La société devrait autoriser l'usage de drogues destinées à améliorer les performances du cerveau, en autant que leur efficacité ait été démontrée.

Cette recommandation commune de sept neurologues, psychiatres et éthiciens, publiée le mois dernier dans Nature, survient au moment où un sondage révèle que jusqu'à 25% des étudiants universitaires américains achètent sur le marché noir des produits comme le Ritalin, non pas pour traiter leur hyperactivité, mais pour stimuler leur mémoire et leur concentration.

Les sept auteurs ajoutent qu'il vaut mieux pousser les recherches sur l'efficacité et les effets secondaires de ces médicaments, plutôt que d'en condamner un usage qui ne semble pas près de s'arrêter.