Le CIO va interdire la possession de seringues et autre matériel d'injection à partir des jeux Olympiques de Londres-2012, a annoncé vendredi le président de sa commission médicale Arne Ljungqvist, un «message sur les bonnes pratiques médicales.»

Sans préciser les détails de cette mesure, dont seul le principe a été approuvé par la session du CIO réunie à Durban, M. Ljungqvist a envisagé que le matériel d'injection pourrait être prohibé dans les enceintes olympiques -le village, les dortoirs, les vestiaires, autour des stades- «et autres lieux non appropriés» pendant et après les J.O..

«Nous voulons envoyer un message disant: «Comportez vous de manière appropriée en ce qui concerne les traitements médicaux»», a poursuivi M. Ljungqvist, indiquant que ce matériel incriminé «donnait une mauvaise image du sport» et pouvait être utilisé pour l'injection de produits dopants.

Dans l'esprit du professeur suédois, il n'est pas question de bannir les aiguilles et autre matériels des J.O., mais de les soumettre à une déclaration auprès du CIO.

«Nous ne voulons pas que les traitements aient lieu n'importe où et soient administrés par n'importe qui. Un médecin aura bien évidemment le droit de soigner ainsi un athlète s'il le juge nécessaire, mais nous souhaitons être tenus au courant», a ajouté M. Ljungqvist.

Ce dernier a refusé d'extrapoler sur les sanctions prises en cas de transgression, mais a imaginé que, comme pour les autres infractions aux règles antidopage commises durant les J.O., elles pourraient déboucher sur un retrait de l'accréditation olympique et une instruction ultérieure par la fédération internationale concernée.

Seules deux fédérations internationales interdisent le matériel d'injection: l'aviron et le cyclisme.