peut  miser pour se faire du capital politique lorsque l'on s'adresse au Canada anglais, C'est toujours payant dans ces milieux le Québec «bashing». En conclusion, je dis oui au maintien de la 101.

Pierre Mercier

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Pauvre Maxime Bernier!

Jusqu'où est-il prêt à aller pour se faire aimer du Canada anglais? Je connais assez bien la Beauce, et ce, depuis plusieurs années, et jamais, je n'ai eu à parler en anglais. Donc, cher M. Bernier, venez donc habiter à Montréal ne serait-ce que pour une semaine, et vous allez vous rendre compte que ça parle anglais et que, par conséquent, la loi 101, on la garde. Par contre, il est important de parler cette langue.

Louis Huppée

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Inutile

Ce n'est pas loi 101 qui est de trop, ce sont des pas comme Maxime Bernier qui le sont. Nous n'avons plus besoin de ce petit politicien pour représenter le Québec.

Jean-Paul Castonguay, Québec

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Maxime Bernier «rides again»

Votée en 1977 par le gouvernement péquiste de René Lévesque, la Charte de la langue française visait à protéger le français au Québec. Aucun des gouvernements subséquents n'a contesté la validité de cette loi qui avait été votée dans la foulée de nombreuses manifestations, sauf Maxime Bernier lors d'une entrevue sur les ondes d'une radio d'Halifax. Pour soutenir son point de vue sur la déréglementation en matière linguistique, il a mentionné sur les ondes de cette radio dernièrement « C'est comme au Québec, nous n'avons pas besoin de la Loi 101 pour protéger la langue française. Ils savent que nous parlons français au Québec et que nous parlerons français encore longtemps, je crois bien. » M. Bernier commentait ainsi la possibilité d'ouvrir la porte aux investissements étrangers et aux entreprises de télécommunications étrangères au Canada. En matière d'inconscience politique, on ne peut guère faire mieux. J'en appelle à tous les Beaucerons de refuser de cautionner une telle déclaration. Il est totalement inacceptable de la part d'un Québécois d'affirmer une telle chose publiquement. C'est manquer totalement de vision et c'est être naïf de croire qu'en ne protégeant pas notre langue cela ne changera rien à notre affirmation linguistique. Je lance le défi à monsieur Bernier de répéter haut et fort ici au Québec ces paroles dites en Nouvelle-Écosse et de faire valoir ses arguments. Et vous gens de la droite qui vous laissez tenter par des politiciens du genre de Maxime Bernier, soutenez-vous cette thèse? Approuvez-vous ce discours? Oserez-vous le contester? J'attends avec impatience votre argumentaire.

Roger Kemp, Trois-Rivières

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Montréal n'est pas la Beauce

Bernier vit dans un monde qui ne ressemble pas au nôtre, c'est-à-dire un monde où toutes les activités, depuis l'économie jusqu'à la culture en passant par la langue, s'autorégulent sans que personne n'ait à intervenir. Évidemment, quand on vit en plein coeur de la Beauce ou même à Québec où le français domine, l'anxiété linguistique est quasi nulle. La situation est bien différente à Montréal, où l'on sent tous les jours que vivre en français est un combat. M. Bernier devrait savoir cela, lui qui sillonne un pays où le français occupe de moins en moins de place.

Mathieu Bélisle, Montréal

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L'une sans l'autre

Est-ce que la Loi 101 est encore nécessaire? Oui. Est-ce que Maxime Bernier est encore nécessaire? Pas sûr...

Jean-Pascal Dubé

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Notre responsabilité

Je suis en très grande partie d'accord avec les propos de M. Bernier. Je doute que la Loi 101 aide la cause du français au Québec. Bien au contraire! Nous voulons avoir une plus grande liberté et pourtant, cette loi nous offre le contraire. Nous sommes une nation fière de notre langue et rien au monde ne sera nous l'arracher. C'est à nous, Québécois, d'enseigner un bon français à nos enfants. C'est à nous et non au gouvernement d'assurer l'avenir de la langue de Molière au Québec. D'ailleurs, nous voyons des articles depuis lundi matin concernant M. Harper qui commence ses discours en français et cela semble nourrir une controverse dans le reste du pays et aux États-Unis. Nous devrions, en tant que francophone, nous mettre ensemble et l'encourager dans cette pratique plus que remarquable. D'un autre côté, un parti d'opposition sort une vidéo avec un français digne d'une session de clavardage entres ados, « chu pucapab » de voir ça.

