Le Planétarium de Montréal a lancé, jeudi, les activités de l'Année mondiale de l'astronomie, alors que 2009 marque le 400e anniversaire de la première observation céleste par télescope, réalisée par Galilée en 1609.

La première d'une quinzaine de soirées d'observation qui auront lieu à divers moments et dans différents endroits dans la région de Montréal était au menu, ainsi que le coup d'envoi d'une exposition sur l'histoire de l'astronomie.

Cependant, de telles soirées, des conférences et toutes sortes d'autres activités pilotées par des clubs d'astronomie sont prévues partout à travers le Québec et le Canada durant toute l'année.

L'objectif des organisateurs est de faire vivre à 250 000 Québécois et 1 million de Canadiens «un moment galiléen» en 2009, soit une observation céleste dans un télescope ou des jumelles, l'utilisation d'un cherche-étoile ou une visite dans un planétarium.

Le porte-parole de l'Année mondiale au Québec, l'astronome Pierre Chastenay, fait valoir que tous les enfants ont un intérêt naturel pour l'observation céleste qui tend à s'estomper avec l'âge mais qui se ravive facilement chez un adulte exposé à des activités astronomiques.

Il fait valoir que l'astronomie est la plus ancienne des sciences, l'observation ayant servi au début de l'humanité à établir le cycle du temps et des saisons.

Aujourd'hui, cette science est toujours aussi utile dans notre vie quotidienne alors qu'elle sert de référence pour l'envoi de satellites de communication et de météorologie, par exemple.

L'astronomie demeure également la seule science capable de traiter des grandes questions philosophiques touchant l'origine de l'univers et de la vie et le destin des planètes, par exemple.