(New York) Après une heure et demie de négociations tendues, mardi, il y a bien peu d’espoir que les camps d’entraînement débutent au moment prévu, dans le baseball majeur.

À l’occasion de cette première rencontre en une semaine, les joueurs en lock-out ont posé deux gestes mineurs.

La MLBPA a diminué de cinq millions la somme proposée qui irait aux membres n’étant pas encore admissibles à l’arbitrage salarial, de 105 à 100 M$.

Le syndicat a également réduit le nombre de joueurs pour lesquels on voudrait une année de service de plus.

Il n’y aura pas de dossiers économiques cruciaux à l’agenda mercredi.

On ne sait pas quand reprendront les pourparlers de toute première importance, tels que les seuils concernant la taxe de luxe.

Il serait surprenant que des négociations aient lieu du 8 au 10 février, où les propriétaires vont se réunir à Orlando.

En l’absence d’un sentiment d’urgence quant à l’arrêt de travail qui a débuté le 2 décembre, les deux parties agissent comme si le début des camps n’aura pas lieu le 16 février comme prévu.

Avant que débute la saison régulière, il faut un minimum de trois semaines d’entraînement, incluant des matchs préparatoires.

Et avant cela, il faut que les joueurs arrivent aux camps et se plient au protocole en lien à la pandémie.

Les matchs inauguraux sont à l’horaire le 31 mars.

Il s’agit du neuvième arrêt de travail dans les grandes ligues, mais du premier depuis 1995.

La MLBPA veut que soient admissibles à l’arbitrage après deux ans de service. C’était le cas de 1974 à 1986, avant que ça devienne trois ans.

Les joueurs veulent également que la taxe de luxe, visant à réduire les dépenses salariales des clubs les plus riches, ait un seuil minimal de 245 M$, plutôt que 210 M$. Les équipes ont proposé 214 M$.

Pour les joueurs ayant passé moins d’un an dans les ligues majeures, les propriétaires ont offert de hausser le salaire minimum de 570 700 à 615 000 $. Le syndicat des joueurs voudrait que ce soit 775 000 $.