Si vous êtes porteur des gènes MAF, PTER ou NPC1 vous avez, statistiquement, plus de risques d'être obèse. Une équipe de scientifiques internationaux, incluant des chercheurs québécois, vient de publier les résultats d'une recherche exhaustive sur l'ADN et l'obésité. Ils ont confirmé que certains gènes prédisposent à l'obésité, chez les jeunes enfants et chez les adultes.

«Ça nous donne des indices supplémentaires qui nous permettront de comprendre les mécanismes», explique Alexandre Montpetit, directeur scientifique adjoint au Centre d'innovation Génome Québec qui a contribué à la recherche. Et peut-être aussi cela pourrait-il aider à développer de nouveaux traitements.Les individus qui possèdent un, deux, ou trois des gènes identifiés ne sont toutefois pas condamnés à être plus gros. «L'environnement joue un rôle essentiel», dit le chercheur qui rappelle que le style de vie reste le meilleur moyen de contrôler son poids.