Jonathan Goudreau, Laval

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La loi 101 est plus nécessaire que jamais

Chaque fois que je vais à Montréal, je suis effarée de voir le nombre de gens faisant partie des minorités visibles et qui parlent entre eux en anglais, ayant choisi d'en faire leur langue seconde. Quand je demande un renseignement en français à quelqu'un, je ne suis jamais certaine que la personne sera capable de me répondre dans cette langue qui devrait nous être commune. Et effectivement, ça arrive souvent qu'on me dise : « Sorry i dont speak french! ». Quand je vais à Paris, je n'ai jamais cette crainte. Peu importe l'origine de la personne que je croise, si je lui parle, je suis certaine de me faire répondre en français. Ça a quelque chose de reposant, de paisible, de naturel, mais qui me prend chaque fois un peu par surprise. Je me sens plus chez moi à Paris qu'à Montréal. Et maintenant, c'est aussi à Laval que le français perd du terrain. Je ne sais pas dans quel monde vit Maxime Bernier, mais il aurait intérêt à redescendre sur Terre, plus précisément... au Québec!

Manon Berthiaume

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Une loi à l'avantage des anglophones

Je suis un anglophone, et je suis totalement en faveur de la Loi 101. Cette loi offre à tous les anglophones un avantage certain en terme de possibilités d'éducation et l'emploi. Si cette loi est abrogée, les francophones deviendront égaux à nous, et nous allons perdre notre avantage.

Philip Sidney

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Je l'approuve

Je suis en très grande partie d'accord avec les propos de M. Bernier. Je doute que la Loi 101 aide la cause du français au Québec. Tout au contraire. Nous voulons avoir une plus grande liberté et pourtant cette Loi nous offre le contraire. Nous sommes une nation fière de notre langue et rien au monde ne sera nous l'arracher. C'est à nous, Québécois, d'enseigner un bon français à nos enfants. C'est à nous, et non au gouvernement, d'assurer l'avenir de la langue de Molière au Québec. D'ailleurs, nous voyons des articles depuis lundi matin concernant M. Harper qui commence ses discours en français et cela semble nourrir une controverse dans le reste du pays et aux États-Unis. Nous devrions, en tant que francophones, nous mettre ensemble et l'encourager dans cette pratique plus que remarquable. D'un autre côté, un parti d'opposition qui sort une vidéo avec un français digne d'une session de clavardage entre ados, « chu pucapab » de voir ça.

Jonathan L. Goudreau, Laval

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Une idéologie basée sur le laisser-faire

Je pense que les conservateurs pro-Harper sont extrêmement idéologiques et que pour la plupart d'entre eux la clé universelle pour régler les problèmes, tous les problèmes, c'est le laisser-faire et le laisser-aller. Toutes les réglementations (surtout si elles sont plus ou moins « socialisantes ») leur apparaissent comme étant communistes, socialistes. Ces gens-là ne sont pas vraiment des libertaires. Ces esprits habituellement bornés sont plutôt des « libertarians ». C'est ce qui fait que, dans l'esprit de  Maxime Bernier (Harper n'est pas nécessairement d'accord avec Bernier pour des raisons surtout « pragmatiques ») une loi comme la loi 101 est autoritaire, non-libertarienne et « pécheresse »). Je pense qu'il faut vraiment ne pas connaître Montréal et une région comme l'Outaouais (pour ne nommer que celle-là) pour penser que la loi 101 n'est pas vraiment nécessaire et que la question linguistique va se régler automatiquement, magiquement et sans crier gare.   Comme il y a toujours trop d'États, il faut rapetisser l'État et ses institutions. Mais n'empêche : l'État se doit quand même d'intervenir lorsqu'il s'agit d'aider les entreprises et les plus riches, lorsqu'il s'agit de faire la guerre. Maxime Bernier est, à mon humble avis, un politicien toxique et délétère!

Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias, Montréal

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Bravo!

C'est le seul mot que j'ai à dire à Maxime Bernier concernant son opinion sur la 101.

André Bordeleau, Pointe-Claire

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Bafouer notre langue

Dans le cadre d'une entrevue à une station radio d'Halifax, le député conservateur Maxime Bernier a remis en question l'utilité d'une loi pour protéger la langue française au Québec. Ce pilier du gouvernement Harper a ajouté, dans son échappé oratoire, que le Québec n'avait pas besoin de la loi 101 pour protéger la langue française. C'est ce ministre limogé que l'on envoie comme ambassadeur du gouvernement Harper pour parler d'unité et convaincre le reste du Canada que le Québec est un peu différent. À la suite à ces propos, le gouvernement du Québec, par l'entremise de sa ministre responsable de la Charte de la langue française Christine St-Pierre, a répondu du bout des lèvres que son gouvernement était en désaccord avec la position du député conservateur. À mon avis, c'est irresponsable de dire des choses comme celles-là, car c'est en protégeant sa langue et son identité que l'on va continuer à faire avancer le Québec. La Loi 101 fut adoptée à l'Assemblée nationale le 26 août 1977 et c'est l'ex-ministre du parti Québécois Camille Laurin qui avait rédigé le contenu de la loi. D'ailleurs, elle survenait après la Loi sur la langue officielle (la Loi 22), votée par le gouvernement Bourassa en juillet 1974 et qui avait été fortement contestée.

Jocelyn Boily, Québec

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Le choix

Une loi discriminatoire qui va à l'encontre du libre choix. La loi 101 n'a jamais sauvé la langue française, ce sont les francophones, qui par leur ténacité et leur détermination ont conservé cette langue au sein de leurs familles, tout comme les francophones hors Québec. L'avantage des francophones hors Québec, c'est leur bilinguisme. Nous, nous n'avons pas le choix. C'est pourtant un mot qui devrait avoir de la force. Les gens du Parti québécois nous croient assez imbéciles pour nous laisser assimiler et renier notre culture. Même Pauline Marois avoue que la guerre de l'assimilation des minorités de Montréal ne fonctionne pas avec la Loi 101, parce que ces gens protègent leur culture, leur vie familiale, leur religion et leur façon de vivre. Qu'est-ce que la Loi 101 peut faire de plus, à part restreindre les francophones à l'ignorance de la langue seconde.

Jacques Fréchette

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Oui!

Le Québec a encore besoin de la Loi 101 et plus que jamais! Je suis même partisan du renforcement de cette Loi et qu'elle rende obligatoire le Cégep en français pour tous les Québécois.

Paul-E. Paquette, Gatineau

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Une loi indispensable

Dans l'entreprise où je travaille à Ville St-Laurent, nous sommes dirigés par des chefs d'entreprises Américains.  J'ai eu recours à l'Office de la langue française pour faire respecter le français dans notre entreprise, car tous les mémos et les lettres d'information nous étaient transmis en anglais seulement.  De plus, les échanges entre employés sont en anglais, les documents importants sont tous rédigés exclusivement en anglais, sous prétexte que les dirigeants Américains ne comprendront pas le français, mais ces documents ne seront jamais présentés en français.  Tous les documents de soumission au gouvernement pour nos nouveaux produits sont en anglais, sous prétexte que ces documents de travail qui nous sont destinés sont aussi soumis pour les inspecteurs qui viendront des États-Unis et ne comprendront pas s'ils sont en français.  La traduction française ne sera pas faite, étant donné que nos employés français comprennent l'anglais et que le document a été approuvé. De plus en plus d'employés unilingues anglais sont embauchés dans notre entreprise.  Il semble tout à fait normal que ce soit les francophones qui parlent l'anglais plutôt que les anglophones apprennent le français. Nous avons non seulement besoin de la Loi 101 pour protéger le français, mais de beaucoup plus de sensibilisation au niveau commercial pour produire des documents français

Francine Perrier