Le lieu de résidence au Canada et l'identité du médecin ont une influence importante quand vient le temps de bénéficier des traitements idéaux en cas de sévère empoisonnement au monoxyde de carbone, notent les spécialistes de médecine hyperbare du pays.

L'une des méthodes reconnues pour soigner un patient victime d'empoisonnement au monoxyde de carbone est de l'insérer dans une chambre à oxygène hyperbare, afin d'éliminer rapidement la quantité de monoxyde de carbone dans son système. Mais seulement dix hôpitaux au Canada, tous situés dans de grandes agglomérations, comptent sur de telles installations. Celle à Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador, a cessé ses opérations en février, faute de personnel.

De plus, selon une étude publiée en janvier dernier dans le journal «Canadian Family Physician», bon nombre de médecins au Canada comprennent plus ou moins bien le rôle de médecine hyperbare.

Le docteur Ted Sosiak, co-auteur de l'étude et l'un des rares spécialistes en la matière au Canada, pense qu'il est très difficile pour un citoyen canadien vivant à l'extérieur des grandes villes de profiter d'une telle méthode de traitement.