La NBA et ses joueurs ont conclu une entente de principe sur une nouvelle convention collective, qui devra être officiellement acceptée par les joueurs et les propriétaires au cours des prochaines semaines.

La ligue a annoncé l'entente de principe mercredi soir, un jour avant que les deux parties se retrouvent devant une date limite pour activer une clause pour mettre fin à la convention collective en place.

La date limite pour mettre fin à l'actuelle convention a été repoussée au 13 janvier et la NBA a mentionné que cela «permet aux deux parties d'avoir suffisamment de temps pour réviser la nouvelle entente et effectuer le vote pour l'accepter».

Selon une personne au courant du dossier, la durée de la nouvelle convention collective serait de sept saisons, avec une clause échappatoire après la sixième saison. La personne a parlé sous le couvert de l'anonymat puisque les détails de l'entente n'ont pas été immédiatement dévoilés.

Si la nouvelle convention collective est acceptée, le début de la saison serait devancé d'une semaine et les équipes disputeraient un maximum de six matchs préparatoires. On espère ainsi que les séquences de quatre matchs en cinq jours seront éliminées.

D'autres détails dans la nouvelle convention collective incluent l'augmentation de l'échelle des contrats pour les recrues et du salaire minimum. Pour la première fois dans l'histoire de la NBA, des contrats à deux volets pourront être offerts, dans le but d'aider le développement des joueurs. De plus, les contrats pourront être prolongés de cinq, ou dans certains cas, six saisons.

Les négociations duraient depuis plusieurs semaines et elles se sont déroulées dans un contexte amical. La majorité des enjeux importants - comme le fait de maintenir le partage des revenus liés au basketball comme dans la convention collective précédente - avaient été réglés il y a plusieurs semaines.

Certains détails ont dû être peaufinés, incluant ceux concernant les marques de commerce et le marketing.

Les dirigeants de la NBA et les joueurs avaient exprimé leur optimisme tout au long du processus, rappelant l'augmentation exponentielle des revenus et des salaires - grâce à de nouvelles ententes de télédiffusion très payantes - et la hausse des cotes d'écoute.

Dès le départ, les négociations ont pris une bien meilleure tournure qu'il y a cinq ans, quand la ligue et les joueurs avaient finalement dû écourter la saison 2011-12 à 66 matchs par équipe à la place des 82 habituels.