Soumettez vos questions

Les buts sur balles intentionnels

Avec une programmation télévisuelle décevante, je me retourne vers le baseball et j’en regarde beaucoup. Un élément m’a particulièrement troublé : je n’ai pas vu un seul but sur balles intentionnel. A-t-on modifié les règlements en interdisant cette option ?

Raymond Deneault

Réponse de Guillaume Lefrançois

Les buts sur balles intentionnels sont toujours permis, mais depuis 2017, il n’est plus nécessaire de lancer quatre balles hors de la zone des prises au receveur qui se tient debout. Afin notamment d’accélérer le déroulement des matchs, un but sur balles intentionnel peut être accordé sur un simple signal du gérant de l’équipe en défense. Comme auparavant, cette décision peut être prise même une fois que la présence au bâton est commencée. Ainsi, avec un compte de deux balles et aucune prise, le gérant peut décider de compléter de façon intentionnelle le but sur balles. Le recours aux buts sur balles intentionnels est toutefois en baisse et l’arrivée du frappeur désigné dans la Ligue nationale a accéléré cette tendance, puisque les équipes ne peuvent plus ainsi choisir d’éviter le huitième frappeur afin d’affronter le lanceur.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le vainqueur du Grand Prix cycliste de Montréal 2023, Adam Yates

Les bourses des cyclistes

Combien gagne le champion des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal ?

Yvan Montambault

Réponse de Simon Drouin

Selon les règlements financiers de l’Union cycliste internationale, le Britannique Adam Yates a reçu un peu plus de 23 000 $ CAN (16 000 euros) de la part des organisateurs du Grand Prix de Montréal pour sa victoire le 10 septembre. Pavel Sivakov (2e) et Alex Aranburu (3e) ont respectivement obtenu 11 500 $ et 5750 $. Le Canadien Michael Woods a pour sa part décroché 575 $ (400 euros) pour sa 15e place, comme tous ceux qui ont terminé entre les 10e et 20e rangs. La bourse totale de cette épreuve WorldTour est de 57 500 $. Idem pour Québec. À noter que les coureurs reçoivent un salaire de leur équipe et parfois de commanditaires personnels. Selon les contrats, ils sont également admissibles à des primes de performance. À titre comparatif, le vainqueur de Paris-Roubaix ou du Tour des Flandres, deux des classiques les plus prestigieuses, touche une bourse de 28 750 $ (20 000 euros). Jonas Vingegaard a hérité de 719 000 $ (500 000 euros) pour sa victoire finale au Tour de France. En règle générale, les bourses sont partagées entre les coéquipiers.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Cole Caufield

La valeur d’un but

Combien coûtent en salaire un but et une passe dans la LNH, en moyenne ? Si on calcule par exemple le salaire total des joueurs divisé par le nombre de buts ?

Hugo Lachance

Réponse de Guillaume Lefrançois

Il est difficile de répondre avec certitude à votre question, puisque de nombreux facteurs (par exemple, les joueurs sur la liste des blessés à long terme) viennent fausser les données. Mais pour simplifier, tenons pour acquis que les 32 équipes ont atteint le plafond salarial de 82,5 millions la saison dernière, pour une enveloppe totale de 2,64 milliards de dollars. Il s’est marqué 8248 buts, ce qui donne donc une moyenne de 320 078 $ par but. Le Tricolore a quant à lui marqué 227 buts et a donc « payé » ses buts plus cher que la moyenne, à 363 436 $ l’unité. Nos amis de CapFriendly compilent le coût par but de chaque joueur. Cole Caufield s’est classé 7e la saison dernière, à 33 878 $ par réussite. Avec son augmentation salariale qui entre en vigueur, il lui sera plus difficile de rester en tête de liste !

Consultez le tableau de CapFriendly pour 2022-2023

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Jonathan Drouin a été repêché au 3e rang du premier tour de l’encan de 2013 par le Lightning de Tampa Bay.

Qui atteint la LNH ?

Au hockey, quel est le pourcentage de joueurs sélectionnés au repêchage qui atteignent la LNH en fonction de leur tour de sélection ? Il serait intéressant aussi d’avoir le pourcentage des joueurs ayant joué plus de 100 matchs.

Philippe Rancourt

Réponse de Guillaume Lefrançois

Ces données fluctuent d’année en année, évidemment, selon la force de chaque cuvée. En 2020, le site spécialisé Dobber Prospects avait compilé les chiffres des repêchages de 2000 à 2009. On y apprenait que 37,3 % des choix de 1er tour (positions 1 à 30) avaient disputé au moins 100 matchs dans la LNH, un chiffre qui tombe à 17,2 % au 2e tour (31-60), et à 5,5 % au 7e tour (181-210). Quant aux joueurs qui atteignent la LNH, HockeyDB constitue une excellente ressource, puisqu’au bas de la page de chaque repêchage, on y retrouve des statistiques. Ainsi, de l’encan de 2013, il y a 10 ans, 106 joueurs (50,2 %) ont disputé au moins un match dans la LNH, une proportion inférieure à celle de l’encan 2012 (51,2 %).

Consultez le tableau de HockeyDB pour 2013

PHOTO JOSE JUAREZ, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le receveur des Cubs de Chicago Miguel Amaya récupère la balle après un mauvais lancer de Drew Smyly.

La fameuse balle échappée

Après un retrait au bâton, le receveur échappe la balle. Le frappeur court vers le premier but et est déclaré sauf. Le lanceur a un retrait sur des prises porté à sa fiche. Si le coureur compte, comment est-ce enregistré ?

René Bélanger

Réponse d’Alexandre Pratt

On ajoute un retrait sur des prises et un point marqué à la fiche du frappeur. Pour le lanceur, ça dépend. Si c’est lui qui a effectué un mauvais lancer sur la troisième prise, le coureur est considéré comme à sa charge. Donc s’il rentre au marbre dans des circonstances normales – sans autre erreur –, il y aura un point mérité. Si la troisième prise est le résultat d’une balle échappée du receveur, il n’y aura pas de point mérité. C’est l’équivalent d’une erreur défensive.