Rédaction, révision, production : Maryse Tessier a plus d’une corde à son arc dans son rôle de journaliste au pupitre web et mobile. Avec les projets qui foisonnent, notamment sur lapresse.ca et dans notre application mobile, son quotidien la tient bien occupée.

C’est une bonne chose que l’une des grandes forces de Maryse soit la polyvalence. Dans son poste, elle peut jongler avec différents projets à la fois, et c’est ce qui l’allume, en plus du « fait que je puisse tester de nouvelles choses, mettre en place des stratégies, réfléchir sur ce qui pourrait bien fonctionner pour le web et le mobile », indique-t-elle.

Comme journaliste au pupitre, Maryse est amenée à exercer un jugement éditorial, puisqu’elle doit rédiger, réviser et produire du contenu rédactionnel dans différents formats pour différentes plateformes. Outre la mise en ligne d’articles sur lapresse.ca et l’application mobile, elle travaille également avec des outils comme la vidéo et les réseaux sociaux.

Créer une valeur ajoutée

Parfois, les textes ont besoin d’un support supplémentaire pour ajouter plus de mise en contexte. La vidéo est un bon médium pour arriver à donner une autre perspective.

« Pour une nouvelle internationale, les images parlent souvent d’elles-mêmes, pas besoin d’ajouter de texte. C’est vraiment un complément », nous explique Maryse.

À l’inverse, elle peut également être amenée à monter des vidéos explicatives, qui servent à vulgariser un sujet complexe pour aider les lecteurs à mieux comprendre. Ça demande donc de mettre à profit un autre aspect : la recherche.

« C’est une autre facette du métier qui demande de la recherche documentaire. Je vais aller chercher de l’information dans des encyclopédies en ligne, dans d’autres médias ou dans des pages officielles », poursuit-elle.

Voici un exemple de vidéo explicative sur laquelle Maryse avait travaillé pour aider les lecteurs à mieux comprendre en quoi consiste l'inflation.

Présenter l’actualité autrement

Dans le cadre de son travail, Maryse participe également à des expériences pour présenter le contenu différemment, en proposant par exemple des articles-compilation, des guides de rattrapage télé et de bons plans d’activités pour la fin de semaine.

Elle a d’ailleurs développé avec son équipe une nouvelle façon de mettre en valeur des contenus en les positionnant en tête de liste, avec « des nouvelles informatives qui ne sont pas "dernière heure", mais qui peuvent susciter une discussion et aller toucher une corde sensible chez nos lecteurs », précise-t-elle.

Pour la journaliste au pupitre, c’est important de donner la chance à tous de trouver son compte dans nos contenus, car on est avant tout un média généraliste. « On va aller chercher tous les intérêts. Quelqu’un qui ne s’intéresse pas à la politique peut quand même trouver un sujet qui l’intéresse à travers les manchettes de La Presse mobile », donne-t-elle en exemple.

Un autre des grands projets qu’elle pilote est la rédaction de l’infolettre hebdomadaire L’angle positif, à laquelle les lecteurs qui y sont abonnés peuvent y retrouver un condensé d’articles qui font du bien.

« Le lot de mauvaises nouvelles dans les dernières années commençait à peser lourd, affirme Maryse. Puis, on est arrivé avec cette idée-là l’été dernier et j’étais bien emballée, parce qu’évidemment, il y a aussi du contenu positif sur nos plateformes. »

Aperçu de l'infolettre L'angle positif.

Dans un contexte où le phénomène de la fatigue informationnelle est de plus en plus présent, elle cherche avec cette infolettre à apporter du réconfort à nos lecteurs en allant piger dans toutes les sections.

« Il y a des initiatives de gens qui font du bien, des entreprises qui proposent une nouvelle façon de faire les choses, de nouvelles initiatives pour la protection de l’environnement : c’est ça que je veux mettre en lumière dans cette infolettre. »

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Son rôle le plus important

Avant d’être journaliste au pupitre, Maryse a aussi été à l’emploi dans le domaine de la traduction et de la révision. Des compétences qui lui sont bien utiles dans son métier aujourd’hui.

Elle est aussi une passionnée de cuisine, de littérature jeunesse, de Star Wars, de politique américaine… mais avant tout, elle est maman. Ayant des enfants d’âge scolaire, elle s’est développé un intérêt particulier pour l’éducation et la psychologie de l’enfant, en se documentant sur le sujet à travers la littérature disponible.

« Ces derniers temps, nous entendons beaucoup parler du réseau de l’éducation et ce n’est pas que du positif. Les enseignants sont exténués. Si l’on est un parent engagé, qui répond présent pour ses enfants, on peut devenir un bon allier pour l’enseignant. C’est un gros plus d’être informé sur le sujet », soutient-elle.

Bien qu’elle soit impliquée à la maison et à l’école, elle rejette l’expression de parent hélicoptère. Si elle se tient informée, c’est pour être bien outillée afin d’aider ses enfants lorsqu’ils en ont besoin, et c’est tout en son honneur.

Maryse, tu es une collègue, une maman et une personne inspirante!