Une étude conduite aux Etats-Unis et publiée lundi montre que la teneur en mercure dans le sang des enfants autistes est similaire à celle des autres enfants.

Une étude conduite aux Etats-Unis et publiée lundi montre que la teneur en mercure dans le sang des enfants autistes est similaire à celle des autres enfants.

Toutefois, cette recherche ne permet pas d'écarter ce métal lourd comme pouvant contribuer à cette pathologie aux origines largement inconnues, dans la mesure où l'étude a été faite après le diagnostic, relèvent ces auteurs.

«Nous avons examiné le niveau sanguin de mercure chez des enfants atteints d'autisme et ceux qui n'en souffrent pas et nous n'avons constaté quasiment aucune différence dans les deux groupes», indique Irva Hertz-Picciotto, professeur de santé environnementale à l'Université de Californie à Davis (ouest), principal auteur de cette étude.

«Toutefois, a-t-elle ajouté, cette analyse ne répond pas au rôle que pourrait jouer le mercure dans l'autisme puisque le niveau sanguin de ce métal chez les sujets de la recherche a été mesuré après que le diagnostic eut été établi».

D'autres études ont montré que le mercure pouvait affecter le développement du système nerveux.

Cette recherche parue dans le journal Environmental Health Perspectives, représente l'examen le plus rigoureux fait à ce jour du niveau sanguin de mercure chez les enfants autistes.

L'étude a été effectuée dans le cadre de la recherche étendue sur l'autisme menée en Californie du nord baptisée CHARGE (California-based Childhood Autism Risks from Genetics and the Environment) dont Irva Hertz-Picciotto est la principale responsable.