Chaque semaine, les journalistes de l’équipe des Sports répondent à vos questions.

Soumettez vos questions

Le petit papier des voltigeurs

Lors des matchs de baseball, on voit souvent les joueurs, plus précisément les voltigeurs, regarder une petite carte qu’ils ont dans leur poche arrière. Qu’est-il écrit ?

Jacques Leroux

Réponse d’Alexandre Pratt :

C’est un document qui indique les tendances des balles frappées par les adversaires, ainsi que le positionnement idéal en défense pour optimiser les chances de les retirer.

Les ballons de la NFL et de la LCF

PHOTO JOHN WOODS, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le genre de ballon utilisé par la LCF depuis 2018

Outre les deux bandes blanches, y a-t-il d’autres différences entre le ballon du football canadien et celui du football américain ? Le ballon américain a-t-il de meilleures propriétés aérodynamiques ?

Michel Laverdière

Réponse de Guillaume Lefrançois :

Depuis 2018, la Ligue canadienne de football (LCF) utilise des ballons semblables à ceux de la NFL. Dans les livres des règlements des deux ligues, les dimensions spécifiées sont les mêmes : entre 11 et 11,25 pouces de largeur, une circonférence de 28 à 28,5 pouces sur le long, et de 21 à 21,25 pouces dans l’autre sens, un poids de 14 à 15 onces. Les bandes blanches, d’un pouce, sont donc la principale différence, de même que le logo, évidemment. Le lacet est également différent, selon Olivier Poulin, directeur principal des communications de la LCF, car « il ressort un peu plus et sa texture est différente ». Quant à l’aérodynamisme, il faudrait convaincre l’École de technologie supérieure de mener des essais en soufflerie pour en avoir le cœur net.

Les pénalités de banc

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

C’est Michael Pezzetta qui a purgé les deux pénalités de banc du Canadien depuis le début de la saison.

Au hockey, lorsque survient une pénalité de banc (par exemple, lorsqu’il y a trop de joueurs sur la glace ou qu’un entraîneur perd sa contestation), qui décide du joueur qui va au banc des pénalités ? Y a-t-il des règles à respecter ? Il me semble qu’on voit régulièrement des joueurs des premiers trios aller au cachot. Pourquoi ne pas mettre un joueur de quatrième trio ?

François Laplante

Réponse de Guillaume Lefrançois :

Ce choix revient à l’entraîneur-chef, qui peut désigner n’importe qui parmi ses 18 patineurs, lit-on dans le règlement 17.1 de la LNH. C’est légèrement plus compliqué lorsque le gardien est puni, car le coach doit alors choisir parmi les joueurs qui étaient sur la patinoire au moment de l’infraction. Le choix d’un joueur de premier trio peut se défendre si ce joueur ne fait pas partie des quatuors d’infériorité numérique. Un tel choix assure en effet une présence sur la glace audit joueur à sa sortie du banc, dans une situation potentiellement chaotique si l’adversaire n’est pas installé à l’attaque. En revanche, si l’autre équipe écope rapidement d’une pénalité, l’entraîneur est alors privé d’un de ses bons attaquants pour le jeu à quatre contre quatre. L’an dernier, Cole Caufield (cinq fois) et Juraj Slafkovsky (trois fois) avaient été les joueurs les plus souvent désignés par le CH. Cette année, l’équipe a écopé de deux pénalités de banc jusqu’ici, et c’est Michael Pezzetta qui les a purgées.

Le cadran entre les lancers

PHOTO REBECCA NOBLE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

L’horloge de lancer indique 5 secondes lors d’un match préparatoire entre les Padres de San Diego et les Mariners de Seattle.

Depuis peu, au baseball, il y a un temps limite imposé à un lanceur pour effectuer son tir. Donc il y a une horloge avec un décompte. Or, on sait que le frappeur demande souvent un temps d’arrêt quand l’attente est trop longue avant de recevoir un lancer. Qu’advient-il de ce décompte quand le frappeur demande un temps d’arrêt ? Est-ce que le chronomètre s’arrête ? Comment ce règlement est-il alors appliqué ?

Stéphane Monarque

Réponse de Jean-François Téotonio :

Pour redémarrer le chronomètre, le frappeur peut sortir de sa boîte, pour autant que son geste soit visible par le lanceur, et qu’il reste au moins huit secondes au cadran. Cela dit, le frappeur n’a maintenant droit qu’à un seul temps d’arrêt par présence au bâton.

Les fautes forcées

PHOTO ALBERTO PEZZALI, ASSOCIATED PRESS

Le tennisman québécois Félix Auger-Aliassime

En regardant le tennis, la commentatrice a jeté le doute dans mon esprit. Quelle est la différence entre une faute et une faute forcée ?

Daniel Huot

Réponse de Jean-François Téotonio :

C’est une question de perception. Une faute directe, ou unforced error en anglais, est un jeu qui se termine par une erreur du joueur fautif. Par exemple, une frappe complètement ratée, hors jeu ou dans le filet. Une faute pour laquelle le joueur adverse n’a pas nécessairement eu son mot à dire en renvoyant la balle de l’autre côté.

En revanche, la faute provoquée, ou forced error, est une conséquence franche du retour renvoyé par le joueur adverse. Le joueur a ainsi poussé son opposant à la faute avec une balle impossible à retourner.