La navette américaine Atlantis poursuivait mardi son voyage vers le télescope Hubble tandis que les ingénieurs de la NASA inspectaient des dégâts constatés sur une aile et qualifiés de «mineurs».

«Il y a quatre tuiles qui présentent quelques dégâts» à leur surface sur une aile, a indiqué à la presse le principal directeur de vol, Tony Ceccaci, après une inspection menée par les sept astronautes de bord sur la structure externe de la navette à la recherche d'éventuels impacts de débris qui pourraient compromettre son retour sur Terre.

Les experts de l'Agence spatiale américaine (NASA) avaient dénombré au moyen de caméras quatre petits débris, dont la provenance est inconnue, autour de la navette lors de sa montée en orbite lundi.

Les dégâts «ont l'air tout à fait mineurs», a dit M. Ceccaci, ajoutant toutefois que les experts de la NASA allaient les examiner en détails pour tenter d'en déterminer avec précision la gravité.

Les scientifiques de l'agence spatiale ont entamé mardi une inspection poussée des ailes et du dessous de la navette, prévue pour durer 10 heures, afin d'étudier de manière plus approfondie les images disponibles.

Atlantis a été lancée lundi depuis le Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie.

Sa mission est plus risquée qu'un vol vers la Station spatiale internationale (ISS), à cause notamment du danger accru d'une collision avec une micro-météorite ou un débris spatial dans l'orbite élevé de Hubble.

Atlantis va poursuivre son ascension pour un rendez-vous mercredi avec Hubble à 563 km d'altitude -soit quasiment deux fois celle (350 km) de la Station spatiale internationale. Les manoeuvres d'approche pour atteindre le télescope de 12,5 tonnes doivent commencer mercredi à 11h41 GMT (7h41 HAE).