La navette Atlantis a profité de sa dernière mission pour amarrer à la SSI une expérience cruciale pour la mise au point de la troisième génération du bras robotique canadien. Il s'agit d'une simulation de ravitaillement de satellite, tâche qui pourrait ouvrir un marché juteux pour le bras canadien.

D'autres entreprises veulent aussi profiter de la volonté américaine de robotiser certaines des tâches qui étaient accomplies au moyen de la navette, comme la réparation de satellites. Le concurrent le plus direct se trouve déjà dans la SSI. Il s'agit d'un robot humanoïde, le Robonaut, conçu par la firme Oceaneering, spécialisée dans les robots sous-marins.

«Nous faisons des tests à l'intérieur de la station et nous en ferons ensuite à l'extérieur», explique David Spangler, gestionnaire du programme de robotique d'Oceaneering. «Selon notre compréhension, le bras robotique canadien se spécialise dans les lourdes tâches, pas dans les opérations nécessitant de la dextérité.»

Deux autres entreprises, Sierra Nevada et Altius, veulent mettre au point des technologies complémentaires au bras canadien: Sierra Nevada aurait une capsule de ravitaillement et de réparation des satellites, alors qu'Altius aurait l'équivalent d'une gaffe qui faciliterait l'amarrage aux satellites. Une autre firme, Honeybee, met au point des outils qui pourraient être installés au bout d'un bras robotique.