(Utica) Au championnat du monde de hockey féminin, le Canada a l’intention d’être vigilant face à un adversaire de quart de finale qui l’a mené au bord de l’élimination l’an dernier, au même point du tournoi.

Il a fallu un but de Sarah Nurse en prolongation à Brampton, en Ontario, pour battre la Suède 3-2 lors de ce quart de finale.

« Nous nous souvenons toutes de ce match. Nous avons quelque chose à prouver », a déclaré l’attaquant canadien Blayre Turnbull, mercredi.

Le Canada et la Suède vont s’affronter jeudi au Adirondack Bank Center, à 17 h.

Également jeudi, la Finlande jouera contre la Suisse, la République tchèque sera opposée à l’Allemagne et les États-Unis vont croiser le fer avec le Japon.

Les demi-finales auront lieu samedi et les matchs pour les médailles dimanche.

La Chine et le Danemark seront relégués au championnat du monde de Division 1 après avoir terminé respectivement quatrième et cinquième du groupe B.

À Brampton, le Canada menait 2-0 mais la Suède a marqué en avantage numérique en deuxième période, puis à forces égales avec moins de 10 secondes à jouer en temps réglementaire.

« Ç’a ma causé certains de mes cheveux gris », a dit l’entraîneur-chef canadien, Troy Ryan.

« Elles ont beaucoup de talent, beaucoup d’habileté, de bonnes gardiennes. L’an dernier elles ont probablement gagné en confiance, alors de notre côté il faudra faire ce que nous pouvons pour leur enlever cet élément-là le plus vite possible. »

Lundi, les Canadiennes ont perdu 1-0 en prolongation contre les championnes en titre, les Américaines, pour terminer la ronde préliminaire avec une fiche de 3-0-1-0.

Il n’y a pas eu de panique. Nous avons perdu 1-0 en prolongation. Nous savons que nous pouvons gagner la prochaine fois.

Sarah Nurse

Il a fallu un certain temps au Canada pour générer de l’attaque lors d’un affrontement physique avec les États-Unis. Mercredi, l’unifolié a d’ailleurs travaillé sur les entrées en zone offensive.

« Les améliorations que nous devons apporter ne sont pas qu’en vue d’affronter les États-Unis, a dit Turnbull. Ça va être bénéfique contre toutes les équipes. »

Le Canada n’a pas encore accordé de but en avantage numérique dans le tournoi.

Cependant, l’unité du pays en supériorité n’affiche que 1 en 10.

« Nous avons eu une bonne discussion. C’est beaucoup trop stagnant en ce moment, a déclaré Ryan. Il n’y a pas beaucoup de mouvement (en avantage numérique). Je les ai encouragées à avoir juste un peu plus de liberté, un peu plus de créativité.

Habituellement, vous voulez plus de structure. Je pense que nous avons juste besoin de jouer un peu plus librement, de se déplacer davantage.

Troy Ryan, entraîneur-chef de l'équipe canadienne

Ryan a progressivement augmenté le temps de jeu de Marie-Philip Poulin, qui a raté trois matchs en LPHF, avant le championnat, à un sommet de 18 minutes contre les Américaines.

Ryan n’a pas encore annoncé qui sera la gardienne partante contre la Suède.

Dans un scénario qui serait similaire à celui de Brampton, Emerance Maschmeyer pourrait obtenir le feu vert, en vue de garder Ann-Renée Desbiens pour d’éventuels matchs consécutifs ce week-end.

La gardienne Emma Soderberg est la seule Suédoise en LPHF, étant la réserviste avec Boston.